Ces paysages me font rêver et ces plats me font saliver ! :) Profitez bien ! bisous
Santo, l'île des découvertes à gogo!
Avant la lecture de notre premier récit, si vous avez besoin d'une petite intro sur le Vanuatu, c'est par ici !
Mardi 8 Octobre
Aujourd'hui, c'est le jour du départ pour le Vanuatu ! Nous partons de chez Romain vers 8h, prenons le même train qu'à l'aller et rejoignons cette fois-ci le terminal international de l'aéroport de Brisbane. A l'enregistrement des bagages, un groupe de musique apparemment africain fait la queue avec nous, ainsi que toute l'équipe du rugby du Vanuatu (rugby à 7). Dans l'avion, le pilote annonce que l'équipe a récemment gagné une compétition (les mini-jeux olympiques du Pacifique certainement), et tout le monde applaudi. C'est ambiance des îles avant même d'être arrivés! Nous voyageons avec Air Vanuatu et ça fait plaisir de ne plus être sur du low cost, on nous sert à manger et à boire, et en plus on est servis super rapidement. 3H30 de vol plus tard, on pose les pieds sur le tarmac, il y a une seule piste qui sert à la fois de piste d'atterrissage et de décollage. Malheureusement le ciel est très gris, on n'a pas de chance. Mais les fleurs d'hibiscus sont déjà au RDV dans les toilettes de l'aéroport!
Nous sommes à Luganville sur l'île d'Espiritu Santo (ou « Santo » pour les intimes), et nous n'avons pas été obligés de passer par la case Port Villa à Efaté pour y arriver car nous avons pris le seul vol direct par semaine Brisbane-Luganville. Ce qui est drôle, c'est que l'avion continue son chemin sur Port-Villa après nous avoir déposé à l'aéroport de Santo, comme s'il s'agissait d'un car ou d'un TGV qui continue sa route après chaque arrêt ! Du coup quelques personnes restent à l'intérieur de l'avion, c'est assez rare. Dans le minuscule aéroport, 4 agents de l'immigration sont prêts à recevoir les passagers. Le notre, pas très commode, nous pose 10 000 questions. En fait il veut savoir où nous allons dormir, sauf que nous ne le savons pas encore ! Et contrairement à d'habitude, nous n'avons pas de guide de voyage pour lui mitonner un vrai nom d'hôtel, du coup, on est bien embêtés. En effet, au lieu d'un guide de voyage, nous avons un « contact » sur place qui a réservé pour nous un logement. Seulement nous ne savons ni où l'hôtel se trouve, ni comment il s'appelle exactement, ni le nom complet de notre contact, juste qu'il s'appelle Laurent...L'agent de l'immigration hésite...il demande à son collègue, puis finalement nous tamponne nos passeports, mais ça n'a pas l'air de lui faire plaisir! Tant pis pour lui, nous on est soulagés, et on récupère nos sacs. A la sortie, un taxi nous attend avec une pancarte « Christelle » comme Laurent me l'avait annoncé, c'est parti le Vanuatu nous voilà!
Le choc culturel est au RDV dès les premières minutes, les rues sont remplies de taxis et de pick-up avec des gens debout dans les bennes, les routes sont en piteux état et il y a très peu de blancs voire pas du tout à part quelques touristes par ci par là. Quel changement par rapport à l'Australie ! Le taxi nous dépose devant la maison de Laurent, notre contact sur place. C'est un ancien militaire basé aujourd'hui au Vanuatu. Il organise le séjour des français qui font appel à lui sans leur prendre la moindre commission car il se rémunère sur les professionnels vers qui il les dirige. J'ai beaucoup échangé avec lui par email avant de venir, et j'ai également beaucoup lu de choses sur lui sur les forums. Je m'attends à quelqu'un avec un franc parler, un peu « brut de décoffrage », et je ne vais pas être déçue...Dans les heures qui suivent notre rencontre, il me « charie » plusieurs fois, et ces petites vannes feront tout sauf me mettre l'aise. Pour le moment, je ne sais pas trop quoi penser de lui, il a l'air sympa mais son franc-parler me déstabilise, et j'aime pas bien ça...Il nous propose un logement juste en face de chez lui, une grande maison avec un très bon rapport qualité-prix. Nous lui disons OK sans être convaincus à 100% car on aurait bien visité autre chose pour se faire une idée. Mais on veut pas faire trop les chiants, et ça a l'air pas mal alors on décide de tenter le coup.
Ensuite, on part au nakamal du coin (=bar à kava) qui sert de « bureau » à Laurent comme il aime bien dire. Il s'agit d'une table et de bancs posés au bord de l'eau où il donne RDV à ses « clients » tous les soirs pour boire des bières, des kava, et pour organiser leur journée du lendemain. Il nous offre nos premiers kava, cette boisson traditionnelle des îles du Pacifique à base de racine de poivrier sauvage. C'est la coutume, chaque nouvel arrivant doit en boire un, alors on y va. Il faut d'abord se nettoyer la bouche avec de l'eau, la cracher, puis boire le kava, et de nouveau se rincer la bouche avec de l'eau et la cracher pour enlever le goût du kava. C'est vraiment pas très bon, mais cette boisson a des vertus relaxantes, et les habitants peuvent en boire plusieurs « shells » (=coquille dans laquelle est servie le kava) dans une même soirée. Il y a également une sensation d'anesthésie de la langue dès la première gorgée, c'est bizarre.
Après l'initiation au kava, Laurent nous paie des bières et nous discutons un peu avec lui avant l'arrivée des autres français. Il gère actuellement le séjour de nombreux jeunes en provenance de la proche Nouvelle-Calédonie. A leur arrivée, on s'installe tous sur la grande table. Comme la nuit est tombée, on distingue mal leurs visages alors on fait connaissance dans le noir. Ils sont tous très sympas, et on trouve le concept de se regrouper pour voyager une très bonne idée. Laurent nous organise en 3 coups de cuillères à pot notre journée de demain, nous partons tous ensemble à Millenium Cave, ça va nous couter tant, il faut prendre ci et ça dans son sac, etc.
Ensuite, nous partons tous manger au restaurant chinois, l'un des meilleurs de la ville. L'ambiance est détendue, on prend de nombreux plats à manger pour gouter (dont du pigeon!) et Joël retrouve le plaisir de boire du pastis !
On paie la note en VATUS, la monnaie du pays.
Puis, chacun rentre chez soi, et nous tentons de prendre nos marques dans la maison. Elle est grande, nous ne sommes plus habitués à tant d'espace, et surtout, elle est accolée à d'autres maisons ce qui donne l'impression que tous les bruits sont à l'intérieur de la notre ! On met un peu de temps à s'endormir et on se demande si on va vraiment rester ici les autres nuits. Affaire à suivre. Cette arrivée nous laissent perplexes, nous avons l'impression que c'est la première fois que nous ressentons un tel choc culturel depuis notre arrivée en Chine. Et puis me concernant, je ne sais pas trop sur quel pied danser avec Laurent, j'espère que ça va s'améliorer les jours suivants.
Mercredi 9 Octobre
Ce matin, nous sommes prêts au départ à 7h30, nous filons chercher des sandwichs dans une supérette, puis le pick-up de Damas, notre chauffeur pour la semaine, vient nous chercher avec tous les autres français déjà à l'intérieur. Ils partent eux aussi acheter des sandwichs, et nous découvrons pendant ce temps notre « bus commun » avec lequel nous allons visiter l'île de Santo ces prochains jours.
Joël passe dans la benne avec les autres et moi on me fait une place à l'intérieur. On est déposés devant le bureau qui gère les tours de Millenium Cave pour payer et aussi pour qu'on nous explique le déroulement de la journée avec un petit shéma et des photos.
On nous dit qu'il s'agit d'une activité 4 en 1 : rando, spéléo, canyoning et nage en eau vive. On nous explique aussi que l'argent reversé sert à construire des écoles dans la ville, ça fait plaisir de savoir que notre argent est utilisé intelligemment. Ensuite, on repart pour 1h de piste jusqu'au départ de l'activité. On commence par une petite marche facile de 20 minutes jusqu'au village principal. On traverse une rivière grâce à un pont en bambou.
Arrivés au village, on découvre les maison traditionnelles réalisées à partir de matériaux « locaux ».
On dépose nos sacs de confort (serviette de bain, affaires de rechange, etc) dans une des maisons, et on repart pour 1h de marche avec nos guides et nos porteurs. On découvre la jungle locale qui ne fait pas bien peur, car il y a peu d'animaux, et aucun de dangereux (ça change de l'Australie!). Après 1h de marche facile, on arrive à l'entrée de la cave. Comme c'est la première fois que l'on y va, on doit être maquillés en signe de « respect pour la nature qui nous accueille ». Sur le front, on nous dessine un oiseau, une cascade, des cailloux, la rivière et les marches qui descendent à la grotte.
Puis on attaque la partie « spéléo ». On donne nos sacs aux porteurs qui passent par un autre chemin et on nous équipe de lampes frontales et de gilets de sauvetage. On entre dans la grotte plongée dans l'obscurité, et on la traverse doucement mais surement grâce aux guides super attentionnés et super pros. Même si on se sent très bien encadrés, on se dit que les conditions de sécurité sont loin des normes françaises, et que ça serait impossible de faire ça « comme ça » en France.
A l'intérieur, on découvre les parois de la grotte ainsi que les oiseaux qui l'habitent, c'est-à-dire les chauves souris et les hirondelles. Les nids d'hirondelle sont très recherchés car vendus en Asie pour être mangés (on vous en avait déjà parlé). Puis on ressort après 20 minutes, on découvre un petit coin paradisiaque au bord de l'eau, malgré le mauvais temps qui persiste. Les porteurs nous rejoignent et nous donnent nos sacs pour que l'on puisse manger nos sandwichs.
Après la pause déjeuner, on part dans le lit de la rivière pour la remonter jusqu'au village. Là encore les porteurs prennent nos sacs que nous ne reverrons qu'à la fin de l'activité. On commence par une partie « canyoning » où l'on doit passer entre les rochers. La roche a été creusée pour créer des marches, c'est pratique et bien fait. Il y a aussi des cordes pour les passages difficiles. Encore une fois, on se dit que ça serait impossible de faire une telle activité avec ce type d'installation en France. Les guides sont toujours autant adorables et aident les personnes les plus en difficulté à avancer sur les roches très glissantes.
Après ce passage, on descend la rivière en gilet de sauvetage ou en bouée « Dora l'exploratrice » (!), et on admire le paysage depuis la rivière.
Après avoir remonté toute la rivière à la nage ou sur le dos, on arrive à la dernière partie de l'activité qui consiste à remonter tout en haut de la colline, et là, c'est pas gagné ! De nombreuses échelles, cordes ou petits escaliers ont été prévus, mais l'effort requis après une telle journée est difficile à fournir. Finalement, on arrive épuisés tout en haut lorsqu'au même moment, la pluie commence à tomber. Au début, il pleut quelques gouttes, mais rapidement, ce sont des vrais sceaux d'eau qui nous tombent dessus ! On était déjà mouillés depuis la rivière, c'est pas le problème, mais là on est détrempés en arrivant au village !
On se demande si on doit se changer ou pas, car la pluie ne faiblit pas, et on a encore 20 minutes de marche sous la pluie + le retour dans la benne du pick-up à faire. Finalement après le gouter qui nous a été servi au village, tout le monde décide de rester mouillé et de repartir rapidement vers la voiture. Pendant le gouter, Joël et Alexis en ont profité pour jouer au foot dans les flaques d'eau avec les enfants du village, ils se régalent!
Chacun s'équipe d'une grande feuilles de bananier pour s'abriter et on repart tous sous la « drache » (=pluie battante chez les chtimis, expression qui prend tout son sens ici!) pendant 20 minutes. On repasse sur le pont de bambou de ce matin, sauf que la rivière a vu son débit multiplier par 5 en quelques heures, c'est très impressionnant ! Les hommes vont dans la benne sous une bâche et les filles montent à l'intérieur du pick-up. La route est difficile car inondée par endroits, et des arbres sont déjà couchés sur la route. Le premier tronc d'arbre est facilement déplacé par les hommes qui sortent de la benne pour aider Damas, mais le deuxième est beaucoup trop lourd. Il leur faudra découper les arbustes d'une haie pour dégager un chemin dans le jardin d'un voisin et ainsi permettre au pick-up de contourner l'arbre trop lourd ! Tout ça sous une pluie torrentielle et au milieu de fourmis dites « électriques » ! Expérience mémorable ! Enfin arrivés à Luganville, on rentre tous se doucher avant le kava de 18h avec Laurent. Il nous organise notre journée de demain puis nous partons avec Joël manger au chinois, on a très faim et il faut surtout que je mange vite un truc car boire du kava à jeun avec la fatigue accumulée ces derniers jours me fait tourner la tête!
Après ce bon repas, on rentre se coucher. Ca s'est bien mieux passé ce soir avec Laurent, je m'habitue un peu plus à son caractère atypique et je suis contente. On s'endort rapidement, malgré les bruits de la maison toujours présents. Maintenant qu'on a compris que ça ne venait pas de l'intérieur de la maison, on est rassurés, et on dort comme des bébés !
Jeudi 10 Octobre
Ce matin, c'est grass' mat'. Que ça fait du bien ! A 11h, nous rejoignons le petit bateau qui nous mène à l'île d'Aore, juste en face de l'île de Santo. Sur la petite île se trouve un complexe hôtelier avec restaurant, piscine et bungalows sur la plage, il faut consommer au restaurant pour pouvoir accéder à la plage. Ca tombe bien, il est bientôt midi! Au menu : pizza hawaienne pour moi et hamburger pour Joël avec de la bonne viande. La viande du Vanuatu a très bonne réputation, profitons-en.
Ceux qui ont fait une plongée ce matin sont déposés sur l'île en bateau et ils nous rejoignent au restaurant. Nous partons tous ensuite nous détendre sur la plage, malgré encore un temps un peu couvert.
Après un petit snorkelling sympa avec Joël où nous avons vu des coraux de toutes les couleurs très bien conservés, je pars profiter de la piscine, avec vue sur la mer.
Bref, aujourd'hui, c'est journée détente et à 16h, un bateau vient chercher les « non-résidents » des bungalows pour la traversée retour. On rejoint ensuite tout le monde pour le kava traditionnel du soir et on passe la fin de soirée à discuter avec Laurent. C'est intéressant d'apprendre un peu plus à le connaître, il n'est vraiment pas méchant, juste un peu rustre parfois, et je pense qu'il ne se rend pas compte qu'il peut parfois mettre mal à l'aise certaines personnes, dont moi le premier jour. En tous cas, c'est derrière nous maintenant, je l'apprécie et Joël aussi, on passe un bon moment avec lui puis on rentre se coucher.
Vendredi 11 Octobre
Aujourd'hui, c'est direction l'île de Tutuba. Il s'agit d'un îlot au large de Santo sur laquelle se trouve des villageois qui, depuis leur rencontre avec Laurent, ont décidé d'accueillir des touristes. Laurent s'entend très bien avec le chef du village Tom, et cette activité touristique aide le village à avoir un autre revenu que celui issu de la vente de produits agricoles. Laurent est le seul à envoyer des touristes là-bas, aucun autre tour-opérateur ne propose cela, et ça fait plaisir de sentir que nous ne partons pas pour un « attrape-touristes ». Damas vient nous chercher avec le coffre rempli de denrées alimentaires pour le week-end, et nous rejoignons le site de « Million Dollar Point » où nous attend un bateau, enfin, une petite embarcation, pour 45 minutes de traversée !
Le moteur ne démarre pas tout seul, il faut le lancer avec une corde. Il n'y a aucune vitre non plus, donc c'est sûr, on va être mouillés ! On charge tous nos sacs, les paniers de nourriture et c'est parti. Avec les filles, on papote à l'avant et le temps passe plus vite, mais on se prend régulièrement des rincées au visage. A l'arrivée, plusieurs hommes viennent chercher nos sacs et nous demandent d'attendre ici qu'on vienne nous chercher. On sait qu'ils se préparent à nous chanter des chansons car Laurent nous avait parlé d'un «orchestre» à notre arrivée. Mais quand on arrive à l'intérieur du village, c'est bien mieux que ça ! Tout un groupe de jeunes jouent de la musique avec divers instruments à cordes : des guitares, une basse fabriquée avec une grosse caisse en bois et un ukulélé fait maison ! Et ça rend super bien ! On nous met des fleurs dans les cheveux et nous offre des noix de coco à boire, on est conquis !
On les écoute longuement nous chanter plusieurs chansons, c'est étrange car même si l'on sait qu'ils ne le font que pour les touristes, il y a une authenticité qui nous touche. On sent qu'ils s'amusent vraiment dans tout ça, et qu'ils ont envie de nous faire partager leur amour pour la musique. Joël passera beaucoup de temps à jouer de la guitare avec eux pendant la journée.
Avant de manger, on nous montre d'abord comment faire du feu de façon traditionnelle, et on nous invite à essayer. Et ben moi je vous dis, on n'est pas encore prèts pour Koh Lanta ! C'est super dur de frotter ce petit bout de bois sur ce gros bout de bois pour créer une petite braise qui prend feu dans des feuilles de coco, même Joël n'y arrive pas, il ne réussit à produire qu'un petit filet de fumée, c'est déjà pas mal. Et moi, rien du tout!
Ensuite, on nous montre l'école du village. Etonnant, c'est le seul bâtiment du village construit en dur. Il y a deux bâtiments plus exactement, et les villageois peuvent être fiers car c'est grâce à leurs propres revenus qu'ils sont parvenus à la faire construire. Il n'y a pas d'enfant à l'école au moment où nous y sommes car c'est vendredi après-midi, et les enfants n'ont école que le matin. Nous signons un petit registre où nous pouvons voir tous les français qui sont passés sur l'île de Tutuba, dont Robert Pirès, oui oui le joueur de foot ! Il est passé par ici et a laissé un message sur le carnet en précisant : « vainqueur de la coupe du monde 98 » !
Ensuite, on repart au village pour manger notre festin, un barbecue + salade + riz + vin rouge, miam miam ! Les gars se remettent à jouer et c'est dans une bonne ambiance qu'on se régale de notre repas.
Après, nous partons faire la sieste sur des hamacs en attendant la prochaine activité : de la pêche au harpon. Bien-sûr, il s'agit surtout pour nous de faire un petit snorkelling et de passer du temps avec les villageois, plus que de ramener du poisson. On passe une bonne heure et demi en mer et on les observe dans l'eau tenter de « chasser ». C'est pas vraiment gagné ! Joël essaie aussi mais n'y arrive pas car les fonds sont profonds et sans palmes c'est difficile. Bilan : deux poissons harponnés par les gars et de nombreux coraux observés en masque-tuba par nous.
A notre retour au village, on nous propose deux activités, construction de paniers en feuilles de cocotiers pour les filles et préparation du kava pour les garçons. Joël part donc d'un côté et moi de l'autre. Dania, la femme du chef du village nous montre comment faire puis nous aide à construire de jolis paniers. Ce n'est pas du folklore, ce type de paniers leur sert vraiment à porter tous les produits qu'ils vendent sur les marchés, ou à les transporter jusqu'au village pour les manger. C'est pas très difficile à faire, même si je serai incapable de recommencer toute seule!
Joël pendant ce temps navigue d'une activité à l'autre pour nous raconter la préparation du Kava. Les racines de poivrier sauvage sont d'abord découpées en tranches, puis passées au broyeur mécanique. Ensuite, les petits morceaux sont mis dans l'eau, mélangés puis filtrés avec un bout de tissu. En pressant bien, tout le « jus » en est extrait. L'opération est répétée plusieurs fois, avec plusieurs t-shirts différents qui servent de filtres plus ou moins serrés.
Une fois le kava prêt, c'est « kava time », l'heure de l'apéro ! Le « bar » ouvre ses portes, on nous demande combien on va boire de shells ce soir, certainement pour voir jusqu'où on est prêts à aller dans la dégustation du kava. Nous on décide de s'arrêter à 6, ça sera déjà pas mal du tout !
Ensuite, on prend le temps de discuter avec tout le monde, de jouer aux cartes et même de danser un peu au son des îles. L'une des françaises arrive à faire danser le chef du village qui a l'air de plutôt aimer ça ! Au même moment, on aide Dania à préparer le pain pour demain matin, il va passer la soirée à cuire directement sur le feu.
Le temps passe, le temps passe, mais il est 21h, et nous n'avons toujours pas mangé. Tout le monde a très très faim, et nous sommes tous étonnés de ne pas être servis, nous ne comprenons pas la raison. Attendent-ils qu'on leur demande ? L'heure du repas est-elle naturellement tardive ? Après avoir demandé, nous avons l'explication : on ne mange pas tant que le kava n'est pas fini ! Et comme on en est à la 3ème préparation de kava de la soirée, forcément ça prend du temps ! Ils font une petite exception pour nous tous et Dania vient nous apporter à manger, du poulet mariné, du riz et une salade, que ça fait du bien après une journée si bien remplie !
Les hommes continuent de boire du kava, c'est à celui qui en boira le plus. Beaucoup d'entre eux commencent à ressentir les effets du kava à forte dose, c'est-à-dire une sensation de relaxation et une grosse fatigue, un peu comme s'ils avaient fumé du cannabis. Nous on rentre se coucher dans notre case, bonne nuit les petits et à demain !
Samedi 12 Octobre
Ce matin, on se lève tranquillement. Joël et moi, on reste au village jusque dans l'après-midi tandis que les filles doivent rentrer ce matin car leur avion décolle aux environs de midi. Après le petit-déjeuner, les filles s'en vont en bateau pour rejoindre Santo, et nous nous reposons sur les hamacs en attendant le retour du bateau pour partir avec le chef faire du snorkelling. On trouve le village très calme ce matin, les hommes ont certainement eu beaucoup de mal à se lever à causse du kava qu'ils ont bu en grosse quantité.
Une fois le bateau revenu, on part avec Tom et 3 autres en mer. On s'éloigne beaucoup plus que la veille et on finit par se retrouver sur un spot où ça bouge beaucoup. On n'aime pas trop ça avec Joël mais bon, on se jette quand même à l'eau pour voir ce qu'il y a de beau là-dessous. C'est toujours aussi joli et préservé que la veille, mais on fatigue vite, et au bout d'une petite demi-heure on a envie de remonter sur le bateau. Mais surprise, quand on le cherche autour de nous, il a disparu ! Pas cool, heureusement, j'ai vu les gars essayer de le manoeuvrer près de la plage, donc ils ont dû essayer de le « garer » là-bas. On nage dans cette direction, il y a du courant et beaucoup de coraux, c'est pas super sécurité de nous laisser en plan au milieu de l'eau, mais bon, on prend sur nous et on finit par arriver sur la plage. Et le bateau est bien là ! Deux des gars sont encore entrain de chercher des poissons à harponner et Dania a ramené des coquillages. Seul le chef manque à l'appel. On remonte tous sur le bateau et on repart en mer à sa recherche. Il y a beaucoup de vagues, on se demande où il a bien pu passer (mais les autres n'ont pas l'air plus inquiets que ça). Le bateau avance énormément et finit par le retrouver quelques centaines de mètres plus loin, c'est impressionnant à quel point il a avancé à la nage! Il revient avec deux gros poissons, il a l'air un peu déçu mais on trouve que c'est déjà très bien vu les conditions.
Ensuite, on retourne au village où nous attend notre repas de midi. On nous sert les restes de la veille au soir, ça nous va très bien, mais on ne mange ni les poissons péchés ni les coquillages, on trouve ça dommage. Après, je pars de nouveau me reposer, je sens qu'il n'y a pas beaucoup d'activité prévues pour nous aujourd'hui. Joël part avec Lincoln, un des gars, s'essayer au lance pierres sur des canettes...histoire de s'occuper un peu! Après la sieste, je papote un peu avec Dania et Joël joue avec Tom de la guitare en attendant l'heure de notre départ.
On a beaucoup apprécié l'île de Tutuba, surtout passer du temps avec les gens de l'île. On se dit que si on n'arrive pas à aller aux iles Banks (car il y a des problèmes de billets d'avion, j'y reviendrai), on aimerait bien revenir ici quelques jours de plus pour partager un peu plus leur vie, aller aux champs avec eux et visiter le reste de l'île. En effet, on a trouvé l'activité super, mais assez « touristique », même si les touristes qui viennent chaque année sont peu nombreux. On aurait aimé « compléter » l'expérience avec un peu plus du quotidien des gens qui vivent là-bas. L'avenir dira si on aura l'occasion de revenir bientôt. Pour le moment, c'est le départ, on reprend le bateau et on ne met cette fois-ci que 20 minutes pour traverser.
Damas nous attend à l'arrivée et nous ramène en même temps qu'une famille en provenance de Nouvelle-Calédonie qui a passé l'aprem en bord de plage. On rentre chez nous, on se prépare et on ressort rapidement pour aller boire l'apéro au nakamal. Après, on part tous ensemble au festival de musique « Lukaotem Gud Santo » qui a lieu ce week-end à Luganville. C'est la deuxième édition d'un festival qui a eu beaucoup de succès l'année dernière et qui accueille de nombreux groupes des iles du Pacifique et d'ailleurs. C'est pour ce festival que nous sommes rentrés un plus tot de Tutuba, on espère que ça sera sympa. On va d'abord voir des danses traditionnelles qui ont lieu autour d'un feu. Dommage c'est la fin, mais c'est chouette, les gars marchent quasiment sur le feu, le « traversent » plusieurs fois.
Ensuite, on prend place devant la scène, un groupe est entrain de terminer sa prestation. On reconnaît les musiciens qui étaient avec nous dans l'avion, on comprend mieux pourquoi ils étaient là ! Ensuite, on patiente pour le deuxième groupe...on patiente, on patiente, on patiente...on est très loin du festival du Sarawak en Malaisie réglé comme du papier à musique, là on est au Vanautu, et il ne faut pas être pressé ! Ca prend au moins une heure avant que le deuxième groupe joue enfin.
C'est sympa, mais on est découragés lorsque le 3ème groupe s'installe, on se dit que ça va mettre au moins autant de temps, alors on préfère rentrer se coucher. Certains restent et nous diront le lendemain que le groupe suivant de la Réunion a mis le feu, tant pis pour nous, mais on est quand même bien contents d'avoir profité un peu du festival et de cette ambiance bon enfant où noirs et blancs mélangés ont pu partager ensemble de la bonne musique.
Dimanche 13 Octobre
Aujourd'hui, nous passons la journée à nous reposer, tout est fermé en ville. Le soir nous retrouvons tout le monde au nakamal, puis nous allons manger au marché de la ville. Ce marché est ouvert 24h sur 24h et les gens qui vendent leur produits dorment sur place car ils viennent de loin. Le concept de venir acheter ses fruits et légumes à minuit en déposant quelques pièces au marchant pendant qu'il dort nous paraît incroyable, mais c'est bien comme ça que ça se passe ici. On y trouve toutes sortes de fruits et légumes, ainsi que du tabac local vendu sous forme de « spirale ».
Juste à côté du marché se trouve des cases avec des « mamas » qui servent à manger. On commande à travers la fenêtre de leur « cuisine » où elles préparent notre plat, c'est super rigolo et en plus c'est super bon. Le rapport qualité-prix est au RDV, le dépaysement aussi !
Ensuite on rentre se coucher, bien contents d'avoir enfin découvert le marché dont tout le monde nous parlait et d'avoir mangé local!
Lundi 14 Octobre
Ce matin, nous sommes récupérés par Damas pour partir à la découverte de la côte est de l'île de Santo. Dans le pick-up sont déjà installées la petite famille et Aline et Marion avec qui nous avons passé la soirée d'hier. On reste à l'arrière avec elles, et on profite du paysage en mangeant des fruits qu'elles ont acheté sur le marché, l'ambiance est très sympa.
On arrive au premier « trou bleu » de la journée, le Riri River blue hole. C'est une sorte de petit lac d'un bleu profond alimenté par une rivière. C'est magnifique, et nous sommes les seuls sur le site, alors on en profite à fond. Il y a des cordes accrochées aux arbres pour se jeter dans l'eau, je ne vous fais pas un dessin, Joël est à fond et plonge le premier, suspendu comme un singe à la corde.
On essaie toutes les cordes, on met nos masques pour voir au fond, on nage, bref, on profite de ce petit coin paradisiaque. Après ¾ d'heure, on repart en direction du deuxième trou d'eau, celui de Matevulu. Cette fois-ci malheureusement, nous ne sommes pas les seuls, un groupe de jeunes australiens en colonie de vacances squattent les lieux. Un grand banian magnifique sert de point de départ pour des sauts à la corde, seul Joël de notre groupe l'essaiera. Avec tous les autres, nous profitons simplement de la vue splendide sur le trou bleu.
Après, direction le nord de la côte est et ses plages paradisiaques. La première au programme est celle de Lonnoc Beach, une plage privée où il faut d'abord consommer avant de profiter de la plage. Quand on arrive, on est sous le choc, c'est magnifique !!! C'est certainement la plus belle plage visitée jusque là pendant ce tour du monde, avec des « farés » (=petite cahute ou maison construite en bambou et en feuilles) au bord de l'eau, des palmiers, et des dégradés de turquoise dans l'eau.
On se baigne, on prend des photos, on va voir les fonds sous-marins, puis on repart en direction d'une deuxième plage magnifique, Champagne Beach, réputée pour être la préférée des australiens. Une fois sur place, on comprend pourquoi : le sable est fin et blanc, et continue d'être doux sous nos pieds jusque dans l'eau turquoise. La mer est calme, une vraie piscine, le chlore et les cris des enfants en moins ! En plus, on est encore chanceux, on est les premiers !
Après tant de beauté, on repart en direction d'une petite ville qui s'appelle Port Olry (et pas Port Orly comme l'aéroport!), où nous attend notre repas de midi (enfin de 13h). Je ne sais pas trop à quoi m'attendre, je m'imagine une petite ville type Luganville mais en plus petit, et donc pas très attrayante...mais je me trompe ! Une plage magnifique borde la ville, et notre repas nous attend au bord de l'eau. Chouette ! Au menu : crabes, poisson au curry, crudités et riz, miam miam !
Nous passons toute l'après-midi à papoter avec les filles, nous sommes très contents de passer la soirée avec elles à Port Olry car on s'entend très bien. Nous avons décidé de rester une nuit sur place parce que nous avons le temps tous les 4, tandis que la petite famille rentre avec Damas à Luganville dès la fin d'aprem. Nous posons nos affaires dans notre bungalow pour la nuit, nous avons décidé de le partager à 4 pour diviser les frais. C'est super joli, on est ravis !!!
Le gars qui s'occupe des bungalows est de la même famille que Damas, et il lui a demandé de s'occuper de nous pendant notre séjour. Il s'appelle Luc-Martial, on décide de l'appeler Martial c'est plus court. Il nous propose de nous emmener au nakamal du village, on en profite pour visiter les lieux.
Il nous explique que la ville est divisée en plusieurs secteurs : secteur 1, secteur 2, secteur 3 etc et qu'il s'agit des différents quartiers de la ville. La visite me fait beaucoup pensé à des villages en Inde. Les habitants vivent ici avec le minimum. Si nous n'avions pas passé la nuit à Port Olry, nous n'aurions même pas vu cette partie de la ville, nous n'aurions vu que la plage, et ça aurai été bien dommage. J'ai la mauvaise impression qu'on va finir par nous réclamer de l'argent, d'une façon ou d'une autre, certainement à cause de nos récentes expériences en Asie. Mais en fait, on ne nous demande rien du tout, ni avant, ni après, ni pendant...on nous fait consommer bien-sûr, mais ça c'est normal. Marion me dit : « Bienvenue en Mélanésie »... Quand on arrive au nakamal, quelques villageois sont déjà présents, dont l'un d'entre eux qui écoute des chansons françaises sur son portable. C'est bizarre d'écouter du Claude François dans un bar à kava perdu au fin fond du Vanuatu !
On prend un shell, puis deux, on discute avec les gens autour de nous puis on rentre « chez nous » pour prendre notre repas du soir que Martial a préparé avec sa femme, et qui vient elle aussi jusqu'au bungalow pour nous servir. Dans la soirée, on entend des chants pas très loin de la plage, on s'en rapproche pour voir de quoi il s'agit. En fait, ce sont des chants religieux pour la Vierge Marie, des « rosaires », car tout le mois d'octobre lui est consacré. Des enfants et des femmes marchent en procession sur le bord de mer avec des bougies, c'est tellement joli et inattendu qu'on est touchés par ce petit moment hors du temps.
Mardi 15 Octobre
Ce matin nous nous réveillons après une nuit pas très reposante car on s'est fait dévorer par les moustiques Joël et moi. On prend notre temps pour petit-déjeuner et pour papoter avec les filles, avant de se motiver à partir à la découverte de l'île aux roussettes, du nom des chauves-souris qui peuplent l'île. Elle est située juste en face de Port Olry, et on se dit que ça ne devrait pas être bien compliqué pour la rejoindre, même si nous choisissons d'y aller en pirogue traditionnelle plutôt qu'en kayak.
Bon, ça c'était la théorie, car encore une fois, c'est bien plus compliqué qu'il n'y paraît de prendre la mer avec un tel engin! Marion monte seule sur une pirogue, et s'en sort plutôt pas mal tandis que nous trois avec Joël et Aline, nous chavirons deux fois, au démarrage et en plein milieu du trajet ! Du coup, Joël finira à la nage accroché à la pirogue car il était impossible pour lui de remonter sans nous faire chavirer de nouveau !
Arrivés ENFIN sur l'île après ¾ d'h de traversée chaotique et à contre-courant, nous découvrons les lieux tels des naufragés. Je suis la seule à porter des chaussures, les 3 autres sont pieds nus, du coup ils cherchent à se fabriquer des chaussures avec des feuilles ! En effet, la traversée de l'île est douloureuse pour leurs pieds nus car il y a des pierres, des coraux, et pleins de racines sur le chemin...Dommage que l'appareil photo soit resté de l'autre côté, j'aurai pu vous présenter la collection printemps-été qu'ils ont créée avec leurs feuilles et leurs ficelles!
Après avoir vu quelques roussettes dans les arbres, et surtout beaucoup de lézards de toutes les couleurs, nous rebroussons chemin pour rentrer à Port Olry. On change les combinaisons des pirogues, Aline part toute seule cette fois-ci, et nous montons Joël et moi avec Marion. Nous sommes dans le bon sens du courant, on ne met donc que 20 minutes à rentrer, et sans chavirer ! Aline a un peu plus de mal, moi je la trouve bien courageuse, j'aurai été incapable de rentrer toute seule avec cet engin de malheur ! On prend notre repas du midi après tout ça, on l'a bien mérité.
En début d'aprem, on part marcher en bord de mer. Il y a une autre petite île juste en face que l'on peut rejoindre facilement grâce à un banc de sable, et à marée basse, on a de l'eau jusqu'aux chevilles. Bon, comme on est malins, on fait ça l'après-midi lors de la marée haute, et on en a jusqu'au ventre ! Je dis « on », mais moi j'ai préféré rester au bord de l'eau à discuter avec des jeunes filles pendant leur pause à l'école. Elles avaient envie de pratiquer leur français.
Après l'aller et le retour des 3, on rejoint le nouveau groupe qu'a amené Damas aujourd'hui pour rentrer à Luganville avec eux. En route, on en profite pour s'arrêter à un dernier trou bleu, le « Blue Lagoon ». Il est moins joli que les deux de la veille, mais ça fait du bien de se rafraichir quand même.
Après une heure de route, nous sommes de retour en ville pour le kava du soir. On connait enfin les détails de notre départ pour les îles Banks après-demain : aller en avion jeudi confirmé pour nous deux, retour confirmé lundi uniquement pour moi et confirmé pour Joël mardi, soit une heure exactement avant notre vol pour l'île de Tanna...en plus on devra prendre un bateau pour choper l'avion, car tous les vols au départ de l'île sur laquelle nous serons sont complets. Laurent a fait de son mieux pour nous permettre d'aller là-bas et il nous garantit qu'une solution sera trouvée une fois sur place pour que l'on puisse rentrer tous les deux ensemble lundi plutôt que mardi. Nous, on est super contents d'aller aux Banks, ça nous tenait à cœur de visiter ces îles où seulement une centaine de touristes par an se rendent, alors merci beaucoup Laurent, le reste on verra plus tard !
Mercredi 16 Octobre
Aujourd'hui, c'est notre dernier jour sur Santo, alors on en profite pour faire un peu de shopping. On a envie de ramener des petits cadeaux car c'est pas tous les jours qu'on va au Vanuatu ! On souhaite aussi trouver des cadeaux de remerciements pour les gens des îles Banks qui vont nous accueillir demain. On a discuté avec ceux qui y étaient déjà allés, et ils ont validé l'idée qu'on avait d'acheter un ballon de rugby. A Luganville, presque tous les magasins sont tenus par des Chinois, et ils se ressemblent tous. On y trouve tout et n'importe quoi à l'intérieur! Alors chercher un ballon de rugby ici c'est comme chercher une aiguille dans une botte de fouin. Heureusement, Laurent nous a dit d'aller voir au magasin de bricolage et c'est effectivement là que sont en vente de nombreux ballons, allez comprendre ! C'est sûr, on ne serait pas venus là tous seuls.
Début d'après-midi, je suis censée partir avec les filles à Million Dollar Point, un site de plongée et aussi de snorkelling où l'on peut observer un tas de matériel militaire laissé par les américains après la 2ème guerre mondiale. Malheureusement pour moi, elles ne sont pas au RDV, et je n'ai pas de portable pour les contacter. J'en déduis au bout de 40 minutes qu'elles ne viendront pas, et que je ne vais pas pouvoir aller là-bas toute seule car ça coute trop cher. Du coup, je passe l'après-midi à trier mes photos et à avancer le blog, tandis que Joël boit l'apéro avec Laurent puis regarde un film. En fin d'aprem, c'est kava time comme d'hab, puis apéro dinatoire dans un bar au bord de l'eau organisé par Laurent avec nourriture chinoise. Comme j'ai un peu le moral dans les chaussettes ce soir (ça arrive mais ça passe vite, rassurez-vous), je préfère rester seule au resto chinois et utiliser la wi-fi gratuite, puis je rejoins tout le monde et on rentre tranquillement à la maison avec Joël. Demain, on part pour de nouvelles îles, ça va être chouette, on a hâte!
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Date: 26/11/2013
Sujet: Sable
Ady et Françoise nous ont fait parvenir différents sables de votre périple. C'est sympa de penser à nous
On suit votre voyage étape par étape, il nous emporte dans des contrées magnifiques.
Félicitations pour la réalisation de votre site
On vous embrasse
Date: 12/11/2013
Sujet: bonjour l'apéro
Super, génial, les mots me manquent. On imagine ce que vous devez ressentir mais très certainement nous sommes loin de la vérité. Que d'images vous aurez amassé dans votre tête et vos coeurs seront remplis des souvenirs de tous ces gens charmants (ou pas!!) que vous rencontrez.
Gros bisous et merci encore de nous faire rêver et voyager.
(nous étions avec tes parents dimanche à Buxy, ils vont bien)
Date: 18/11/2013
Sujet: Re: bonjour l'apéro
Merci beaucoup pour vos commentaires toujours aussi gentils et agréables à lire, vivement que l'on puisse partager tout ça de vive voix avec vous, à bientôt des bisous de nous deux
Date: 11/11/2013
Sujet: sdwlkjcw!lsk
WOW!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Encore un article qui fait TROP TROP rêver!!! Et très bien écrit comme d'hab!!! Gros gros bisous!!
Date: 18/11/2013
Sujet: Re: sdwlkjcw!lsk
Merci ma Ju! J'adore toujours autant l'objet de tes messages! Gros bisous
Date: 04/11/2013
Sujet: Kava Partie!
Vraiment beau, ça donne envie mais j'ai l'impression qu'il faut ménager son estomac pour le kava.
Date: 04/11/2013
Sujet: Le Vanuatu
OUAHH !!! Alors là j'irai bien là bas c'est vraiment bôô !!!!
Merci pour toutes ces belles photos !!
Des bisous à vous deux