Xian, franchement pas fans alors que Jiuzhaighou, whaouuuu!

21/05/2013 15:42

Samedi 11 Mai

Ce matin, nous rangeons toutes nos affaires en attendant la venue du chauffeur de tuc-tuc qui doit nous amener au point de RDV avec le bus. En effet, comme il n’y a pas de bus direct de Pingyao vers Xian, l’auberge a un arrangement avec une compagnie de bus qui passe par Pingyao pour aller à Xian mais sans rentrer dans la ville. Du coup, le point de RDV c’est…l’entrée d’autoroute ! Le chauffeur de l’auberge est à l’heure et attend avec nous à l’entrée de l’autoroute. Les deux autres français font le même voyage que nous. Le bus est propre et pas trop rempli, cool le voyage va être relax. On prend nos aises et on s’occupe pendant les 6h en dormant, mangeant, lisant, ou en écrivant le blog… !

 

   

 

Nous arrivons aux environs de 19h à la gare de Xian, mais la gare routière où nous arrivons n’est même pas sur le plan, alors comment faire pour rejoindre nos hôtels respectifs ? Bien-sûr, tous les taxis nous sautent dessus, mais nous nous renseignons pour les bus, ça sera forcément moins cher. Finalement, on se retrouve tous les 4 dans un bus bondé, pendant au moins ¾ d’heure, sans être sûrs de l’avoir pris dans le bon sens…Finalement c’est le soulagement lorsqu’on passe les remparts de la ville, magnifiquement éclairés, et que nous arrivons à pied jusqu’à la tour de la cloche en plein centre-ville, elle aussi superbement éclairée.

 

                          

 

Nous faisons le check-in de l’hôtel, allons manger vite fait un bout et rentrons nous coucher, épuisés par ce voyage et surtout par la dernière heure de bus dans la ville.

 

Dimanche 12 Mai

Aujourd’hui, nous avons décidé de consacrer notre journée à la visite de Xian. Mais les visites étant relativement chères (comme partout en Chine), nous avons choisis minutieusement ce que nous voulions visiter, ou pas. Joël avait envie de voir un temple à l’extérieur de l’enceinte fortifiée, alors c’est parti. Nous passons d’abord devant la tour de la cloche de jour.

 

       

 

Puis nous partons à la recherche d’un petit déj sympa, et prenons le même bus qu’hier mais dans l’autre sens pour sortir des remparts. En route, on confirme la première impression d’hier : il y a trop de monde, et trop de magasins pour nous qui détestons ça! A l’intérieur de l’enceinte, sur les grosses artères, il n’y a QUE des magasins sur des kilomètres et des kilomètres. Il ne s’agit pas de petites boutiques, mais plutôt de toutes les grosses enseignes chinoises, européennes et américaines, avec 3 millions de chinois à la ronde dont la passion c’est justement de faire du shopping.

 

                            

 

C’est certainement pour ça que lorsqu’on arrive au temple taoïste des Huit Immortels, on adore ! Le temple semble isolé du reste du monde, et nous apporte un sentiment de sérénité et de bien-être que nous n’avions pas ressenti lors des autres visites de temples.

 

 

Ce temple est habité par une communauté paisible de moines arborant leurs traditionnels chignons. C’est d’ailleurs pour les voir que Joël voulait tant visiter ce temple.

 

                                        

 

A la sortie se trouve un marché aux puces où nous flânons un peu, ainsi qu’un marché de fruits et légumes, où nous réussissons à prendre en photo les fameux œufs de cent ans, que nous n’avons pas osé gouter jusque-là. Ce sont des œufs de cane conservés pendant 100 jours dans un mélange d’argile, de paille hachée et de chaux vive. Après ce laps de temps se produit une réaction chimique, le jaune et le blanc se mêlent et prennent une teinte verdâtre translucide. Sur le marché, il y a aussi des fabricants de pates, des « bouchers », etc.

 

      

 

Après cela, Joël décide de rentrer à l’hôtel, un peu fatigué par tout ce monde, et moi je pars visiter le quartier musulman, qui se trouve juste derrière la Porte des Tambours (la soeur jumelle de la Tour de la Cloche). Ce quartier est habité par la communauté des Hui, c’est-à-dire des musulmans chinois, que l’on reconnait facilement grâce à leur petit chapeau blanc.

 

                             

 

Là encore, le quartier est plein à craquer de monde, je flâne dans les petites échoppes qui ressemblent comme deux gouttes d’eau aux bazars orientaux, puis je mange des raviolis chinois dans un petit resto.

 

       

       

 

Après une vaine tentative d’assister à un concert de tambours qui a lieu à certaines heures dans la tour du même nom, je rentre moi aussi à l’hôtel me reposer de la chaleur quasi étouffante de ce début d’après-midi. Nous ressortons en fin d’aprem à la recherche d’un resto indiqué dans le routard que nous ne trouverons jamais, car une nouvelle fois, le quartier a été détruit ! Sacrés chinois, vous ne pouvez pas laisser quelques quartiers sans tout détruire sur votre passage ?! Bref, c’est un peu aigris que nous continuons à marcher, marcher, marcher pour trouver un autre resto dans ce quartier rempli de grands magasins….ggrrrr bien sûr il n’y a rien ! Morts de faim et de chaleur, nous atterrissons finalement dans un fast food chinois qui ne sert que du poulet, genre KFC chinois, mais avec le choix entre le riz et les frites. Nous prenons les deux, on a trop faim!

 

     

 

Pour essayer d’arranger notre soirée qui a mal commencé, nous cherchons le petit marché de nuit qui ne se trouve pas très loin de là où nous sommes…mais devinez quoi? Tout le quartier a été rasé, comme par hasard ! Bref, on abandonne, et on rentre bredouille à l’hôtel, et surtout un peu blasés par la ville de Xian. On va prendre notre bière gratuite au bar de l’auberge et on va se coucher. Demain est un autre jour, on part pour l’armée enterrée de l’empereur Qin.

 

                                   

 

Lundi 13 Mai

Le gars de l’hôtel nous explique comment nous rendre par nos propres moyens jusqu’au site de l’armée enterrée « terra cotta » comme y disent (=terre cuite). Il fait encore très chaud aujourd’hui, un bon 35°C au minimum, si ce n’est plus. Au bout d’une heure, nous arrivons et mangeons un bout avant d’attaquer « THE » visite.

 

                                                         

 

Pour ceux qui ne connaissent pas, (mais bon, va falloir sortir un peu de chez vous quand même ! lol), l’armée enterrée est un des sites les plus touristiques du monde, et classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette armée de soldats de terre cuite a été construite sur ordre du premier empereur de Chine, il y a de cela 22 siècles ! Dans son délire de toute puissance, il voulait s’entourer d’une armée destinée à le protéger pour l’éternité. C’est pour ça qu’il réquisitionna tous les artisans de son royaume pour qu’ils lui construisent cette armée qui l’accompagnerait dans son tombeau. Les statues sont de taille humaine, elles ont toutes un visage différent et des détails incroyables, comme des chaussures anti dérapantes, ou des cheveux magnifiquement tressés.

 

        

 

Et ce n’est qu’en 1974 qu’un paysan voulant creuser un puits découvrit ce site archéologique. Le site comprend 3 fosses et un bâtiment à visiter. Nous décidons de commencer par le moins impressionnant pour garder la magie de la fosse N°1 pour la fin. Nous commençons par le bâtiment des chars, qui abrite deux chars de bronze retrouvés tout prêts du tombeau.

 

                                   

 

Puis la fosse N°3 et N°2, qui abritent des soldats de terre cuite en plus ou moins bon état. Pour info, la fosse N°2 avait été pillée par un autre empereur qui fit récupérer toutes les armes des soldats de terre cuite. Et oui, les armes étaient réelles !

 

   

 

Finalement, nous entrons dans le hangar qui protège la fosse N°1…whouaou !

 

                         

                         

                         

 

La forte affluence gâche un peu la magie du lieu. Malgré tout, se trouver face à toutes ces statues alignées, pleines de rage dans les yeux et prêtes au combat est très impressionnant. Certaines statues sont toujours en cours de reconstruction. On peut même voir les archéologues entrain de reconstituer les puzzles de terre cuite.

 

 

Après cette magnifique visite (mais qui ne nous a pas non plus ébloui, à notre grand regret, surement à cause du monde), nous rentrons à l’hôtel en attendant l’heure d’aller à l’aéroport. Nous allons plus exactement au bar de l’hôtel car nous n’avons plus de chambre (nous devenons les rois du squattage !). Nous profitons une dernière fois de la vue sur la tour de la Cloche.

 

                                            

 

Nous sommes contents de partir de Xian, nous n’avons pas aimé cette ville et pour la première fois depuis notre arrivée, nous sommes saoulés par les chinois, trop nombreux, qui courent tout le temps, qui crachent partout et qui vous passent devant dans les files d'attente sans aucun scrupule.

 

La décision de prendre un avion pour nous rendre à Jiuzhagou, a été prise à notre arrivée à Xian. L’idée d’enchainer un train de 10H + un bus de 9h dans la montagne ne nous enchantait guère, surtout quand on a appris que le vol coutait seulement 100€ par personne.

 

Du coup pour compenser nos envies de luxe, on a décidé de squatter la nuit à l’aéroport étant donné que le vol est à 7h30 du matin. On ne sait pas trop si on va pouvoir rentrer à l’aéroport et y rester, mais on rencontre deux chinoises super sympas dans la navette qui ont l’intention de faire pareil que nous. Elles nous guident jusqu’aux chaises de l’aéroport où nous passerons la nuit tous ensemble, après un petit encas gentiment offert, voir  cet article       pour plus de détails. L’aéroport est vide, l’aventure est drôle, on a bien rigolé !

 

          

 

Mardi 14 Mai

Joël n'a pas beaucoup dormi cette nuit, mais moi, j’ai bien dû dormir 4-5h d’affilée, ça fait du bien. Il y a deux vols pour Jiuzhaighou ce matin, le nôtre décolle à 7h30. Nous attendons sagement à la porte d’embarquement, nous sommes largement dans les temps, normal, on a dormi là ! Oui mais à 7h10, nous n’avons toujours pas embarqué…bizarre…lorsque j’entends un message en anglais disant que c’est le dernier appel pour les passagers du vol à 7h30 ! Mince, on s’est trompé de porte d’embarquement, celle où on attendant, c’était pour le 2ème vol ! On court jusqu’à la bonne porte d’embarquement, ils n’attendaient que nous pour clôturer! Ouf, c’était moins une ! Ca aurait été un comble quand même de rater le vol pour lequel on a dormi à l’aéroport !

 

                                               

 

Le vol se passe à merveille, bravo China Eastern, très bonne compagnie aérienne. Une heure de vol nous sépare de la montagne, l’aéroport est à 3000 mètres d’altitude quand même. Le commandant de bord annonce 5°C au sol, et contre toute attente…nous sommes trop contents ! Oui c’est un peu fou, mais après la chaleur étouffante de Xian, et 2 semaines de villes chinoises, nous sommes ravis de retrouver la fraicheur et les grands espaces. A l’arrivée, tout le monde enfile sa grosse veste comme s’il faisait -10°C dehors, c’est super drôle. Nous faisons pareil d’ailleurs, comme si on avait oublié que 5°C, c’est pas si froid que ça.

 

                                      

 

On est super excités, enfin surtout moi, Joël se remet doucement de sa nuit blanche. On monte dans la navette qui nous amène à Jiuzhagou, les paysages sont magnifiques, le chauffeur roule doucement (à la chinoise quand même, mais la vitesse en moins), nous tombons sur de nombreux villages tibétains, et oui, nous sommes aux portes du Tibet! On croise de nombreux drapeaux de prière tibétains qui portent bonheur car selon les croyances, les prières sont caressées par le vent qui les disperse dans l’espace et les transmet aux dieux...que c'est beau! Il y aussi pleins de yaks, un animal qui ressemble à la vache, mais qu'on ne trouve que par ici.

 

     

 

On arrive à l’hôtel que nous avons trouvé sur internet par hasard. Il est tout neuf, et nous avons l’impression d’être les premiers clients ! Du coup tout le monde est au petit soin pour nous, et la chambre est nickel chrome, ça fait plaisir. Après un petit repas préparé spécialement pour nous par le staff de l’hôtel, et une bonne sieste, nous partons en repérage pour demain afin de savoir où prendre les tickets pour l’entrée du parc sans perdre de temps demain matin. Nous passons par un petit marché où nous craquons pour des nouilles froides délicieuses et des brochettes de viande.

 

                                            

 

Nous sommes déçus de voir que le marketing à outrance des chinois ne les lâche pas, même à la montagne. Nous sommes redescendus à 2200 mètres d’altitude depuis l’aéroport, mais là-bas comme ici, comme dans les villes, il y a des grands écrans, des panneaux publicitaires géants, et des magasins en veux-tu en voilà.

 

       

 

Après le repérage, nous rentrons nous coucher tôt, une grosse journée de marche nous attend demain.

 

Mercredi 15 Mai

Nous arrivons à l’ouverture du parc pour profiter un maximum de l’entrée qui est à 35€ par personne quand même. La vallée de Jiuzhaighou forme un Y, nous avons l’intention de visiter la branche droite du Y (la vallée de Rezegou) + la jambe du Y (la vallée de Shuzhenggou). L’organisation est à la chinoise : pour ne pas fatiguer ces dames qui parfois portent des talons, il y a des bus qui vous emmènent tout en haut, et que vous pouvez aussi prendre où vous voulez quand vous voulez au milieu du parcours. La Montagne comme on ne la connait pas quoi ! Enfin après tout, pourquoi pas, la totalité du parcours que nous souhaitons faire représente 18 + 14 kilomètres, alors en descente, ça sera déjà très bien. Et puis les bus sont mignons :-)

 

                                             

 

Les conducteurs de bus conduisent comme des fous dans la montagne, et sur les écrans défilent en chinois des explications sur la vallée. Il pleuviote, nous regardons les paysages à travers les vitres, et nous avons hâte d’arriver en haut pour pouvoir en profiter « en vrai ». Arrivés en haut, on nous informe que le sentier est fermé et qu’il faut redescendre une partie du trajet en bus…alors pourquoi nous avoir emmené tout en haut ?! Bref, on redescend en bus, mais trop bas à notre gout, on râte pleins de trucs, ggrrrr ! Ca nous énerve, du coup une fois lâchés par le bus, on commence à tout remonter à pied ! Jusqu’à qu’on se rende compte au bout de 3 kilomètres que oui, le chemin est bien coupé, on ne peut pas aller plus loin...têtus de français qui aiment pas qu’on leur impose des trucs ! On commence donc la descente qui se fait sur des planchers de bois qui longent les lacs et traversent les forêts. C’est assez pratique, et le paysage est magnifique.

 

 

On arrive au premier lac, le lac des pandas. Trop beau! S’en suivent de nombreux autres lacs aux noms évocateurs tels que le lac miroir, le lac aux cinq couleurs, le lac du tigre, etc….

 

                     

                                 

                                 

                   

                                

 

Puis des cascades, impressionnantes, comme la cascade des perles.

 

 

C’est drôle de voir que certains chinois et chinoises font tout le chemin en bus à l’intérieur du parc parce qu’ils ne sont pas équipés pour marcher. En effet, ils et surtout elles sont venues en petite robe et petites chaussures pour faire des photos de top modèles devant les lacs turquoises.

 

                                                      

 

Nous continuons le trajet, les kilomètres parcourus commencent à se faire sentir dans nos jambes, nous faisons une pause casse-croute, même au milieu de la montagne, vous trouverez toujours quelqu’un pour vous vendre des nouilles déshydratées et vous proposer de l’eau bouillante pour les faire cuire.

 

Après encore quelques kilomètres de marche, quelques nouveaux lacs et quelques nouvelles cascades, nous arrivons au premier village tibétain du parc qui s’appelle « Shuzheng ». En effet, « Jiuzhai » signifie « neuf villages », car neuf villages tibétains se trouvent dans la vallée de Jiuzhaigou, à l’intérieur du parc. Nous trouvons le village très joli, mais un peu trop commercial à notre goût, il n’y a que des petites boutiques et tout est prévu pour que le chinois dépense un maximum.

 

 

Nous terminons la visite du parc par un village tibétain beaucoup moins touristique, il n’y a que des maisons très joliment décorées, et aucun chinois ne se balade dans les rues. Ca nous va. Nous avons eu droit à quelques sourires de tibétains, et cela a suffi pour terminer cette magnifique journée en beauté.

 

Jeudi 16 Mai

Nous sommes à l’heure pour partir de l’hôtel, nous avons un bus à 7h30 qui nous amène à Songpan, un village fortifié tibétain. Il ne doit y en avoir que pour 1h de route, finalement ce n’est qu’au bout de deux heures que nous arrivons. En chemin, nous croisons quelques jolis ponts et villages, et dans le bus, un homme jette régulièrement un tas de papiers de toutes les couleurs à travers la fenêtre, il s’agit de mini drapeaux de prière qu’il jette à chaque passage de col, car un passage de col représente une renaissance selon le bouddhisme tibétain.

 

                                 

 

A notre arrivée, une jeune femme nous accueille avec un grand sourire: « Bienvenue à Songpan ». Ah ça fait plaisir de ne pas être harcelé dès notre arrivée comme d’habitude! Elle nous demande gentiment si nous savons déjà où dormir, et nous explique qu’elle vient d’ouvrir une auberge, elle a déjà un resto qui est bien noté dans les guides de voyage. Il s’agit d’Emma, elle est effectivement notée dans notre guide du routard, c’est donc en toute confiance que nous la suivons. Elle est adorable, elle nous donne pleins d’indications et nous posons nos affaires dans notre chambre.

 

Après une petite sieste, (ben oui on est crevés avec tous ces transports !), on part manger au resto d'Emma. Joël commande un hamburger à la viande de yak...miam miam! La viande a un gout trés fort, un peu comme le chevreuil ou le sanglier. Beaucoup de tibétains ont des élevages de Yak. Ensuite, on part faire un petit tour en ville. Malheureusement, le temps ne s’est pas trop arrangé depuis la vallée de Jiuzhaghou, il fait toujours frais, avec beaucoup d’humidité dues aux averses régulières. Mais il s'est arrété de pleuvoir quand on sort, ouf. Pleins de commerces bordent les rues, notamment beaucoup de boutiques qui vendent de la viande  de Yak.

 

 

En s’approchant de l’enceinte fortifiée, nous faisons un autre constat, il y a beaucoup plus d’enfants ! Nous en avons croisé 5 sur 200 mètres, cela nous fait bizarre car nous n’avons plus l’habitude depuis que nous sommes en Chine, où la politique de l’enfant unique est toujours en vigueur (avoir un deuxième enfant est autorisé dans certaines villes, mais la famille doit payer une pénalité pour légaliser la naissance, environ 300€-500€). Après nous être renseignés, nous savons que ces villages tibétains ne sont pas concernés par cette loi, comme d'autres minorités du pays, c'est donc pour ça qu'il y a tant d’enfants qui courent partout, et ça fait plaisir.

 

 

A l’entrée de l’enceinte, quelques statues, et de nombreuses petites boutiques où il fait bon se balader. Nous observons les gens et les coutumes, nous avons presque le sentiment d’être dans un autre pays. Nous achetons quelques trucs sur le marché, puis nous rentrons manger au resto d’Emma où nous passerons toute la fin d’après-midi à échanger avec d’autres voyageurs de passage. Nous partons nous coucher tôt, un bus nous ramène à la ville demain matin à 6h30.

 

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Date: 18/06/2013

Par: claire la zobs

Sujet: le tibet!

Super de découvrir une ville de Chine où nous n'étions pas allés! Effectivement, on se croit totalement au Tibet, ça a du vous faire du bien tout ce calme...Je file lire la suite pour rattraper tt mon retard car depuis notre retour on a pas une minute!!!Profitez car le retour c'est mojns sympa!!! biz!

Date: 31/05/2013

Par: Alain et Marie Claude Cournon

Sujet: coucou

Que c'est beau !! tous ces paysages font rêver ... là vous êtes vraiment dans le dépaysement ! mais comme tu racontes bien votre voyage, nous avons l'impression d'être avec vous tout au long de ce périple.
Bonne continuation pour la Malaisie et bizzzzzzzzz de nous deux.

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