Woofing en NZ du Lundi 16/12/13 au Vendredi 27/12/13

06/01/2014 12:23

Le contexte

Le « Woofing » correctement orthographié « Wwoofing » signifie « Willing Workers On Organic Farms ». C'est un système qui permet à n'importe quelle personne de travailler dans une ferme en échange du couvert et du logis. Nous en avions entendu parler car de nombreux voyageurs utilisent ce système pour voyager moins cher et rencontrer des locaux. Nous avions envie d'essayer, et comme il nous fallait attendre notre départ pour le réveillon du jour de l'an à Sydney sans dépenser trop de sous en NZ, c'était l'occasion!

 

                                                                   

 

Le décor

Nous avons choisi la ferme de Julia, qu'elle a appelé « Robinwood » (=Robin des Bois !), car nous voulions travailler avec des animaux, et elle en a pleins : plusieurs moutons, 3 agneaux, 1 chèvre, plusieurs cochons, 1 vache, 3 lamas, des poules, des canards, un chien et deux chats !

 

 

Nous avons aussi choisis de lui envoyer une demande car nous voulions passer les fêtes de Noël dans un environnement familial et sur l'annonce, elle précisait qu'elle avait deux jeunes garçons. A notre arrivée, nous avons été un peu déçus, car l'environnement familial n'était pas vraiment là. Julia est divorcée de son ex mari et a la garde de ses enfants une semaine sur deux. De plus, ils sont bien plus grands aujourd'hui que sur les photos de l'annonce, l'un d'eux est un jeune ado que nous n'avons quasiment pas vu car il est resté enfermé dans sa chambre tous les jours (contrairement à l'autre plus jeune et un peu foufou qui aimait bien venir jouer discuter avec nous).

 

                   

 

Mais ce qui nous a le plus déçu, c'est que nous voulions vivre une expérience avec des fermiers qui nous montrent leur métier. Nous voulions nous sentir utiles en les aidant au quotidien. Or dans cette ferme, c'était « l'usine des woofers », nous étions 11 à notre arrivée! Pour couronner le tout, Julia est thérapeute et part tous les jours au travail, les woofers sont donc seuls à la ferme toute la journée. Elle rédige avant de partir une liste des actions à réaliser en toute autonomie. Seule sa maman qui vit avec elle et qui part un peu plus tard le matin, explique aux woofers ce qu'il faut faire dans le détail. Bref, on était loin de l'expérience de partage à laquelle on s'attendait, surtout les premiers jours. C'était aux woofers d'expliquer aux autres woofers ce qu'il fallait faire, et les plus anciens n'étaient pas forcément disponibles. En plus, tout le monde observait tout le monde, et on n'aimait pas bien ça.

 

Cependant, les choses se sont améliorées lorsque Julia était en vacances (de son job de thérapeute). Elle était là pour nous donner des instructions « en direct » et pour nous montrer des choses intéressantes. Le niveau d'activité était également plus intense, parce que sinon, ça glandouillait pas mal quand on était tous seuls et que la liste n'était pas assez fournie pour donner du job à tout le monde !

 

Les gens de le ferme

Julia est d'origine britannique, elle est venue vivre en NZ avec son mari et ses parents il y a 17 ans pour fuir le gouvernement Thatcher. C'est une femme très ouverte d'esprit, qui aime les autres et qui aime partager. Elle est un peu excentrique aussi, rit très fort et aime la bonne bouffe et l'alcool! Elle est très à l'écoute et n'utilise pas le woofing pour abuser du système, mais vraiment pour rencontrer des gens. C'était un vrai plaisir de travailler avec elle (quand elle était là) et d'en apprendre plus sur la gestion d'une ferme.

 

                                

 

Shirley est la maman de Julia, elle a perdu son mari il y a quelques années, et vit sous le toit de sa fille depuis que le tremblement de terre de 2011 a mis à mal sa maison (elle la loue maintenant car elle ne souhaite plus y vivre mais ne peut pas la vendre non plus). Elle est britannique, et contrairement à Julia, cela se ressent beaucoup dans sa manière d'être. Elle fait « précieuse » mais ne l'est pas pour autant quand il faut mettre la main à la patte ou plutôt, les bottes aux pieds ! Elle a tendance à infantiliser les woofers qui viennent travailler chez sa fille dans le but de leur expliquer correctement ce qu'ils doivent faire et comment le faire. Comme les woofers sont pour la plupart très jeunes, elle est obligée de leur expliquer qu'il faut débarrasser après avoir manger, ranger le lave-vaisselle quand il est propre, et vider les poubelles quand elles sont pleines, mais c'est une évidence pour nous qui ne vivons plus chez nos parents depuis longtemps ! En tous cas, c'est une femme sous ses airs sévères qui est très attachante, et qui est beaucoup plus relaxe qu'elle en a l'air (« si vous n'avez plus de travail à faire sur la liste en fin de journée, pas de souci, détendez-vous! »).

 

                       

 

Quand nous sommes arrivés, nous étions 11woofers en tout. Il y avait :

  • 3 chinoises

  • 3 allemands

  • 1 anglais

  • 1 espagnol

  • 1 japonais

 

Jonny l'anglais était très apprécié pour son travail. Ca faisait 3 mois qu'il était là, donc il connaissait bien le job ! Il est parti en milieu de première semaine. Pareil pour l'espagnol Ander que nous n'avons pas beaucoup connu.

 

                                  

 

Nous avons bien accroché avec les chinoises avec lesquelles nous avons beaucoup parlé de notre expérience en Chine. Elles étaient super contentes de parler de leur pays et très fières de savoir que nous avions beaucoup aimé notre voyage là-bas. En plus, nous avons même visité la ville d'où elles viennent, Chengdu, autant vous dire qu'elles étaient aux anges !

 

                  

 

Enfin, nous avons passé la totalité de notre séjour avec Kengo le japonais, Clara, Raphael et Natalie les allemands. Nous n'avons pas beaucoup accroché avec Kengo qui avait un caractère assez solitaires et mystérieux, et qui jugeait également beaucoup le travail que les autres faisaient, ou pas. Il travaille plus en fonction des horaires qu'en fonction du travail à faire. S'il n'y a plus rien à faire à 16h, il faut absolument trouver un truc à faire jusqu'à 17h. En revanche, après 17h, c'est plus l'heure ! Nous fonctionnons différemment, tant qu'il y a du job, on bosse (on a finit un soir à 22h!), si yen a plus, ben yen a plus !

 

                                     

 

Concernant les allemands, nous avons mis plus de temps à les apprécier que les chinoises, mais au final, nous avons passé de super moments avec eux, en particulier les fêtes de Noël. C'était super d'être entourés par d'autres personnes qui, elles aussi, sont loin de leur familles mais qui voulaient quand même passer de joyeuses fêtes.

 

                      

 

Nos missions

Nos missions chaque jour étaient écrites sur une note laissée sur la table, mais qui n'était pas toujours très bien écrite. Il fallait déchiffrer l'écriture, ensuite comprendre l'anglais, et enfin savoir comment réaliser la mission...du costaud quoi ! Chaque matin donc, on faisait une petite réunion tous ensemble pour comprendre la note puis pour se répartir le travail.

 

                                  

 

Le travail pouvait être en intérieur comme en extérieur. A l'intérieur, il s'agissait surtout de faire le ménage, divers entretiens, ou même de la décoration (pour les fêtes!). Il fallait également que tous les soirs, nous fassions à manger pour les autres, chacun à notre tour. Et ben c'est loin d'être facile de faire à manger pour 12 personnes avec un frigo qui n'a pas été rempli par vous et du matériel qui n'est pas le votre ! Mais on s'en est bien sorti avec Joël.

 

 

A l'extérieur, les tâches étaient plus variées : débroussaillage du jardin potager (sinon pour voir qu'il y avait un jardin potager sous les mauvaises herbes, il fallait être devin!), réparer des barrières endommagées, donner à manger et à boire aux animaux (vérifier l'eau toutes les deux heures, et déplacer la chèvre pour qu'elle ait toujours des herbes hautes par exemple), tondre la pelouse, débarrasser le garage, aller faire des courses, ramasser du bois pour le feu, etc. Nous, on a bien aimé donner le biberon aux agneaux et à manger en général aux animaux, créer des barrières ou aller chercher du matériel en ville.

 

 

Je suis par exemple aller chercher avec Natalie de la sciure de bois dans un magasin spécialisé pour la mettre dans l'enclos d'un cochon qui allait mettre bas. La sciure a été installée dans la remorque avec un tracteur-pèle par le marchand, je ne savais même pas que ce genre de magasin existait ! Et quelques jours plus tard, un premier bébé cochon était né ! (ne me demandez pas pourquoi il n'y en avait qu'un, on ne le sait pas, la maman a surement dû manger les autres bébés morts à la naissance mais on n'en est pas sûrs...bon appétit bien-sûr si vous être entrain de manger !).

 

                         

 

Lorsque Julia était là, nous avons fait des trucs bien plus sympas. Le vendredi soir, nous avons déplacé tous les moutons dans un enclos (ça déjà, c'était pas de la tarte !) puis nous les avons fait monter dans une remorque 10 par 10 pour les rendre à leur propriétaire (ils n'étaient pas à Julia). Joël et Jonny ont dû les attraper un par un par la laine pour les faire grimper, c'était plutôt drôle !

 

 

Ensuite, nous avons amené les 10 derniers moutons que Julia pouvait garder pour elle (un arrangement entre fermiers, allez comprendre) dans un autre enclos, nous les avons identifié à la peinture (mâles ou femelles), puis nous avons coupé la laine abîmée par leurs excréments, travail qui doit être réalisé tous les 3 mois sur chaque mouton pour éviter qu'une certaine espèce de mouches ne vienne pondre des œufs dans la peau du mouton. Toujours bon appétit messieurs dames ! Nous leur avons aussi coupé la corne sous les pattes lorsqu'elle était abimée. Ca fait parti du travail à la ferme, et nous n'avons pas fait les difficiles. Au final, c'était assez intéressant et rigolo de faire ça!

 

 

Le samedi matin, nous avons amené les 3 agneaux et un coq sur le marché du village de Tai Tapu. L'objectif était de permettre aux enfants du village de leur donner le biberon. Pourquoi Julia souhaitait-elle faire ça ? Essentiellement pour faire plaisir aux gens du village, se faire connaître, et de façon indirecte, pour aider à la vente de ses moutons. C'était donc une opération de communication. C'était sympa, il a déjà fallu préparer la remorque avec du foin, faire monter les agneaux, les caler, puis n'en sortir qu'un seul sur le marché avec une laisse, et s'assurer qu'il ne boive pas tous les biberons qui trainaient autour de lui ! On a passé un bon moment, l'agneau s'est fait caresser par les enfants mais a surtout beaucoup mangé, la remorque s'en rappelle encore !

 

 

La dernière mission que nous avons bien aimé, c'est celle qui a consisté à préparer les enclos pour les maman cochons enceintes. Il y en avait 4 au même moment, dont une qui avait déjà mis au monde un petit cochon. Joël a passé l'aprem avec Raphael a créer des enclos fermés suffisamment résistants avec tous les matériaux qu'ils trouvaient : palettes, planches de bois, etc. Nous avons tapissé chaque enclos de sciure de bois que je suis allée chercher avec Nathalie, puis nous avons fait rentrer les cochons dans les enclos. Là encore, c'était pas de la tarte car la seule façon de faire déplacer un animal, c'est bien souvent de lui tendre à manger, sauf que TOUS les cochons se disputaient pour attraper la nourriture alors que nous ne voulions qu'un seul des cochons à la fois...un grand moment !

 

Les jours de congés

Julia propose à ses woofers le mode de fonctionnement suivant : au lieu de travailler 4/5 heures par jour comme le stipule l'organisation woofing, elle propose de travailler 8h par jour (de 9h à 17h) mais seulement 4 jours/7. Chacun choisit 3 les jours de congés qu'il souhaite avoir, c'est assez pratique comme fonctionnement surtout lorsque l'on souhaite profiter de longs week-end pour voyager. On nous a fait comprendre qu'il fallait plutôt travailler le week-end, ce qui ne nous dérangeait pas car on savait qu'on allait travailler avec Julia. Du coup, nous avons dû attaquer notre 1ère semaine par...un jour de congés ! Ensuite, nous avons essayé d'avoir un rythme « un jour de travail, un jour de congés » et nous avons aussi bloqué le 25/12 pour ne pas travailler à Noël. Au final, ce rythme était plutôt relaxe, et cela ne nous a pas dérangé de travailler vendredi, samedi et dimanche, étant donné que nous n'avons plus de notion de jour de la semaine depuis bien longtemps ! Pendant nos jours « off », nous sommes allés deux fois sur Christchurch pour acheter des cadeaux de Noël et aller à la librairie (nous y avons entendu des jolis chants de Noël), nous sommes aussi allés faire une fois du vélo mais nous sommes très vite rentrés car il s'était mis à pleuvoir ! Sinon, nous sommes restés à la ferme pour nous reposer.

 

 

Un soir, nous avons tous été invités à un barbecue par un ami fermier de Julia, il y avait beaucoup de monde, et nous avons bien été intégrés aux conversations. Comme c'était bientôt Noël, tout le monde s'est mis à chanter des chants de Noël, puis les chants ont dévié vers les différents hymnes nationaux de chaque pays. Nous avons donc entamé la Marseillaise avec Joël avec une grande conviction qui a époustouflé tout le monde !

 

Fêtes de Noël

L'objectif principal, c'était quand même de passer de bonnes fêtes de Noël. Et à notre arrivée, nous avions un peu peur car nous ne savions pas comment ça allait se passer avec autant de monde. Au final, tout s'est très bien passé, et nous avons, comme en France d'habitude, beaucoup mangé ! (mais pas beaucoup bu, grrrrr).

 

                                

 

Il y a eu plusieurs repas de Noël. Le premier était un Noël en avance pour que Julia puisse le fêter avec son petit copain David qui partait ensuite en vacances. C'est Julia qui a fait la cuisine, nous avons eu droit à un repas typiquement britannique avec petits-pois (vert-fluos SVP), poulet (pour remplacer la dinde), petits légumes et pommes de terre, et pour terminer, pudding au chocolat, miam !

 

 

A cette occasion, nous avons découvert la tradition des « crackers », ces papillotes surprises que l'on ouvre à deux en tirant dessus chacun de son côté ! Celui qui récupère le cracker a gagné ce qu'il y a à l'intérieur, c'est-à-dire un petit chapeau, une blague façon « blague carambar » et un petit jouet.

 

  

 

Nous avons passé une super soirée et les 3 chinoises qui n'allaient pas être là pour les fêtes nous ont à tous donné une petite carte personnalisée, c'était une attention trop mignonne que tout le monde a apprécié.

 

                                          

 

Le deuxième repas que nous avons fait est celui du réveillon de Noël, fêté partout en Europe, mais pas en NZ ! Comme Julia n'avait rien prévu pour le 24/12 au soir et que nous voulions vraiment marquer le coup pour ce premier réveillon de Noël tous les deux, nous avons décidé d'en profiter pour nous faire un petit repas en amoureux. C'était l'occasion de manger notre foie gras et d'ouvrir notre petite bouteille de blanc que nous avions reçu par colis. Nous avons fait quelques courses pour compléter. Le seul hic, c'était où nous allions le faire...nous ne le savions pas. Dans un parc ? Oui mais s'il pleut ? A la ferme ? Oui mais il va y avoir tout le monde ! Dans notre chambre ? Oui mais c'est glauque ! Moi j'avais une idée, mais je n'en ai pas parlé à Joël pour lui faire la surprise...le jour J, il pensait que nous allions manger sur la table de la cuisine car tous les autres woofers étaient partis au cinéma pour l'occasion, et Julia n'était pas là non plus. Mais surprise, j'avais préparé une jolie table...dans la tente !!! Pas la notre rikiki, mais celle de Julia qui sert lorsqu'il y a trop de woofers et qu'elle ne peut pas loger tout le monde à l'intérieur. Nous avions déjà passé une nuit dedans et je savais qu'il y avait de la place pour mettre une table, j'ai donc fait tout ça en cachette, et Joël était ravi ! Mon thème c'était la France, en plus la tente était bleu-blanc-rouge! Nous avions notre petit restaurant à domicile, nous avons bien mangé et ouvert nos petits cadeaux, qui pour l'occasion étaient dans des chaussettes de Noël.

 

                        

                        

 

Nous avons partagé notre dessert avec les allemands et le japonais qui étaient de retour, et nous avons fini la soirée tous ensemble autour du feu à jouer et à manger des chocolats, un bon moment !

 

                              

 

Le jour de Noël à midi, Julia a cuisiné un repas typiquement néo-zélandais avec des patates, du jambon, des petits légumes, et en dessert, un Trifle, sorte de gâteau avec différentes couches de trucs sucrés à l'intérieur (je dis trucs car ya des ingrédients qui ne sont même pas vendus en France!).

 

 

Dans l'après-midi, nous avons assisté à l'ouverture des cadeaux des enfants de Julia, puis nous avons tous joué à Yuklab (aucune idée si c'est la bonne orthographe!), un jeu avec des cadeaux que chacun à acheter moins de 5$ et emballé avec le même papier cadeaux. Il faut lancer le dé, et en fonction du chiffre, les petits cadeaux passent de main en main. Il y a un temps imparti, et à la fin de ce temps, c'est le cadeau qui est en face de nous que l'on garde. Le but est bien-sûr d'essayer de récupérer le cadeau qui nous intéresse en le faisant tourner ou en l'échangeant avec le voisin. Bref, un petit moment fort sympathique passé tous ensemble.

 

                         

 

L'autre activité de la journée était une activité « pour les filles ». Julia garde dans ses placards des dizaines de robes de mariée depuis le tremblement de terre et qui appartiennent à un copain à elle qui avait un magasin. Il lui a demandé de les garder en attendant ou d'essayer de les vendre, bref, il ne viendra peut-être jamais les récupérer. On a demandé à Julia si on pouvait les essayer, et il a été convenu qu'on ferait ça à Noël car c'est un jour spécial pour les princesses:-) Nous voilà donc parties toutes les 3 à trouver plus qu'une robe qui nous plaisait, une robe qui nous allait! Puis, on a fait un petit défilé et une séance photos où on s'est bien fendu la poire ! Non ça ne m'a pas donné d'idée, j'ai même trouvé ça très lourd à porter !

 

                  

                  

 

Le soir, il était prévu que chacun prépare un plat de son pays, sauf que Julia n'avait pas fait les courses la veille au soir. Du coup, nous n'avons fait qu'une partie de ce repas pour lequel nous avions les ingrédients, c'est-à-dire nos crêpes ! Encore des crêpes vous allez nous dire ?! Et ben oui, on voulait faire un gratin dauphinois, mais le four de la ferme est cassé depuis le tremblement de terre. Et puis, en général, quand on propose des crêpes, tout le monde est content, surtout les allemands qui ADORENT les crêpes françaises, alors on a remis ça ! Et comme pour une fois, on avait tous les ustensiles pour les faire correctement, elles n'ont jamais été aussi bien réussies que ce jour-là !

 

 

Le 26/12, c'était « Boxing Day », jour également férié en Nouvelle-Zélande et dans plusieurs pays du Commonwealth. « Boxing Day » ou « jour des boîtes » était originellement le jour où les serviteurs et les marchands recevaient leurs cadeaux, le lendemain des fêtes en famille. Aujourd'hui, c'est surtout une fête commerciale où les magasins font les soldes. Pour nous, c'était une autre journée où nous avons bien mangé car Julia a pu faire les courses et nous préparer un repas britannique le midi, plus exactement un plat du Yorkshire, sa région d'origine. J'ai retrouvé des saveurs connues lors de mes séjours en Angleterre, notamment le Yorkshire pudding, des sortes de beignets avec de la « Gravy sauce » dessus, miam miam ! On a également mangé de la dinde, des légumes et de la purée faite maison.

 

                             

 

Le soir, c'était au tour des allemands et du japonais de faire leurs plats. Clara a préparé une bonne salade de pommes de terre, Kengo des sortes de beignets de légumes et de pommes de terre (encore!) et Natalie et Raph ont préparé une bonne mousse au chocolat.

 

 

C'est ainsi que se sont achevées les fêtes de Noël. Nous avons beaucoup mangé (surtout de la patate!), et passé de super moments tous ensemble. Nous avons beaucoup échangé sur les différences culturelles de chaque pays et c'était super intéressant. Même si c'était très différent du Noël en famille et en petit comité auquel on s'attendait, on ne regrette pas de l'avoir fêté ainsi, et avec toutes ces personnes que l'on a apprécié.

 

Bilan

Il y a eu trois périodes bien différentes pendant ces deux semaines. Pendant les 4-5 premiers jours, nous avons été livrés à nous-mêmes avec du travail à faire mal défini, et nous n'avons pas aimé cette période. Nous avions envisagé le woofing comme du partage, et nous en étions très loin. L'idée m'est venue plus d'une fois de tout plaquer et de se barrer (mais pour aller où ?). La deuxième période, celle où l'on a passé du temps avec Julia a été bien plus intéressante, occupée et variée. Nous n'avons plus vu les jours passer et nous avons appris pleins de choses. Enfin la troisième période, celle des fêtes de Noël, était juste géniale. Bien-sûr, nos familles nous ont manqué et nous avons skypé avec elle pour partager un peu ces fêtes ensemble, mais nous n'avons pas broyé du noir pour autant, au contraire. Noël a été, cette année encore, un grand moment de partage et nous sommes ravis d'avoir fait du woofing pendant cette période.

 

Pour finir, nous sommes ravis d'avoir découvert le woofing, mais nous avons aussi compris que ce n'était pas fait pour nous. Même si ce n'était pas le cas dans notre ferme (quoique), nous pensons que beaucoup exploitent cette main d'oeuvre presque gratuite, et que l'objectif principal qui est la découverte et l'apprentissage du travail dans une ferme biologique n'est que rarement rempli.

 

Laisser un commentaire

Date: 23/01/2014

Par: Ghislaine

Sujet: Wwoofing

Coucou vous deux,
Votre wwoofing m'a bien plu, bien sûr pas parfait ms l'idée de partager son quotidien avec des " étrangers " me plait bien et votre Noël !!!! TOP !! ( pas gagné d'avance ms top )
Le nôtre a été plus … conventionnel … chapon … foie gras .. saumon .. le tout bien arrosé ….
Gros bisous à vous deux

Nouvel avis