Coucou,
Je suis à la bourre pour lire votre périple ..
Je suis seule à la maison, Roger est chez Céline et Jérôme pour finir les chambres de Maël et de la pépette .. et je vous suis .. c'est vraiment bien agréable !! MERCI
De gros bisous à vous deux
Yogyakarta, Bromo et Ijen, quels phénomènes!
Jeudi 18 Juillet
Pour nous rendre à Yogya, nous souhaitons prendre le train, histoire de changer un peu des bus. On n'a pas réservé, mais on suppose qu'il devrait y avoir de la place. En plus, prendre le train est très intéressant car le temps de trajet est considérablement diminué par rapport à un bus, alors on veut tenter le coup. Il n'y a pas de gare ferroviaire à Pangandaran, les deux villes pour rejoindre la voie ferrée sont Sidareja ou Banjar. A la sortie de l'hôtel, on prend donc deux becaks en direction de la gare routière, puis un bus pour Sideraja où il paraît que nous aurons plus de chance d'avoir un train par rapport à Banjar. Le trajet de bus se passe bien, si ce n'est que la route est défoncée par endroits (on commence à s'habituer) et que le bus ne s'arrête pas pour une pause pipi, qui devient urgente pour moi. C'est très difficile de tenir lorsqu'on est ballotés dans tous les sens, c'est donc un soulagement quand après 2h de trajet on arrive devant la gare. Malheureusement, le train de midi est COMPLET, complètement complet ! Le seul train qu'on nous propose, c'est celui qui passe à 1h du matin...mais il faudrait l'attendre ici alors qu'il n'est que midi ! Les deux options qu'il nous reste : faire demi-tour et prendre un train pour demain...ouais bof, on n'aime pas bien faire demi-tour ; ou alors prendre un enchainement de deux bus, l'un qui nous mène à Cilacap sur une route elle aussi éclatée, puis le dernier pour Yogya. On choisit cette dernière option.
C'est parti pour encore deux heures de tape-cul ! On passe par des forêts, et c'est marrant, il y a pleins d'écoliers sur le chemin qui se font ramener chez eux par notre bus. Quand ils ont besoin de descendre, ils tapent dans leurs mains et le chauffeur s'arrête pour les déposer juste devant chez eux. Une fois à Cilacap, on arrive à la gare routière où le bus de 13h pour Yogya ne va pas tarder à partir. Bon timing ! On s'installe, et là on est éblouis : c'est la première fois en Indonésie qu'on a un bus aussi grand, beau et confortable !
Les 5h de trajet devraient bien se dérouler. Et c'est le cas, si ce n'est qu'on est encore impressionnés par la conduite à l'indonésienne : le chauffeur roule carremment de l'autre côté de la route pour doubler en pleins bouchons, qu'il y ait des voitures, des scooters ou rien en face, peu importe, tout le monde se sert pour que ça passe à 3 ! En tous cas, il avance bien, et les heures passent vite. En chemin, on a des paysages de volcans et de rizières, sur fond de couchers de soleil, c'est beau !
Le seul inconvénient de ce trajet par rapport au train, en plus du temps de voyage, c'est qu'on arrive quand il fait déjà nuit à Yogya, et qu'on n'a pas encore d'hôtel. On a essayé d'appeler tous les hôtels du Lonly Planet dans le bus, mais ils sont tous complets ou trop chers. On espère donc qu'il y aura des rabatteurs à la sortie du bus qui viendront nous proposer un hôtel (pour une fois qu'on espère qu'ils seront là!). Et ça ne râte pas, ils sont bien là ! Ouf ! On négocie avec l'un d'entre eux pour qu'il nous amène à l'hôtel en question, et qu'il nous amène à un autre si le premier est plein ou qu'il ne nous plait pas. Mais il n'y aura pas besoin de tout ça, car l'hôtel en question où le taxi nous amène est très sympa, avec piscine, chambre spacieuse et propre, et le responsable de l'hôtel très arrangeant. On est donc ravis, on a encore une fois sur Java un super hôtel et que l'on a trouvé du premier coup !
Après tout ça, on part manger un bout en ville puis on rentre se coucher après une bonne grosse journée de transport ! Mais on est contents, on est à bon port !
Vendredi 19 Juillet
Ce matin, c'est grass' mat', et organisation des futures excursions, puis on part faire un tour en ville. D'abord on mange car il est déjà midi, on va dans un « warung », un des rares petit stand de rue qui est ouvert ce midi. C'est la première fois qu'on les tente, on osait pas trop juste là. On mange comme hier soir au resto, des petits beignets frits aux légumes super bons et du riz à la noix de coco, tsauf que tout ça coûte...10 000 rp à deux, c'est-à-dire moins de 1€...imbattable !
Ensuite on se rend dans le centre-ville, à pied, malgré les incessantes propositions des becaks. On ne peut pas visiter le kraton aujourd'hui (=quartier historique qui contient notamment le palais du sultan) car il ne peut se visiter que le matin jusqu'à 11h en période de Ramadan, on ira un autre jour. On continue notre route en direction de la grosse artère commercante, Jln Malioboro. On s'arrête au passage à la poste pour prendre quelques infos pour faire un colis et on souhaite aussi aller à l'office du tourisme pour connaître et comparer les différentes options pour aller au temple de Borobudur demain. Mais lorsqu'on demande dans le rue, et même quand on ne demande pas, tout le monde nous dit que ça ne sert à rien d'aller jusque là-bas, car il est fermé aujourd'hui, vendredi (jour normalement de repos pour les musulmans). Un peu têtue et convaincue que tout le monde nous raconte n'importe quoi (la ville est pleine de gens qui font les magasins, pourquoi l'office du tourisme serait fermé?!), je motive Joël pour qu'on aille quand même jusque là-bas, et quand on arrive devant, il est...grand ouvert ! En fait, les gens qui nous ont abordé voulaient surement que l'on fasse demi-tour pour nous vendre un autre truc à faire, en tous cas, ils nous ont menti car l'office du tourisme ne ferme jamais le vendredi ! On prend quelques infos puis on continue notre chemin, il y a beaucoup de monde en ville aujourd'hui, ça se voit aux parkings de scooters qui ne savent plus où caser tous les véhicules !
Ensuite, on repart doucement dans l'autre sens, et on se perd volontairement dans des petites rues au calme des grosses artères. Il y a tout un quartier d'habitations, un peu caché, où nous rencontrons peu de touristes (pour ne pas dire aucun). Il y fait frais, il n'y a que des locaux qui ne nous proposent rien à acheter (ça fait plaisir!) et se perdre dans les petites allées de ce coin à l'abri est très plaisant.
On en ressort pour rejoindre la seule visite de monuments possible aujourd'hui, le Taman Sari Water Castle ou « château d'eau », dont les ruines subsistent. Ce château d'eau était en fait un lieu de repos pour le Sultan et ses concubines. Il y avait fait construire des piscine pour s'y relaxer et pour que ces dernières attendent d'être choisies par le Sultan. Il était constitué de plusieurs parties, certaines sont complètement détruites aujourd'hui, mais d'autres sont bien conservées et entretenues, presque on aurait envie de se baigner dedans !
Ensuite on rentre pas trop tard pour profiter de la piscine de l'hôtel avant de ressortir ce soir. Et oui, on va voir un spectacle de danse ! On va voir le ballet de Ramayana qui raconte l'histoire du roi Rama. Il s'agit d'un conte écrit aux alentours du 4ème ou 5ème siècle après JC, et qui a fortement inspiré les précurseurs de la religion hindouiste. Ce conte est une sorte de métaphore pour parler du Bien et du Mal, des relations Hommes-Femmes et des relations entre membres d'une même famille. Les javanais en ont fait un spectacle de danse traditionnelle sur fond de Gamelan, un ensemble de musique regroupant des instruments à percussion telles que des tambours, des gongs ou des xylophones. Bref, on touche là à la culture profonde du pays (et du coup, ça en devient un peu une attraction touristique), mais c'est plutôt sympa. On arrive dans un petit théâtre en plein air, et le spectacle commence par des bénédictions. Puis les « acteurs, danseurs » arrivent, et effectuent pleins de petits gestes pour représenter l'histoire TRES compliquée du roi Rama. Les acteurs sont magnifiquement maquillés et habillés, et leur façon de se déplacer est incroyable. Leurs doigts bougent et se plient avec une souplesse incroyable, c'est très étrange mais on passe un très bon moment.
En plus on a été accueillis comme des rois avec nos petits noms sur nos sièges, un programme et une petite bouteille d'eau, on était super contents!
Samedi 20 Juillet
Ce matin, nous partons avec un tour groupé organisé par l'hôtel pour visiter le fameux temple de Borobudur. C'est un temple bouddhiste formés par deux millions de blocs de pierre, assemblés en forme de stupa symétrique (=structure architecturale bouddhiste et jaïne, qui est une représentation abstraite du Bouddha et un monument commémorant sa mort), sur le haut d'une colline. La vue du lever du soleil sur le temple est magnifique.
Il y a plusieurs « étages » à ce monument, construit pour représenter la vision bouddhiste du cosmos = tout en bas, le monde terrestre et ses pêchés, et progressivement le monde des rêves jusqu'au nirvana tout en haut, le paradis bouddhique. A chaque étage, il y a plusieurs panneaux explicatifs taillés dans la roche. Nous devons porter un sarong, prêté à l'entrée, en signe de respect pour la religion.
Il faut commencer la visite dans le sens des aiguilles d'une montre et remonter progressivement. Tout en haut, la vue sur la jungle alentour est splendide, et les stupas alignées permettent de faire de jolies photos.
Sur le retour, nous nous arrêtons au temple de Mendut, un autre temple bouddhiste, qui est situé à côté du monastère bouddhique de Mendut, d'où nous avons vu sortir de nombreux « stagiaires ».
Arrivés à l'hôtel, je contacte l'association de commerce équitable située à Yogya à qui je souhaitais rendre visite pour en apprendre un peu plus sur leur activité. Malheureusement, la personne qui me répond ne parle pas anglais, et j'ai la mauvaise suprise de découvrire qu'ils ont déménagé en regardant sur leur site internet, et qu'ils ne sont plus dans le centre de la ville mais bien plus loin. Je suis déçue car ça me tenait à cœur d'aller les voir, mais je ne sais pas comment on peut y aller sans être motorisés, et surtout comment communiquer avec eux une fois là-bas si la personne de garde aujourd'hui ne parle pas anglais. On annule donc cette visite, c'est bien dommage. A la place, on commence à préparer un petit colis à destination de la France. Puis on part à la poste. Je pense que le colis indonésien restera dans les annales ! En effet, les paquets sont faits « sur mesure », et c'est peu dire ! Le petit monsieur découpe un carton, l'adapte à notre contenu, puis l'enroule dans un tissu type sac de riz, et le coud tout autour du carton ! C'est artisanal et très joli, ça mérite pour la peine une petite photo !
Sur le chemin du retour qu'on fait encore à pied malgré les incessantes propositions des Becaks, on s'arrête pour acheter des petits beignets tout juste cuits, et on achète aussi quelques nooddles et des fruits pour se faire un petit repas devant notre chambre, on aime bien faire ça, ça change un peu du resto et c'est bien bon !
Dimanche 21 Juillet
Aujourd'hui, nous allons enfin pouvoir visiter le Kraton, qui est le nom indonésien pour dire «palace». En l'occurrence, il s'agit du palais du sultant, son principal lieu de résidence, et de tout le quartier de façon plus générale.
Les gardes et guides du kraton sont des retraités qui revêtent le costume traditionnel et portent un long poignard (« kriss »).
Tous les bâtiments du kraton ne se visitent pas, mais la plupart ont été reconvertis en musée. De nombreux objets sur la vie javanaise y sont visibles, ainsi que des explications sur la vie des sultans, notamment sur les cérémonies, qui rythment tous les temps forts de leur existance: cérémonie avant le mariage, cérémonie du mariage, cérémonie du premier enfant, cérémonie de l'allaitement, etc. A chaque cérémonie correspond une façon de s'habiller, avec du tissu très reconnaissable que l'on appelle « Batik », du nom de la technique d'impression manuelle traditionnelle.
C'est assez intéressant, on passe au moins deux heures à visiter tous les bâtiments et à lire toutes les informations. Ensuite on part acheter la petite guitare que Joël a repéré hier en chemin. Je suis contente pour lui, ça lui manque énormément de ne pas jouer, et on ne la paie vraiment pas cher. On sait que ce n'est pas la guitare du siècle, mais ça lui permettra déjà de s'amuser un peu avec. Ensuite, on négocie avec un becak pour qu'il nous emmène au marché des oiseaux. En effet, les indonésiens sont fans des oiseaux, ils en ont tous chez eux, et on voit d'ailleurs souvent des gens circuler en scooter avec des cages sur leur dos
Arrivés sur le marché, on découvre un espèce de Jardiland géant, où ça piaille dans tous les sens ! Il y a des oiseaux de toutes les couleurs, de tous les pays, et très peu de touristes ont fait le déplacement, le marché est plein mais essentiellement d'indonésiens.
Il y a aussi d'autres animaux : des chiens, des chats, des poissons et quelques trucs un peu plus farfelus comme des poussins de toutes les couleurs et des coquillages peinturlurés en « Angry Birds », en pandas ou « mickey mouse » !
Bref, c'est un peu n'importe quoi ce marché, surtout quand on voit l'état de certains animaux (j'ai reconnu des loriquets arc-en-ciel, ces sortes de perroquet que l'on trouve en parfaite liberté en Australie, sauf qu'ils étaient tout abimés les pauvres), du coup on ne traine pas trop non plus et on rentre à l'hôtel pour profiter de la piscine avant de partir demain en direction des volcans Bromo Ijen.
Dans l'après-midi, Joël fera un aller retour sur le marché où il a acheté sa guitare pour la changer car il a remarqué trop tard un gros défaut sur celle qu'il a avait acheté et qui l'empechait de jouer un minimum. Le reste de la journée se termine tranquilement, on prépare les sacs et dodo!
Lundi 22 Juillet
C'est le départ ce matin pour nos 3 jours d'excursion, qui seront surtout deux jours d'excursion car le premier ne sera que de la route ! Nous roulons toute la journée jusqu'au soir, ça fera en tout plus de 11h de route ! Avant de grimper la route du Bromo pour nous laisser à l'hôtel, les chauffeurs nous déposent tous dans les bureaux du tour groupés, pour que nous soyons redispatchés dans les différents hôtels (il y avait plusieurs options d'hôtels selon les budgets). On a un peu l'impression d'être du bétail, et puis l'organisation est un peu merdique il faut le dire. On nous donne d'abord des explications sur le déroulement de l'excursion demain, ça c'est bien (un peu bordélique le tableau, mais bon, compréhensible quand même avec l'explication qui va avec!)
Ca se gate après lorsque certains doivent payer des choses manquantes au tour qu'ils ont acheté, comme par exemple la montée du Bromo en Jeep ou la vue panoramique sur les volcans (ouf, nous y'avait déjà tout inclus dedans, mais sérieux, ils pourraient pas vendre à tout le monde la même chose?!). Nous sommes au moins 40 agglutinés dans un petit bureau et dehors dans la rue, c'est un peu le bin's, on a aucune idée de quand on va repartir, à quelle on va arriver, à quelle heure on va manger, est-ce qu'on va manger d'ailleurs ? Bref, chacun fait sa life du mieux qu'il peut, nous on achète un peu quelque chose au cas où il n'y aurait rien à manger là-haut (on a encore une heure de route après les 10 premières), et on s'occupe en attendant qu'on nous dise enfin de repartir.
Sans toujours aussi peu de communication et une heure et demi après, on décolle enfin pour la dernière heure de montée pour rejoindre le pied du volcan. On dort ce soir dans un petit village à quelques kilomètres seulement du cratère, et on sent que ça se rafraichit serieusement au fur et à mesure qu'on monte. Quand on sort du bus, on a perdu facilement une dizaine voire une quinzaine de degrés, on a intérêt de se couvrir demain matin ! L'hôtel est sympa, il y a même l'eau chaude, ouf ! On avait peur de devoir prendre une douche froide par ce froid ! On a de la chance aussi, le resto de notre hôtel nous a attendu, on peut manger un bout (dans certains hôtels, il n'ont rien eu du tout tout était fermé!). On part se coucher tout de suite après manger vers 23h car demain matin on se lève à 3h du matin, la nuit va donc être courte et les émotions fortes !
Mardi 23 Juillet
Après une courte nuit, nous sommes prêts et super motivés pour attaquer la visite du volcan Bromo. Avant l'ascension du cratère, nous partons en jeep en direction d'un point de vue qui permet un panorama superbe sur le volcan Bromo, et deux autres volcans alentour, les volcans Tengger et Semeru. Pour la suite du récit sur les volcans, je vous laisse voir ici avec Joël.
Après cette belle matinée, nous reprenons la route en direction du volcan Ijen. Le trajet est d'environ 7h. En chemin, le bus nous arrête dans un restaurant, cher et pas bon (au vue de la cuisine et ce qui nous a été rapporté après) mais nous avons été prévoyants avec Joël et nous avons pensé à acheter un casse-croute, le célèbre pain de mie-toastinettes au fromage, qui nous aura bien dépanné sur Java depuis notre arrivée ! En plus, on peut aller manger au bord de l'eau, ça fait plaisir.
En fin de journée, après un fin de route caillouteuse sur les pentes du volcan, nous arrivons enfin à l'hôtel, l'un des rares au pied du volcan. Il n'est pas super, pas aussi bien que celui de la veille, et là encore, les prix du resto sont abusés. On est quelques français à trouver ça trop cher, et on se met à la recherche d'un autre warung ou restaurant aux alentours. Mail il n'y a rien ! Du coup, un habitant nous propose de venir manger un Nasi Goreng (riz sauté, plat national indonésien) chez lui, que sa femme va préparer, moyennant un peu d'argent bien-sûr. Nous acceptons, et nous voilà partis avec un autre couple de français chez des locaux, à même le sol dans le salon, à manger un excellent nasi goreng préparé rien que pour nous par des locaux, qui se font un peu de blé comme ça et tout le monde est content !
On rentre se coucher très tôt (20h), ben oui la nuit va être encore plus courte que la dernière, car le RDV pour ceux qui ont décidé d'aller voir les Blue Fire (=souffre en combustion qui fait des flemmes bleues dans la nuit) est à 1h du matin ! Ouïe ça va piquer!
Mercredi 24 Juillet
Nous nous levons avec Joël à minuit et demi, après quelques petites heures de sommeil. C'est largement suffisant pour se laver les dents et s'habiller, les petits déj nous sont donnés dans une boite à emporter. Nos petits sacs à dos sont prêts de la veille, mais pas nos gros sacs car comme hier, nous pensons repasser par l'hôtel après la visite du volcan. Et ben non ! 10 minutes avant le départ, on apprend que nos gros sacs doivent être chargés dans le bus, super, merci de nous avoir prévenu ! Un peu énervés par le manque d'organisation, on range en deux temps trois mouvements nos affaires, et on part sous la pluie dans le bus pour le départ de la randonnée. On espère que la pluie va se calmer, sinon ça va être mal barré cette histoire de blue fire ! Ouf, la pluie s'arrête lorqu'on arrive au pied du volcan. Et pour la suite de l'histoire, je vous laisse avec Joël ici.
Après cette fantastique visite qui restera comme l'un de nos coups de cœur de l'Indonésie, et notre volcan préféré jusque là, nous reprenons le bus en direction du ferry pour Bali. Il n'y en a que pour deux heures de route même pas, et nous sommes lachés à Ketapang. Ca yeh, le tour de 3 jours se termine et nous sommes de nouveau libres ! Lol. La traversée pour aller jusqu'à Bali ne dure que ¾ d'heure, le bâteau est confortable et le trajet passe très vite. On voit de loin des petites plages paradisiaques, avec de l'eau turquoise, ca yeh, on arrive sur Bali!
Mais nous n'allons pas rester très longtemps sur l'île de Bali pour cette fois, nous ne restons que 5 jours. En effet, nous devons être au plus tard lundi à Sengiggi sur l'île de Lombok qui est le point de départ de notre croisière de 4 jours, donc il ne faut pas chômer pour tout resdescendre. On a quand même décider de s'accorder un peu de temps libre sur Lovina, une petite station balnéaire au nord de Bali. Dès notre arrivée sur la terre ferme, on sent qu'on a changé d'île : tout le monde nous demande où l'on va, si on veut acheter ci ou ça, ça nous étonne beaucoup dans un premier temps, puis ça nous gonfle carrément ! On n'avait pas l'habitude d'être autant sollicités sur Java, et ça ne avait pas manqué ! Après 2h de route en shuttle bus (...), nous arrivons à Lovina et prenons un petit hôtel qu'un rabatteur nous propose. On ne tarde pas à se coucher, on est en plein décalage horaire avec tous ces réveils matinaux, demain ça sera grass' mat' !
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Date: 28/08/2013