Tokyo et Kyoto, une semaine de kiff en kimono!

04/03/2014 21:23

Mercredi 15 Janvier

Ce matin, nous nous levons très tôt pour avoir le temps de rendre la voiture et de prendre notre premier vol qui nous ramène sur O'hau l'île principale. En effet, notre vol pour le Japon partira de là-bas, d’Honolulu plus exactement. On rend la jeep sans problème, au revoir, c'était sympa la conduite avec toi. On a le temps de manger un bout et de faire une petite toilette avant de prendre notre vol domestique avec Hawaian Airlines. Arrivés à Honolulu, on marche jusqu'au terminal international, on connait le chemin par cœur maintenant.

 

                             

 

Après les formalités douanières et d'immigration (aussi simples qu'à l'arrivée sur le territoire US), nous sommes enfin dans notre avion pour un décollage prévu à 13h avec China Airlines. Que ça fait plaisir d'être dans un avion appartenant à une « vraie » compagnie avec écran, petit coussin+couverture et repas! On a même le droit à de l’alcool avec le repas, on prend un petit verre de vin blanc et se fait resservir une fois les verres vides, merci China Airlines !

 

                                            

 

Pendant toute la durée du vol, Joël enchaine une série de films (presque 5!) et moi je m'occupe avec le blog, le repos, les repas et aussi un petit film (« the Lady »), nous avons 9h à tenir. Etrangement, le temps passe super vite quand on est bien installés! Nous arrivons en fin de journée sur Tokyo et assistons à travers les hublots à un beau coucher de soleil sur la ville...mais comme nous avons de nouveau traversé la ligne de changement de date, nous ne sommes plus le 15 Janvier, mais le 16 !

 

 

Jeudi 16 Janvier

Nous descendons de l'avion et sentons déjà le froid lors d'un bref passage à l'extérieur. Fini l'été, les tropiques, c'est l'hiver dans l'hémisphère nord, 8 mois et demi que nous ne l'avons pas vécu ! Nous récupérons nos sacs et faisons les démarches d'entrée sur le territoire japonais sans aucun problème. A la sortie, on retire quelques billets, des yens japonais.

 

                                         

 

On avait regardé quel était le meilleur chemin pour arriver dans le centre-ville depuis l'aéroport de Narita, situé à l'extérieur, mais on part quand même vérifié au point info. Et on fait bien car le plan du réseau des transports en commun a évolué et n'a rien à voir avec ce qu'on avait trouvé sur internet. Avant de prendre le train, on part prendre l'air frais (enfin froid!) à l'extérieur, et ça va, l'air est loin d'être glacial. On assiste au balai des cars VIP qui amènent les voyageurs directement à leur hôtel. C'est plutôt drôle, les employés saluent les cars à leur arrivée et à leur départ, tout en gérant les sacs, les tickets, les demandes d'infos...quelle rigueur et quelle gymnastique ! On en profite pour voir si l'un de ces cars ne pourrait pas nous rapprocher de notre hôtel et à quel prix, mais l'employé qui nous renseigne nous fait comprendre qu'il vaut mieux prendre le train. Il demande à tous ses collègues quels trains nous devons prendre et ne veut pas nous laisser partir tant que nous n'avons pas l'itinéraire exact! Ca yeh, nous sommes de retour en Chine où les gens ne voulaient pas nous laisser partir tant qu'ils ne nous avaient pas renseignés ! Finalement, après nous avoir écrit sur un papier l’itinéraire « parfait », ils nous laissent filer.

 

                                   

 

On s’enfonce dans le métro, on achète nos tickets, et c’est parti pour presque deux heures de trajet. On est fatigués mais on s’amuse déjà à observer les japonais dans le train, entre les businessmen qui sortent du boulot, les gens portant un masque sur leur visage ou les jeunes accrochés à leur portable dernier cri d’où pendouille toujours un petit gadget.

 

                                             

 

Arrivés en ville, nous devons faire un changement et prendre le métro, nous sortons dans la rue et marchons quelques centaines de mètres jusqu’à la station. Nous avons l’impression que c’est encore Noël car il reste des décorations accrochées sur les devantures de magasins, il y aussi comme une odeur de marrons chauds, et surtout, il fait froid ! Nous n’avions pas ressenti ça depuis longtemps et…c’est agréable, ça nous avait manqué! Nous prenons le métro qui nous amène à la station Minamisenzyu au nord-est de la ville. Nous devons désormais trouver l’hôtel Fukudaya mais nous avons une aide pour ça, les gens de l’hôtel ont pensé à créer un petit itinéraire au départ de la station de métro genre « mappy.com » mais en mieux, et avec des photos en plus!

 

 

En moins d’un quart d’heure, nous arrivons sur les lieux et découvrons l’hôtel typiquement japonais, avec matelas sur tatami, bains communs (ya aussi des douches individuelles, ouf) et petite « robe de chambre » + chaussons prêtés par l’hôtel. Par contre, on savait qu’on allait avoir une toute petite chambre, mais à ce point là, c’est plutôt un cagibi ! Où va-t-on mettre nos sacs, on ne peut même pas marcher dans la pièce !

 

                               

 

On finit par trouver une place pour nos sacs sur des étagères en hauteur, on mange un bout (ce qui nous reste dans nos sacs à dos, pas la force de sortir acheter quelque chose) et on s’endort très vite, la journée du 16/1/14 fut courte mais intense !

 

Vendredi 17 Janvier

Réveillés très tôt à cause du décalage-horaire, on se lève et on se prépare pour attaquer rapidement la visite de Tokyo. En effet, on a qu’une semaine au Japon et on veut en profiter un maximum! On trouve un petit déj vite fait sur le chemin du métro et on prend nos tickets pour visiter le quartier d’Asakusa que je connais déjà et que j’avais bien aimé la première fois. Mais prendre un ticket de métro ici, c’est toute une aventure. Il faut d’abord comprendre l’immense plan de circulation de la mégalopole, puis savoir combien de yens coute le trajet (car selon la distance, on ne paie pas le même prix) et il faut faire tout ça…en japonais ! Ouf, il y a quelques traductions en anglais, ca yeh, on a nos tickets !

 

                                              

 

Dès la sortie du métro, on rentre dans le premier magasin que l’on trouve car il nous faut trouver un adaptateur électrique, le notre ne fonctionnant pas dans les prises de l’hôtel. Et là, les découvertes commencent : des miniatures de restaurants, des figurines, des déguisements de mangas, des jouets étranges, des bidules électroniques, etc. On n’a encore rien vu de Tokyo mais on reste à l’intérieur du magasin un long moment, parce qu’il fait froid, mais surtout parce qu’on s’éclate !

 

 

On n’a pas trouvé d’adaptateur qui nous convienne mais on finit quand même par sortir du magasin pour découvrir le quartier. Il est encore tôt et on est surpris de voir que beaucoup de petites boutiques sont fermées. Elles n’ouvrent qu’à 10h, on croyait que les japonais étaient lève-tôt, ben pas tous apparemment ! Mais comme le quartier est joli, même avec les portes fermées, la balade matinale est agréable.

 

                         

 

On file ensuite au temple Senso-ji, le plus ancien temple bouddhique de la ville, au cœur du quartier d’Asakusa (à côté duquel se trouve également un sanctuaire shintoïste). On y découvre les différents rituels que les japonais effectuent pour avoir de la chance (oui car il est plus question au Japon de superstition ou de rites culturels que de religion à proprement parlé) : essayer d’amener la fumée de l’encens sur soi pour profiter de ses vertus curatives, se purifier en buvant à la louche de l’eau sacrée, inscrire des vœux de réussite sur des petites plaquettes de bois ou encore sortir des petits papiers d’une boite en bois pour en découvrir ce que le sort nous réserve…

 

 

Ce temple et la pagode sont très beaux, mais également très touristiques. Il commence à y avoir beaucoup de monde, et les commerçants ne s’y sont pas trompés en installant leur boutique dans les rues tout autour. L’ambiance est agréable et on flâne dans les rues du quartier.

 

                     

 

Ensuite, on file direction la Tokyo Sky Tree, la plus grande tour d’émission TV du monde (634mètres de hauteur). Il fait beau et on se dit qu’on arrivera peut-être à voir le Mont Fuji de tout là-haut. Alors c’est parti, on traverse la rivière sur un petit pont, on longe des travaux tout en suivant la tour du regard, et on arrive au pied de la Tokyo Sky Tree.

 

                                       

 

Même si on a marché un long moment, on ne s’est pas ennuyé car il se passe toujours quelque chose dans la rue qui nous amuse! (oh regarde, une sculpture qui ressemble à un caca de chien ! Oh des distributeurs de canettes de boisson chaude ! Oh, le monsieur nous laisse passer en nous saluant dix fois !)

 

 

On prend nos tickets pour visiter la tour de tv et on fait la queue avec les japonais disciplinés pour monter dans l’ascenseur. Ils nous font un peu penser à des enfants car ils sont toujours émerveillés par tout et n’importe quoi, même dans un ascenseur un peu décoré ! Arrivés tout en haut, on est un peu déçus car le Mt Fuji n’est pas visible aujourd’hui, caché derrière la brûme de pollution. Enfin, c’est sympa quand même, la vue sur cette immense ville est bien jolie.

 

                         

 

Il est midi, on a faim alors on descend de la tour et on rejoint le centre commercial tout en bas. Un étage entier est consacré à la nourriture et tout a l’air trop bon, on a l’embarras du choix ! Miam Miam !!! Pour une première, on découvre les nouilles japonaises appelées « Udon » qui sont des nouilles particulièrement épaisses et que l’on peut manger en soupe…comme dans les mangas! On se régale, et le monsieur d’à côté aussi, il mange son plat de nouilles là encore comme dans un manga, en aspirant TRES bruyamment et en s’en mettant plein la bouche !  J’essaie de faire pareil, mais ça marche beaucoup moins bien!

 

                                        

 

Après avoir bien mangé, on retourne dans le cœur du quartier d’Asakusa pour faire quelques emplettes (ça commence mal dès le premier jour !) puis on part à la découverte d’un nouveau quartier appelé Shibuya (que je connais également d’une première venue à Tokyo en 2007). C’est à l’autre bout de la ville et il nous faut faire un long trajet, mais ça vaut le coup car Joël peut découvrir le fameux « Shibuya Crossing » ou « croisement Hashiko » où traversent chaque jour plusieurs milliers de personnes ! Les passages piétons partent dans tous les sens : en long, en large et en diagonale (comme à Auckland) et malgré le flot incroyable de personnes déversé à chaque feu rouge, la traversée de ce carrefour se déroule dans le calme, le respect de chacun et la retenue. On se frôle mais jamais on ne se touche et encore moins on ne se bouscule, c’est excellent !

 

 

On se ballade un peu dans le quartier, je montre à Joël la statue de Hashiko, le chien resté fidèle à son maitre même après sa mort et ce jusqu’au décès du chien. Il est devenu par la suite une icône et on lui a dressé une statue qui devenue le point de RDV préféré des jeunes Tokyoïtes.

 

                                      

 

Mais on est très fatigués car on s’est levés tôt et la journée a déjà été bien remplie. On décide de rentrer mais avant de s’engouffrer dans le métro, on fait une petite pause gouter. J’achète dans un magasin une petite sucrerie que je ne connais pas, ca s’appelle une « fraise en neige » et avant de croquer dedans, je ne sais pas ce qu’il y a à l’intérieur (à part le gout de la fraise surement?). Je m’attends à de la confiture dans une sorte de beignet, mais pas du tout, c’est une vraie (et bonne) fraise cachée dans la chantilly sur un petit biscuit moelleux, entouré par une sorte de pate sucrée fondante, j’adore ! J’en rachèterai !

 

 

On rentre ensuite à l’hôtel et on prend le peu de courage qu’il nous reste pour faire une lessive au lavomatic du coin. Encore une nouvelle expérience ! Bon, c’est assez facile finalement, même si on ne comprend rien à ce qu’il y a d’écrit. Ce qui est le plus drôle, c’est qu’il n’y a QUE des hommes dans ce lavomatic, pas l’ombre d’une femme…

 

                         

 

On rentre à l’hôtel et on mange un bento (boîte casse-croute japonaise) acheté dans un 7/11. Ben oui, même en achetant du « tout préparé » dans une supérette au Japon, on se régale ! Ensuite, on regarde sur internet ce qu’on va visiter demain. Joël commence à me parler de combats de sumos. Ben oui, c’est une super idée, mais il aurait fallu qu’on s’y prenne avant! On se renseigne quand même sur internet et voici ce qu’on apprend. Premièrement, les combats de sumos n’ont lieu que dans 4 villes au Japon, et Tokyo en fait parti, c’est déjà ça. Deuxièmement, les tournois n’ont lieu que quelques fois par an…et là encore on a de la chance, on tombe pendant l’une des rares quinzaines de l’année où il y en a à Tokyo ! Troisièmement, les meilleurs combats ont lieu le week-end…et nous sommes à Tokyo jusqu’à dimanche ! Enfin, et là, ya un hic, les places sont mises en vente un mois à l’avance et pour demain et dimanche…c’est complet. Mince ! Mais le site internet sur lequel on tombe parle également d’une autre possibilité, celle d’acheter des billets le jour J en faisant la queue très tôt devant le « stade » de Ryogoku. Quelques places seraient gardées et vendues à prix cassé le jour même du combat et il s’agirait des plus mauvaises places du stade, mais nous ça nous irait parfaitement tant qu’on peut voir les combats! Alors on se dit qu’on va tenter le coup et on s’endort avec l’espoir que demain, on ira peut-être voir des vrais combats de sumos à Tokyo !

 

Samedi 18 Janvier

Ce matin comme hier, on se lève très tôt et même encore plus tôt car on espére arriver avant 8h devant le « stade » de combats de sumos, plutôt appelé « Palais des Sports », pour avoir des places. Comme on est tous les deux très motivés par l’enjeu de la matinée, on est très rapides à se préparer, à rejoindre le métro et à atteindre le Ryogoku Kokugikan.

 

             

 

Arrivés devant, on est alpagués par une femme qui nous demande si nous venons acheter des places pour ce soir. « Euh…oui ! ». « Parfait, la file d’attente est ici, et voici votre ticket numéroté ». Ensuite, elle nous explique comment se déroule la journée de combats, car il s’agit bien d’une journée entière avec les meilleurs combats en fin d’après-midi. « Mais, ce ticket numéroté, ça veut dire qu’on est surs de pas faire la queue pour rien et qu’on va pouvoir acheter des places pour ce soir ? » « Oui, c’est ça, il y a 300 places à attribuer, et vous êtes environ les 150èmes, donc vous aurez des places ! » Youpi tralala !!! On est tous les deux super contents, et c’est tout joyeux qu’on attend notre tour pour acheter les tickets d’entrée. A 8h pile résonne dans la rue le son les tambours qui signalent l’ouverture des portes du palais des sports. Lors de notre avancée dans la file d’attente, on découvre les bannières colorées portant les noms de chacune des « stars-sumo », les Rikishi.

 

 

Après avoir acheté nos tickets, plusieurs possibilités s’offrent à nous. Soit on rentre dans le palais des sports maintenant pour assister aux premiers combats (ceux des « juniors »), soit on revient plus tard pour le cœur des combats qui démarrent aux alentours de 15h. On choisit cette dernière option histoire de ne pas saturer avant que le meilleur commence, faut pas abuser des bonnes choses quand même. Du coup, on file se balader en attendant, direction le quartier d’Akihabara appelé aussi « Electronic town ». En effet, ce quartier est LE quartier de l’électronique dans Tokyo mais également celui des mangas, Joël tient donc absolument à y faire un tour. A notre arrivée, comme il est encore un peu tôt, beaucoup de magasins sont fermés, mais de nombreuses files d’attente sont déjà formées devant les entrées, plus ou moins longues selon l’évènement attendu : ici la sortie de la dernière figurine manga, par là le dernier jeu vidéo ou encore là-bas la dernière version d’un téléphone portable. Ils sont fous ces japonais ! (même si on vient de faire pareil ce matin pour avoir des places !).

 

                         

 

Les buildings de la rue principale sont couverts de mangas et les boutiques remplies de gadgets en tous genres. Le sexe est très vendeur et les figurines ou les dessins affichés sur les murs sont souvent des jeunes filles en petite tenue sexy la bouche en cœur. Joël est comme un fou, pas pour les poupées sexy mais pour Dragon Ball Z car il est fan de ce manga (un classique apparemment !). Il trouve notamment un film DBZ qu’il n’a encore jamais vu et se retient de ne pas l’acheter. Bref, ici c’est l’univers du geek, du fan de jeux vidéo ou du fondu de l’électronique.

 

 

Ensuite, on file acheter nos billets de bus pour partir à Kyoto demain soir, et on retourne dans le quartier de la tour de tv où nous étions hier pour manger là-bas ce midi, c’est vraiment le temple de la bouffe et cette fois-ci, on en achète un peu à tous les stands pour gouter à tout, on se régale.

 

                           

 

Après avoir bien mangé, direction maintenant les sumos ! A notre arrivée, il y a beaucoup plus de monde que ce matin dans le quartier, ça grouille et devant l’entrée, il y a toujours du monde mais cette fois-ci, c’est pour voir les entrées et sorties des champions de sumos. Ce sont de véritables stars pour certains ! Bon, nous ça nous intéresse pas trop, on a hâte de rentrer dans l’enceinte et de découvrir nos places. Et on n’est pas déçus, il s’agit en effet du dernier rang, mais la vue sur la « scène » est plongeante, on ne va rien rater du spectacle, c’est top !

 

        

 

Les combats des Rikishi seniors n’ont toujours pas commencé mais on découvre déjà les rituels traditionnels qui entourent les combats en regardant les juniors. En effet, la lutte des sumos ne dure que quelques secondes mais le combat en lui-même dure une éternité car de nombreux rites précèdent l’affrontement. Tout d’abord, le « Shiko » : les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut.

 

    

 

En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le cercle de combat : on parle alors de « kiyome no shio ». Il y a enfin le rituel de « l'eau de force » que le rikishi boit puis recrache. Ce sont les trois gestes rituels les plus importants avant le début du combat à proprement dit. Ces rituels auraient été empruntés à la religion shinto, le costume de l’arbitre rappelant notamment celui d’un prêtre.

 

                                           

 

La lutte entre les sumos démarre lorsque l’arbitre pense qu’il s’agit du bon moment par rapport aux dieux, et il symbolise ce moment en retournant son éventail-miroir. Dès que les deux sumos posent leurs deux mains sur le sol, le combat démarre et ils se jettent littéralement l’un sur l’autre. Les deux sumos s’affrontent alors quelques secondes en usant de stratégies pour faire tomber l’autre ou le sortir du « dohyō », cercle dans lequel se déroule le combat. Voilà pourquoi les sumos s’engraissent un maximum (aux environ de 150kgs) : pour rester stable un maximum.

 

 

Parfois, les deux sumos tombent en même temps (ou même touchent le sol avec une autre partie de leur corps que la plante des pieds), plusieurs juges se réunissent alors au milieu de la scène accompagnés de l’arbitre, et tous délibèrent pour déterminer le gagnant.

 

                            

 

Aux environs de 15h, les « Juryo Rikishi » (une des deux divisions de sumos professionnels) font leur entrée. Chacun est acclamé par la foule et appelé par un présentateur (en voix off) à monter sur scène. Plusieurs rituels sont encore exécutés et tous portent un « kesho-mawashi », un habit de cérémonie.

 

 

Les combats s’enchainent mais ne se ressemblent pas (à part les rituels). Les prises sont variées et l’engouement de la foule met de l’ambiance. Les japonais si réservés se lâchent et scandent les noms de leurs champions! Il n’y pas de catégorie de poids dans les combats de sumos, du coup, cela donne parfois des combats rigolos entre un mince et un énorme, ce dernier éjectant hors du ring le plus mince en un rien de temps ! Il y a aussi des occidentaux, très rares, et très souvent aussi, ils ne font pas le poids, sans mauvais jeu de mots bien-sûr !

 

                                  

 

En fin d’après-midi, les « Makuuchi Rikishi » font leur entrée, ce sont eux les vraies stars tant attendues. Certains combats sont incroyables et la foule est vraiment surexcitée. C’est drôle ! A la fin de tous les combats se déroule la cérémonie de fin de journée, la « bow dance ceremony ».

 

                       

 

Nous sommes ravis d’avoir pu assister à ce tournoi de sumos, c’était juste génial, et une vraie expérience japonaise (très peu de touristes se trouvaient dans la salle). Nous avons eu beaucoup de chance de nous trouver sur Tokyo pendant l’une des périodes de l’année où se déroulent ces tournois. Nous rentrons ravis à l’hôtel après nous être achetés des bentos à manger pour le diner.

 

Dimanche 19 Janvier

Aujourd’hui, c’est notre dernière journée à Tokyo, nous prenons ce soir le bus pour Kyoto. Je ne souhaitais pas rester trop longtemps dans la capitale étant donné que je l’avais déjà visité il y a quelques années, même si la visite de cette ville ne se termine jamais vraiment tellement elle est grande. Et je suis contente, j’y ai vu des choses différentes de la première fois. Et les nouveautés continuent, après avoir un peu trainé dans l’hôtel ce matin (il faut qu’on reste dehors jusqu’à ce soir 22h alors on a attendu le dernier moment pour partir !), on laisse nos sacs à l’accueil et on part à pied à la découverte du parc de Ueno, pas très loin d’ici. Bon, sur la carte de cette ville immense, ca parait pas très loin, mais on met quand même bien 50 minutes à le rejoindre. En plus, on a bien choisi notre jour pour marcher, il y a beaucoup de vent, et pour la première fois depuis notre arrivée, on se caille le c-l ! Ce parc, le plus grand de la ville, est parsemé de musées, de temples et de statues. On erre dans les allées et on observe les Tokyoïtes profiter de leur sortie dominicale.

 

 

On sort du parc en coupant par des étangs recouverts de fleurs de lotus, malheureusement pas en fleurs, mais c’est chouette quand même.

 

                  

 

On se trouve un petit resto sympa sur la route du retour puis on fait un tour au marché d’Ameyoko market qui suit la voie ferrée du JR au niveau de Ueno station. Ensuite, on prend le train pour changer d’ambiance.

 

 

On récupère d’abord nos sacs à l’hôtel puis on rejoint la station centrale où on les dépose dans une consigne pour la fin de journée, histoire de profiter de la ville les mains vides. Après, on reprend le métro direction Harajuku, un des quartiers les plus excentriques de la ville. C’est là-bas que l’on peut facilement rencontrer des jeunes japonais habillés selon la sous-culture qu’ils revendiquent : « visual rock », « cosplay » (=personnage de manga), « Gothic Lolita », etc. Ils « paradent » notamment sur le pont Harajuku le week-end, mais quand nous y passons malheureusement, il n’y a pas grand monde.

 

                                 

 

On continue donc notre chemin vers le sanctuaire Meiji-jingu. Le parc qu’il faut traverser pour l’atteindre est très long mais nombreux sont les Tokyoïtes qui vont et viennent sur ses allées, alors ça motive.

 

                

 

Arrivés, nous sommes un peu déçus, le sanctuaire n’est pas particulièrement « esthétique », par contre le marché de la religion fonctionne bien, distributeurs de prières, vendeurs de « souhaits » et autres petits business fonctionnent à plein régime.

 

 

On fait le chemin retour par d’autres allées puis on repasse sur le pont Harajuku où il n’y a pas plus de signes d’excentricité que tout à l’heure. On rejoint la rue principale du quartier qui n’est pas la plus grosse artère du coin, mais au contraire une toute petite rue où se pressent les ados, les touristes et les fans de shopping. Ici par contre, l’excentricité est au RDV : gros monsieur habillé en lolita rose, écolières style mangas, ados rock’n’roll, etc ! Dans les magasins aussi, c’est du grand n’importe quoi : tutus verts fluos, lunettes déjantées, collants zèbres, j’en passe et des meilleurs. Bref, à part le trop de monde qui nous oppresse un peu, on s’amuse bien à regarder les gens passer et à faire les boutiques.

 

                        

                                         

                        

 

En fin d’aprem, on se décide à rejoindre la gare centrale et à attendre là-bas le départ de notre bus de nuit. On a passé la journée dehors et il a fait relativement froid, on sature. Arrivés à la gare et avant de se poser, on recherche un endroit sympa pour manger. On est obligés de sortir de la gare car les prix pratiqués sur place sont trop élevés. Heureusement, il y a des galeries souterraines qui permettent de parcourir tout le quartier de la gare en restant bien au chaud. On trouve un petit resto super sympa et on se régale d’un plat de nouilles en soupe.

 

 

Ensuite, on rejoint la gare et on cherche un endroit pour s’assoir et attendre. On passe une partie de la soirée sur le carrelage de la gare, à côté d’une porte d’entrée qui ne cesse de s’ouvrir et de se fermer…vive les changements de température! On finit par trouver deux places dans la salle d’attente où il fait bien plus chaud, puis on prend place dans le bus dès son arrivée. Rien de bien fantastique, c’est un bus basique où l’on ne peut même pas descendre les sièges pour dormir. Tiens, on s’attendait à mieux de la part des japonais, mais bon, ça ira bien pour cette nuit, on a déjà fait pire.

 

Lundi 20 Janvier

Dur dur le réveil à 5h du matin devant la gare de Kyoto. Il fait froid, nuit noire, et on n’a pas beaucoup dormi. On doit rejoindre notre hôte Air BnB à quelques stations de métro d’ici, mais on ne peut pas y aller avant 8h du mat’, on a donc quelques heures à tuer dans cette gare glaciale où tout est fermé…chouette !

 

                    

 

On fait une petite toilette, on mange un bout et surtout, on cherche un coin moins froid dans la gare où l’on peut attendre. Mais yen a pas beaucoup ! La gare est ouverte de toute part et les vents s’engouffrent de partout, même au sous-sol au niveau du métro ! On vérifie le chemin à faire pour rejoindre Hidemi notre hôte, on se renseigne sur le prix des métros (carte à la journée, JR, etc), bref on s’occupe et le temps passe assez vite (l’habitude surement), c’est enfin l’heure de partir. Le métro de Kyoto nous change du métro de Tokyo, ici, il n’y a que deux lignes ! Et puis, notre gros kiff, c’est le monsieur a l’entrée de la station qui dit merci beaucoup « arigatō gozaimasu » à chaque fois que quelqu’un passe…sauf qu’à force de le dire toute la journée, son « merci » ressemble plus à « maaaasu » prononcé avec une voix super grave et qu’on s’amusera à répéter pendant toute la fin du séjour !

 

                                        

 

Grâce au descriptif d’Hidemi pour rejoindre sa maison (un peu comme l’hôtel Fukudaya à Tokyo, mais les photos en moins !), on trouve très facilement sa maison. Notre rencontre avec elle est très polie et respectueuse, à l’image de la culture japonaise : elle s’excuse toutes les deux secondes d’avoir fait ou dit ça (alors qu’il n’y a pas de quoi !), elle acquiesce tout ce qu’on dit et tout ce qu’elle dit par un son très étrange impossible à reproduire à l’écrit et elle nous donne toutes les infos possibles et imaginables sur la ville de Kyoto, ce qu’il y a à voir et comment y aller. En fait, on patiente pour que notre chambre située dans une autre maison soit libérée par les précédents invités et sur les coups de 9h, elle nous dit que c’est bon, on peut y aller. Elle nous emmène en voiture là-bas, c’est à moins de 5 minutes de sa maison, et elle nous montre les locaux. Petite cuisine à partager avec d’autres « locataires » (certains de longue durée), chambre cosy avec lit double pour nous et salle de bains commune au RDC, non chauffée avec les fenêtres grandes ouvertes!

 

 

En attendant qu’elle nettoie la chambre, on l’attend dans la cuisine et on profite de la wifi et du « kotatsu » ou « table chauffante japonaise », une petite table sous laquelle est installé un système de chauffage, et recouvert d’une couverture qui empêche la chaleur de sortir…on est fans !

 

                              

 

Au bout d’une heure, notre chambre est prête, enfin on va pouvoir se reposer ! Hidemi nous souhaite un bon séjour, et nous ne la reverrons plus avant notre départ. Bon, pour l’échange culturel, on repassera, mais sinon les locaux sont sympas et les lits bien confortables. Une grosse sieste s’impose! Après s’être bien reposés, direction le quartier « Gion » de Kyoto. Il s’agit d’un « hanamachi » ou « ville-fleur », c’est-à-dire d’un quartier réservé aux geishas (aussi appelées «geiko»  à Kyoto). En chemin vers la station de métro, on s’arrête au 7/11 du coin pour acheter des ptits snacks à manger, encore des surprises au repas : sucettes-saucisses ou beignet-sushis !

 

 

Arrivés à la station, et après s’être trompés de chemin, on finit par prendre la bonne direction vers le quartier de Gion. On passe devant de nombreux temples, pas forcément indiqués sur la carte, mais jolis et tranquilles.

 

                       

                   

                   

 

Ensuite, on passe devant deux gros temples, mais comme la visite de ces temples n’est pas notre priorité aujourd’hui, on les observe simplement de l’extérieur.

 

                                  

 

On traverse également tout un parc, le parc Maruyama qui donne sur le sanctuaire de Yasaka-jinja. On aime beaucoup le coin, la ballade est agréable, et on croise de plus en plus de monde, on se rapproche du quartier touristique.

 

 

Ca yeh, nous y sommes, nous nous trouvons sur Shinjo-dori, la rue principale du quartier de Gion. On décide de marcher tout autour de cette artère et de prendre les toutes petites rues plus typiques.

 

                       

                       

                       

 

Les rues pavées sont très romantiques, les façades des maisons, le canal, les petits ponts…on prend beaucoup de plaisir à errer dans ces ruelles, et on espère rencontrer une geiko au hasard d’une rue, même si l’on sait qu’elles sortent plus à la nuit tombée. On pense que certaines femmes habillées en kimono traditionnel que l’on croise furtivement et qui rentrent rapidement dans des bâtiments sont certaines d’entre elles, mais sans le maquillage, nous n’en sommes pas surs. En tous cas, nous passons devant des ochaya, « ces maisons de geishas » où elles travaillent, et notamment la plus connue, la maison Ichiriki.

 

 

On continue la ballade en direction de la rivière puis on rejoint une station de métro en passant par un petit marché couvert. On s’écarte un peu du quartier touristique, et les scènes de vie sont plus authentiques.

 

                                          

 

On finit par atteindre la station de métro et on rentre à la « maison » au chaud. On s’arrête au supermarché du coin pour ne pas avoir à ressortir après pour le repas du soir. En effet, il n’y a pas grand-chose pour manger à l’extérieur dans le quartier où nous nous trouvons. On fait tous les rayons un à un et c’est là encore une expérience culturelle à part entière. Ensuite on rentre, on mange et on passe la soirée sous le kotatsu !

 

Mardi 21 Janvier

Aujourd’hui, on a cherché une activité un peu différente que la visite de temples car Joël commence un peu à saturer... Mais à Kyoto, il n’y a pas moins de 1600 temples et 400 sanctuaires shinto, alors pas facile de trouver autre chose à faire ! Du coup, on file découvrir la forêt de bambous d’Arashiyama. Avant de l’atteindre, on traverse tout un quartier résidentiel joliment décoré et arboré.

 

 

La forêt de bambous est très touristique, mais on n’est pas très impressionnés, car on a déjà vu pas mal de forêts de ce genre dans d’autres pays (Chine, Indonésie, etc), même s’il faut reconnaitre que c’est très joli.

 

                  

      

 

Sur les coups de midi, on mange des nouilles au bord de la route et on termine par un dessert original. Le Japon, c’est ça aussi, pleins de curiosités culinaires, on adore !

 

                                 

 

On continue de se balader dans le quartier d’Arashiyama, les rues touristiques, les petits magasins d’artisanat, le pont Togetsukyo et la rivière Katsura…on aime bien, et en plus le soleil qui est de sortie nous réchauffe un peu.

 

 

On reprend la ligne de train originale qui nous a mené ici dans l’autre sens et on rejoint un autre coin de Kyoto où se trouvent deux sites que l’on veut visiter.

 

                              

 

Tout d’abord, nous visitons le jardin zen Ryoan-ji. La constitution de jardins japonais est tout un art et les jardins « secs » sont aussi appelés « jardin zen ». Il y a toute une symbolique autour des matériaux utilisés (rochers, mousse, gravier) et de leur disposition, et ils doivent amener le visiteur à s’interroger sur ce qu’a voulu dire l’artiste… On accède au jardin zen en lui-même par l’intérieur d’un temple où l’on doit marcher en petits chaussons.

 

 

Mais nous, c’est tout le parc dans lequel se trouve le jardin zen qu’on aime bien. La balade hivernale est agréable, il y a un temple au centre d’une île, des petits pont, des statues, des fontaines, des torii (=portails traditionnels japonais rouges), etc.

 

                     

                        

                     

 

Ensuite, on enchaine avec notre dernière visite de la journée, le temple « Kinkaku-ji » appelé aussi Pavillon d’or. Oui, Joël en a marre des temples, mais d’après ce qu’on a compris, venir à Kyoto sans voir le Pavillon d’or, c’est un peu comme aller à Paris et ne pas voir la Tour Eiffel. Du coup, Joël est motivé, cool on y va. Et on fait bien, car avec le soleil couchant, la lumière est magnifique et les murs du temple recouverts de feuilles d’or se reflètent dans l’eau du lac.

 

    

 

On ne peut pas rentrer dans le temple classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, on peut simplement tourner autour dans le parc où il se trouve. Il y a pas mal de touristes, forcément, mais ça reste supportable, on s’attendait à pire. Pendant la petite marche, on profite des différentes vues sur le temple et le parc.

 

 

Après ça, direction maison. On pourrait encore avoir le temps de faire une autre visite, mais le froid hivernal et la longueur des transports nous incitent à ne pas faire de longues journées comme à l’habitude. On refait quelques petites courses comme hier soir et on mange à la « maison » au chaud sous le kotatsu !

 

                              

 

Mercredi 22 Janvier

Ce matin, c’est un peu difficile de se lever. Il fait froid et pas très beau depuis que nous sommes à Kyoto et chaque sortie à l’extérieur demande une grosse préparation mentale et physique. Ben oui, on s’est bien habitués à l’été et au printemps tout le reste de l’année! En plus, comme on n’a pas trouvé d’autres visites à faire que celles de temples, on va se concentrer sur la visite de seulement deux temples aujourd’hui, un peu plus « originaux » que les autres. Heureusement, le petit déj nous motive, on a trouvé une petite boulangerie à la française qui fait le meilleur pain que nous ayons mangé depuis le début de notre voyage, c’est celui qui se rapproche le plus du bon pain de chez nous, même le Vanuatu avec sa culture française ne faisait pas aussi bien.

 

                                                

 

Ensuite on décolle direction Sanjusangen-do, un temple dédié à la divinité de la compassion « Kannon ». L’originalité de ce temple bouddhiste réside dans le nombre impressionnant de sculptures dorées qu’il contient : 1001 au total !

 

                    

 

Au centre se trouve une grande statue de Kannon à 11 faces. A sa droite et à sa gauche se trouvent dix rangées de 10 statues représentant encore la divinité Kannon. Enfin, à l’avant sont disposées trente autres sculptures représentant les 28 saints serviteurs de Kannon + les deux gardiens traditionnels des temples bouddhistes : le dieu du tonnerre (Raijin), et le dieu du vent (Fujin).

 

                                         

 

L’impression que cet ensemble donne est étrange, on a l’impression de revoir l’armée de terre cuite de l’empereur Qin en Chine ! En effet, chaque sculpture a un visage différent, le travail réalisé ici est incroyable. Joël est content d’avoir visité ce temple, première mission pour moi accomplie ! lol. Ensuite, on part manger un bout en variant différents snacks trouvés un peu partout : des sushis (aux feuilles de nori et d’œufs !), des nikuma (sortes de beignets à la viande cuits à la vapeur), et mon fameux dessert « fraise en neige (surement le dernier snif) ! ».

 

 

Après, on reprend le métro en direction d’un autre temple original, le Fushimi-Inari Taisha dédié à la déesse Inari, protectrice du riz qui est la céréale la plus nourricière du Japon. Le temple situé au pied d’une montagne n’a en lui-même rien de très différent des autres temples. Ce qui le rend original, c’est l’accumulation de torii offerts par de généreux donateurs et qui sont tous installés les uns à la suite des autres pour former de véritables tunnels. Les torii ont normalement une fonction de séparation symbolique entre le monde physique et le monde spirituel, et se trouvent à l’entrée d’un sanctuaire, mais là, ils sont partout et en nombre !

 

                     

 

Sur le plan du parc, on voit qu’il y a de quoi bien se balader et monter au sommet de la montagne. Comme on n’a rien prévu d’autre aujourd’hui, on se lance ! Au début, il y a beaucoup de monde sous les torii, mais plus on avance, plus on est seuls au milieu de la nature, c’est génial !

 

 

Malgré le nombre important de torii (30 000 au total !), chaque nouvelle « série » est différente de l’autre, les reflets du soleil, l’ancienneté des portes, les écritures (qui sont en fait les noms des donateurs), la nature environnante, on ne s’ennuie pas un seul instant !

 

                         

 

Par contre, au bout d’un moment, après avoir déjà beaucoup grimpé, on regarde le plan et on déprime, il reste énormément à faire ! Va-t-on vraiment tout en haut ? Je vérifie l’information auprès d’un commerçant sur le chemin, et elle infirme le plan en nous disant qu’il ne reste plus qu’un quart d’heure de grimpette, ouf ! Pour la peine, on fait une petite pause, et la seule chose proposée par le commerçant en question qui nous fait envie, c’est une glace ! En plein hiver oui ! Et après la montée, ben ça passe bien !

 

 

Nous arrivons finalement tout en haut et visitons le petit temple. Quelques flocons de neige se mettent même à tomber, Joël est super content car la neige lui manque. En plus, on est contents de nous, on est arrivés tout en haut, et ça valait le coup !

 

                           

 

La redescente est tout aussi agréable et au final, on aura passé presque 3h dans le parc ! Le temps de rentrer, il sera déjà 17h, alors on termine notre journée par ce coup de cœur, et on rentre rincés, frigorifiés, mais heureux ! La visite de Kyoto s’achève aujourd’hui et nous avons beaucoup aimé ce que nous y avons vu, même si nous avons préféré Tokyo pour son originalité.

 

 

Sur le chemin retour, on se renseigne pour le train de demain matin qui nous emmène à Osaka. On a notre vol pour la Thaïlande au départ de cette ville qui est toute proche de Kyoto. Ensuite on rentre à la maison pour notre dernier repas au chaud sous le kotatsu !

 

Jeudi 23 Janvier

Ce matin, nous prenons notre temps pour partir de l’appartement car il y a des trains presque toutes les heures pour Osaka au départ de Kyoto. J’avance le blog tandis que Joël regarde pleins d’épisodes de DBZ en streaming, merci la super connexion internet au Japon, la meilleure de tous les pays traversés (performante comme en Australie ou en NZ mais…gratuite !). Puis Hidemi nous propose de nous amener à la gare en voiture comme elle doit aller au travail et que c’est sur son chemin. En fin de matinée, elle vient nous chercher à l’appartement et nous amène là-bas, elle nous aide à acheter nos tickets (moins chers si achetés dans certains kiosks) et nous aide aussi à commander aux bornes automatiques d’un restaurant de udon (=nouilles japonaises), et oui, il faut commander à l’extérieur et on prend notre plat avec le ticket à l’intérieur ! Elle nous offre même des petits gateaux japonais pour nous remercier des petits cadeaux qu’on lui avait offert à notre arrivée, elle est adorable et nous regrettons de ne pas avoir passé plus de temps avec elle du fait que nous n’étions pas dans le même appartement.

 

                             

 

Ensuite, on enchaine un JR et autre train pour Osaka. On ne sait pas combien de temps le trajet doit durer, et on est très étonnés de voir qu’il dure…super longtemps ! C’est un train grande vitesse et les paysages défilent à vive allure, nous qui pensions que Kyoto et Osaka étaient très proches…on s’est plantés ! A l’arrivée à Osaka, on prend nos tickets de métro pour rejoindre notre hôtel et a l’arrivée à la bonne station, le monsieur de l’accueil nous dit par où passer pour le rejoindre, il a une petite feuille avec tous les noms d’hôtel écrits dessus et leur localisation pour aider les touristes, quelle organisation ! C’est définitivement très facile de voyager au Japon ! En plus, on avait pris un hôtel proche de la station, en 2 minutes de marche on y est, parfait. On découvre notre chambre qui est de nouveau de la taille d’un placard, mais plus grande qu’à Tokyo, c’est déjà ça.

 

                                                 

 

On décide de ne pas sortir cet aprem à la découverte d’Osaka, on a lu sur les forums que la ville n’était pas super intéressante, et qu’il s’agissait surtout d’une ville de commerce. Pas notre truc donc, et pas l’envie non plus de chercher à infirmer ou confirmer la rumeur. Du coup, on se repose toute l’aprem au chaud, et ça fait du bien ! On ressort en fin de journée pour manger un bout, et on confirme au moins l’aspect commercial dans la ville : ya des magasins partout ! On va dans un grand centre commercial pour retirer quelques yens et on en profite pour manger sur place. Ensuite, on fait quelques courses pour l’avion du lendemain (on reprend Air Asia, la loose !). Joël craque sur des donuts pour se faire un dessert.

 

                              

 

Puis on rentre aussi vite qu’on était sortis et on se calfeutre à l’hôtel. Ouf, demain on aura de nouveau chaud car on sera en Thaïlande, le dernier pays de notre tour du monde !!!

 

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Date: 07/03/2014

Par: marion

Sujet: sushi

Ca fait plaisir de lire vos recits meme si l'on s'est vu hier.le japon a l'air chouette a voir pour son côté extravagant.

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