Notre bonne résolution : finir la Nouvelle-Zélande en voiture de location!

05/01/2014 06:34

Mercredi 4 Décembre

Aujourd'hui, direction l'île du sud, chouette! Nous avons notre vol aux alentours de midi, on finit de préparer nos affaires et de publier un article sur le blog, puis on file en ville sous quelques gouttes de pluie pour prendre la navette de l'aéroport. En moins d'une heure, on y est, on fait les démarches puis on embarque, un peu en retard, mais la vue sur les montagnes de l'île du sud nous font oublier ce petit désagrément.

 

 

Arrivés à Christchurch, il fait un grand ciel bleu et il fait chaud, on est surpris mais c'est génial! On sort les shorts et les T-shirts des sacs à dos puis on file au point de RDV pour être récupérés par l'agence de location, ils doivent nous emmener dans leurs locaux. C'est un petit jeune qui conduit, il nous annonce qu'il s'agit de son premier jour et qu'il est nouveau dans la région, c'est donc sans surprise qu'il se perd dans les rues de Christchurch, ce qui nous retarde d'encore 10 minutes mais on s'en fout, on est en vacances! A l'arrivée, nous remplissons les papiers et trouvons l'agence super cool et familiale, c'est eux qui proposaient les meilleurs tarifs car la voiture en question a plus de 250 000 kms au compteur. Pour nous ce n'est pas un problème, on a l'habitude, on est donc ravis.

 

                                 

 

La prise en main de la voiture est assez rapide, boite auto c'est bon on connait, conduite à gauche c'est bon on gère, ya juste la hauteur de la voiture qui nous surprend, qu'est ce qu'on est bas! On s'arrête au premier Pack n Save qu'on croise sur la route pour faire le plein de nourriture, puis on trace le long de la côté est au sud de Christchurch. Dans cette voiture, on peut brancher un mp3, chose qu'on ne pouvait pas faire avec notre titine, on est trop contents car on peut enfin écouter autre chose que la dizaine de CD qu'on avait emportée avant de partir, et qui commençait à nous saouler! Il fait beau et chaud, on se sent libres car la voiture n'est pas la notre, on roule sur fond de musique des îles, bref c'est le bonheur !

 

                                               

 

Malheureusement, au plus on descend vers le sud, au plus le temps se gate. On voulait arriver jusqu'à Timaru ce soir mais finalement on s'arrête dans la petite bourgade juste avant qui s'appelle Temuka. On trouve un petit camping où on est accueillis par un monsieur avec une pince à la place du bras, et où ça sent le vieux...c'est glauque! Mais on a le moral et ce n'est que pour une nuit, alors on installe la tente, les matelas pneumatiques de plage et on file manger un bout avant de se coucher, demain les visites commencent, trop hâte !

 

 

Jeudi 5 Décembre

Ce matin, nous avons plutôt bien dormi sur nos matelas pneumatiques, en tous cas, mieux que dans notre ancienne voiture...un comble! Nous prenons la route toujours en direction du sud à la découverte de formations géologiques. Avant cela, on s'arrête pour voir des peintures maories sur des roches, mais elles sont très endommagées et les plus belles d'entre elles ont été retirées pour être protégées dans un musée...du coup, c'est pas super, dommage.

 

 

Ensuite on trace la route pour aller voir les « Elephant Rocks » non loin de Duntroon, des rochers ressemblant à des pachydermes. On a un peu du mal à les trouver car le site est très mal indiqué, mais finalement, un minuscule panneau nous y amène. Les rochers se trouvent sur une propriété privée, il est donc demander à tous les visiteurs de respecter les lieux qui servent surtout de pâturages aux moutons. Effectivement, certains de ces rochers font penser à des éléphants, mais ce n'est pas flagrant non plus. En tous cas c'est joli, tout comme le paysage autour.

 

                      

                     

                  

 

Après ce petit stop sympathique, on reprend la route en direction de la mer car on est un peu rentrés dans les terres pour voir les « rochers éléphants ». On dépasse Oamaru où l'on peut facilement voir des pingouins (mais ce n'est pas le bon moment de la journée) pour arriver sur la plage des Moeraki Boulders, des roches polies par la mer et qui ressemblent à de grosses boules posées sur la plage. On mange d'abord un bout car il est midi, finies la table et les chaises pour manger dehors, nous n'avons plus que le coffre de la voiture pour nous faire des sandwichs !

 

                                             

 

Le site des Moeraki Boulders est assez touristique et effectivement, c'est sympa de faire des photos avec ces gros cailloux, les pose rigolotes sont nombreuses mais bon, ça reste une plage avec des cailloux ronds dessus, pas la peine de trop s'attarder non plus.

 

           

           

 

On reprend la route vers le sud mais on s'arrête de nouveau quelques kilomètres plus loin à Shag Point pour y observer des otaries. C'est la première fois que Joël en voit « en vrai », à l'état sauvage. Et c'est génial, il adore et moi aussi, on reste longtemps là à les observer. En plus, on est assez prêts et peu nombreux à se balader (seulement un autre couple), ça semble irréel de pouvoir observer si facilement ces animaux sauvages.

 

                               

 

Ensuite, on trace vers Dunedin. On y sera dans moins d'une heure. On n'en revient pas d'être déjà arrivés jusque là, le programme qu'on avait prévu sur 10 jours nous paraît bien court maintenant, surtout si en une journée on en a déjà fait le tiers ! On va voir comment cela évolue dans les prochains jours, mais on fera surement le tour de l'île du sud à ce rythme là (au lieu de seulement faire une petite boucle comme prévu initialement). En début d'aprem, nous arrivons dans la capitale de l'Otago, Dunedin, et nous tombons sous le charme de sa magnifique gare.

 

                                                     

 

Cela nous donne envie d'en voir plus, alors on se gare et on part faire un tour dans le centre-ville. Dunedin tire ses origines en Ecosse et ça se voit tout de suite, un jeune joue de la cornemuse au détour d'une rue.

 

 

Le centre-ville décoré pour Noël est mignon, on s'y sent bien, on aime vraiment cette ville mais on décide de ne pas trop s'attarder (ça sera notre crédo pour la dizaine de jours qui arrive, ne pas s'attarder !) car on souhaite aller sur la péninsule d'Otago et y voir des pingouins dès ce soir. En effet, ces petites bêtes que j'aime tant ne peuvent être vues, en général, qu'en fin d'après-midi au retour de leur journée de pêche lorsqu'elles retournent au nid. Du coup, bye-bye Dunedin, on file !

 

 

On attaque la route pour la péninsule qui, sans surprise, tourne, monte et descend, comme d'hab. En plus, quand on arrive tout en haut d'une colline, on est dans la brume qui recouvre toute la péninsule, génial. On prend un emplacement au camping de Portobello et on plante la tente, puis on file sur Sandfly Bay, l'un des rares endroits de la péninsule où l'on peut voir gratuitement des pingouins. En effet, les autres sites sont bloqués par des opérateurs de tourisme pour protéger l'espèce, car le « tourisme sauvage » a des effets pervers sur les colonies qui diminuent. On reprend la voiture pour se diriger vers le site, on se gare sur le parking et on descend sur la plage à travers les dunes...oulala, la remontée va être difficile ! Mais la vue sur la baie est superbe, nous sommes sous la brume et non dedans, et nous pouvons profiter du grand ciel bleu.

 

                            

 

Dès notre arrivée sur la plage, on assiste à l'arrivée d'un premier lion de mer. On est assez loin mais d'autres touristes sont beaucoup plus près, c'est impressionnant ! Il faut traverser toute la plage pour arriver au cabanon d'observation des pingouins caché dans les arbres, et sur le trajet, il y a encore d'autres lions de mer qui débarquent sur la plage. Le dernier que l'on voit est très proche de nous, et il est énorme !

 

 

On attend sur la plage un long moment jusqu'à ce qu'un ranger nous rejoigne et invite tous les touristes à rentrer dans le cabanon. En effet, les pingouins ne sortent pas de l'eau s'il entendent ou voient du monde sur la plage, ce qui est très embêtant car pendant ce temps, les bébés pingouins attendent la nourriture que les parents ont péché et qu'ils gardent dans leur ventre.

 

                                

 

Là encore, on attend un long moment avant de finalement voir un manchot à œil jaune sortir de l'eau, sauter sur les rochers et grimper la grande colline où il a caché son nid à l'abri des lions de mer.

 

 

C'est super chouette de voir cette petite bête en plein jour (il est environ 18h) car les manchots bleus, une autre espèce de pingouins visible en NZ, ne sortent qu'au moment de l'obscurité (vers 21h-22h). On est super contents d'avoir vu un manchot, mais c'est vrai qu'on était relativement loin pour l'observer et on espère en revoir d'autres demain ou un autre jour. On repart vers la voiture, la remontée est TRES difficile dans le sable après cette grosse journée, surtout que le vent ne nous aide pas car il souffle face à nous.

 

                            

 

On arrive au camping rincés, mais heureux par cette première journée complète sur l'île du sud, très riche en visites.

 

Vendredi 6 Décembre

Aujourd'hui, direction les Catlins, la région la plus au sud-est de l'île. Avant de quitter la péninsule d'Otago, on part vérifier au nord qu'il n'y a pas une autre possibilité de voir des pingouins. Oui, il y en a une, il faut payer, mais ce n'est que ce soir. En plus, le Royal Albatros Centre est fermé jusqu'à 10h (un des rares endroits au monde où l'on peut voir des albatros royaux) et il n'est que 8h. Tant pis, on reprend la route, de toute façon, on pense revoir des pingouins plus loin, et on a déjà vu un albatros au bord de l'eau tout à l'heure (ou peut-être n'était-ce qu'une très très très grosse mouette..!). La route est toujours aussi sinueuse mais magnifique. Je rate une photo splendide à faire avec une cabane verte en bord de route, mais heureusement, j'en ai trouvée une équivalente sur internet.

 

                                             

 

On roule jusqu'à Nugget Point dans les Catlins où l'on peut facilement voir des otaries et des pingouins, encore une fois. Mais le décor est bien différent. Quand on arrive, il y a une brume qui survole les terres, et l'ambiance est très particulière. Pareil lorsqu'on sort de la voiture, le froid de l'air ambiant vient fouetter nos visages et on se rappelle que l'Antarctique n'est plus si loin désormais, à moins de 4000 kilomètres.

 

                    

 

On s'arrête d'abord au petit cabanon pour voir des manchots à œil jaune, et on n'est pas déçus, en moins de 5 minutes, un premier pingouin sort de l'eau, marche sur la plage puis saute de caillou en caillou pour rejoindre son nid. C'est trop mignon ! En plus, on est beaucoup plus près qu'hier, le chemin jusqu'au cabanon est facile et on attend 10 fois moins longtemps pour en voir un ! On est ravis !

 

 

On reprend la voiture jusqu'au départ d'une petite marche le long des falaises. Le décor est mystique avec cette brume qui recouvre une partie du paysage et le froid ambiant.

 

                             

 

Lorsque la brume s'en va un peu, on peut apercevoir des otaries tout en bas des falaises au bord de l'eau, il y a même une maman et son petit.

 

 

On est bien contents de ce stop à Nugget Point conseillé par Daniel le copain de Flo, c'était effectivement à ne pas rater. On reprend la route vers l'ouest de l'île maintenant pour atteindre Invercargill en fin de journée. On roule un peu puis on fait un stop à Papatowai là où se trouve la « Lost Gipsy Gallery », un endroit excentrique mais qu'on adore dès notre arrivée.

 

                             

 

Il s'agit d'un bus vert rempli d'objets insolites créés à partir de matériaux de récupération. Ces objets sont presque tous mécanisés et réagissent en appuyant sur un bouton ou en faisant tourner une manivelle. Le prix de l'entrée est modique car « l'artiste » cherche surtout à faire connaître son travail (qui s'apparente plus à un jeu qu'à un travail d'ailleurs)! Nous on adore le concept et surtout, il est recommandé de toucher à tout, alors c'est ce qu'on fait et on passe un super moment !

 

 

Ensuite on reprend la route et on arrive à Invercargill en fin d'aprem. On prend un emplacement au camping principal de la ville qu'on trouve pas terrible terrible car les emplacements sont rikiki. En fait, ce qui nous déplait le plus (mais ça le camping n'y est pour rien!) c'est le temps qu'il fait quand on arrive. Comme depuis le début, dès qu'on veut planter la tente, il y a des gouttes qui tombent et/ou le soleil qui disparaît alors qu'il était présent toute la journée, grrrr.

 

Samedi 7 Décembre

En attendant l'ouverture du musée de la ville, je file dans un salon de coiffure pas cher du tout pour me faire raccourcir la tignasse, bien abîmée par déjà 7 mois de voyage. Joël n'a pas à attendre bien longtemps car la coiffeuse ne me mouille pas les cheveux ni même fait un brushing, petit prix oblige. Ca me convient parfaitement, c'est ce que je voulais, et en plus on échange avec la coiffeuse sur les différentes façons de fêter Noël en France et en NZ. Après ça, on file au Southland Museum d'Invercargill qui vient d'ouvrir. Il aborde plusieurs sujets, mais celui pour lequel nous sommes venus est l'exposition sur les îles subantarctiques.

 

                                  

 

Ce sujet m'intéresse particulièrement car je suis fascinée par le continent Antarctique et rêverais d'y faire une croisière. Je m'étais donc renseignée sur ces îles subantarctiques situées entre la NZ et le continent antarctique car elles sont plus abordables d'un point de vue tarif...enfin, tout est relatif, plusieurs milliers d'euros quand même la croisière! J'avais donc abandonné l'idée mais j'étais toujours intéressée pour en apprendre un peu plus sur ces îles.

 

                                                   

 

L'exposition relate surtout les différentes expéditions qui ont échoué sur ces îles. Elle parle également de tous les animaux que l'on peut y croiser, et de la forte concentration de manchots sur Macquarie island, seule île subantarctique appartenant à l'Australie (toutes les autres appartiennent à la NZ).

 

 

Après l'expo, on va voir l'autre partie du musée qui nous intéresse, les tuataras. Il s'agit de reptiles, lointains ancêtres des lézards, tout droit sortis de la préhistoire. Le musée a un vivarium avec quelques tuataras, la visite est vite faite bien faite !

 

                              

 

Puis on reprend la route, direction maintenant le fjord du « Milford Sound ». Il y a pas mal de bornes et on se relaie Joël et moi pour ne pas être trop fatigués. On fait une pause casse-croute en route puis on arrive en début d'aprem à Te Anau, la ville-porte d'entrée du Milford Sound. On pense passer la nuit ici mais on apprend qu'il y a aussi un camping là-bas, alors comme on a le temps, on reprend la route. Mais pas n'importe quelle route...une route de 120 kms, la seule pour aller là-bas et que l'on parcourt en 2h30 d'après la dame du centre d'infos ! Ah ouais, quand même ! Allez c'est parti ! On passe tout d'abord à côté du lac de Te Anau.

 

                  

 

Il paraît que cette route est l'une des plus belles (encore!) de Nouvelle-Zélande...du coup, on s'attend à du lourd. Mais pour être honnête, pendant les 80-90 premiers kilomètres, on est déçus. Oui c'est joli, bien-sûr, il y a des petits lacs où les montagnes se reflètent dedans (« Mirror Lakes »), des rivières, des forêts...mais de là à dire que c'est une des plus belles routes, ya de la marge !

 

 

Ca, c'était ce qu'on pensait avant d'arriver dans les 20-30 derniers kilomètres. En effet, la pluie commence à tomber et on arrive à quelques kilomètres d'un tunnel quand le paysage change brusquement. On roule au milieu d'une vallée glacière et sur les roches autour de nous s'écoulent de nombreuses cascades dont le flux est intense à cause de la pluie. Il y a également des gros blocs de glace à l'entrée du tunnel. Le paysage est sublime et surréaliste.

 

 

Devant le tunnel, la magie continue, un kéa (perroquet des montagnes) se ballade près de la voiture, il paraît qu'ils ne sont pas froussards ces oiseaux, on confirme !

 

                      

 

Puis on s'enfonce dans le tunnel, très mal éclairé, tout droit sorti du moyen-âge !

 

                                                 

 

Quand on ressort enfin, la route plonge dans la Cleddau Valley, et là encore, gros coup de massue, c'est splendide ! Les cascades sont tellement nombreuses qu'on ne peut pas les compter, toutes les voitures cherchent à s'arrêter pour prendre des photos, c'en est presque dangereux sur ce type de route, mais on en prend pleins yeux !

 

                 

 

Bref, on est conquis par la fin de cette route, et on confirme que c'est l'une des plus belles que l'on ait prise jusqu'à présent en NZ. Par contre, on met beaucoup moins de temps pour arriver, la dame de l'accueil a dû vouloir dire qu'elle avait mis 2h30 pour faire 120kms...en tracteur! Le seul hic quand on arrive à Milford Sound, c'est qu'il pleut...beaucoup !!! C'est joli pour les cascades c'est vrai, mais pour dormir sous la tente, pas top. On a aucun courage ce soir pour affronter les éléments, alors on décide de dormir à l'hôtel. Ouf, il reste une seule chambre de dispo dans le seul hôtel du coin, on a beaucoup de chance. En plus elle est chouette, ça va nous faire du bien de dormir dans un vrai lit.

 

                                             

 

En fin de journée, on fait une machine, on bouquine et on se fait à manger dans la cuisine commune. En fait, c'est un hôtel qui fait aussi auberge de jeunesse, camping, et restaurant, la totale ! Du coup, on peut manger dans la salle de restaurant son plat fait-maison, j'aime bien l'idée.

 

 

Le décor extérieur de l'hôtel est lui aussi très joli, malheureusement, les sandflies très présentes ne donnent pas envie de s'attarder dehors. Je vous avais déjà parlé de ces douloureuses petites bestioles, et il faut savoir qu'au Milford Sound, une des région les plus pluvieuses du monde (!), les sandflies sont reines ! Au lever et au coucher du soleil, mieux vaut être couvert des pieds à la tête pour éviter de leur donner à manger à vos dépends car en plus, elles se déplacent en colonie!

 

Dimanche 8 décembre

Ce matin, on se lève tôt mais pas à l'aube non plus, car on ne sait pas exactement à quelle heure sont les premières croisières sur le Milford Sound. On a préféré comparer sur place plutôt que de réserver à l'avance. On petit-déjeune et on se prépare vite fait pour arriver à l'ouverture du terminal. A l'intérieur, tous les opérateurs qui proposent des croisières sont côte à côte et se font concurrence en proposant des services quasi identiques mais en y ajoutant chacun son petit plus. Nous, les petits plus on s'en fout, on veut aller à l'essentiel, faire une croisière simple et la moins chère possible. On fait le tour des popotes et seul Jucy assure niveau prix en nous proposant 75$ pour deux personnes (au lieu de 50, 60 ou 70$/p!). Banco.

 

                                             

 

On sort sur les quais pour voir les bateaux et attendre le départ, mais on rentre vite fait car on s'est tout de suite fait agressés par les sandflies. Il y en a tellement que celui qui fait le ménage dehors est obligé de porter un masque pour se protéger le visage.

 

 

A l'heure du départ, on embarque tous sur le Jucy, et on se fait bouffer par les sandflies jusqu'au départ du bateau, après ça se calme. On a une chance incroyable ce matin, il ne pleut pas ! Il y a même quelques éclaircies, et la vue sur le Mitre Peak est splendide.

 

                            

 

Pour être franche, je ne m'attendais pas à grand chose en venant ici. J'avais vu des photos du Milford Sound, et je m'étais dit : « ouais, de l'eau au milieu des montagnes quoi »... ! Aujourd'hui, je comprends pourquoi c'est l'un des sites les plus visités du pays. Ce fjord est majestueux et naviguer au milieu de ces anciens glaciers est incroyable. On se sent tous petits, et cette sensation est très agréable.

 

 

Par endroits, il y a des rochers où se trouvent, encore, des otaries. On réussit à s'approcher très près avec le bateau, et Joël qui était à ce moment là sur le pont en a pris pleins les yeux, il était à seulement quelques mètres d'eux.

 

                              

 

Lorsqu'on a traversé tout le fjord, on arrive au niveau de l'ouverture sur la Mer de Tasman. Le bateau s'agite mais heureusement, il est temps pour lui de faire demi-tour. Ouf, on a failli avoir le mal de mer en 5 minutes ! Sur le chemin retour, le bateau s'approche très près d'une cascade, mais quand je vous dis très près, c'est très près, mon appareil photo s'en rappelle encore !

 

 

Après une heure et demi de croisière, nous sommes de retour sur la terre ferme, gelés, mais conquis ! La découverte d'un fjord en NZ reste comme un autre de nos coups de cœur pendant ce voyage. Après le pique-nique dans la voiture à l'abri des sandflies, il est temps de reprendre la route dans l'autre sens. On en profite pour faire un stop devant un panneau qu'on avait raté à l'aller...celui du passage du 45ème parallèle sud.

 

                            

 

On roule, on roule, on roule car il faut refaire la route unique dans l'autre sens jusqu'à Te Anau, puis rejoindre Queenstown pour visiter la ville. Mais comme le temps n'est pas à la fête, on ne s'arrête pas à Queenstown et on continue jusqu'à Wanaka en passant par une toute petite route, plus courte, mais très sinueuse. Le décor est très différent, ça change.

 

 

On passe par des stations de ski familiales comme Cardrona, puis on finit par arriver à Wanaka. Ouf. On prend un emplacement dans l'un des campings de la petite ville, et comme tous les jours, il fait très moche quand on arrive. Zut. On se met sous un arbre au cas où il se mettrait à pleuvoir puis on mange un bout. On est rincés par cette journée de route alors on se couche rapidement, mais qu'est ce que c'était chouette ce matin !

 

Lundi 9 décembre

On n'avais pas forcément prévu de s'arrêter à Wanaka, mais tant qu'à faire d'être là, autant visiter. En plus, ça a l'air bien joli et populaire, il y a du monde à la terrasse des cafés et des bars, même de bon matin. Une petite vérif dans notre guide pour voir ce qu'on peut faire par mauvais temps (on aurait bien fait une rando mais avec toute cette brume sur les montagnes, on pense que c'est une mauvaise idée), et on opte pour la visite de « Puzzling World », un musée d'illusions et un labyrinthe pour petits et grands. On ne met pas longtemps à trouver l'entrée qui est assez reconnaissable. On peut déjà jouer à se prendre en photo avec l'horloge penchée de l'entrée.

 

 

On attaque par le labyrinthe à ciel ouvert où le but est d'arriver jusqu'aux 4 tours de couleurs situées aux 4 angles. Bien-sûr, c'est beaucoup plus facile que ça en a l'air, on tourne en bourrique plusieurs fois, le pire étant à la fin pour retrouver la sortie ! C'est chouette et super bien fait, on adore.

 

    

 

Ensuite, on fait un tour par la salle des casse-têtes chinois mais ça ne nous plait pas trop, c'est pas notre truc, on est nuls tous les deux ! Alors on rentre dans le musée des illusions où les effets d'optiques sont rois. Il y a quelques bonnes surprises comme la salle penchée (façon Arthur sur Tf1 !), les têtes suiveuses ou la salle à carreaux où l'on devient soit géant, soit nain en quelques secondes !

 

                                      

                                 

                            

 

Ensuite, le ciel étant un peu dégagé, on part manger un bout devant le lac de Wanaka, c'est bien joli comme décor.

 

                  

 

Puis histoire d'en profiter encore un peu, on décide d'aller enfin marcher. On fait la balade du Mt Iron, facile et proche du centre-ville. La colline ne fait que 240 mètres mais permet d'avoir une belle vue sur le lac de Wanaka et sur la ville.

 

 

La marche est en fait une boucle dont la fin se termine dans le bush. C'est moins joli et un peu long, finalement, entre le labyrinthe ce matin et cette petite rando, on a encore marché plus de 3h aujourd'hui, ça devient une habitude !

 

                          

 

Au retour sur le parking, on remonte dans la voiture direction la côte ouest. C'est sûr maintenant, on va faire tout le tour de l'île du sud, on a le temps, mais il ne faut pas trainer non plus, on va donc aller à l'essentiel. En route, on passe à côté du lac Hawea puis du lac Wanaka, la route est super agréable et vraiment belle. Les montagnes se reflètent sur les lacs et nombreux sont ceux qui s'arrêtent pour faire des photos.

 

 

En chemin sur la route qui nous mène à Haast, on s'arrête aux Blue Pools, des piscine naturelles d'eau turquoise. On les atteint par un passage dans la forêt humide et par un pont suspendu. Malheureusement, la visite est gâchée par les sandflies qui nous dévorent, on rentre fissa dans la voiture et on se dit que la côte ouest va être visitée très rapidement si c'est comme ça partout !

 

                    

 

On passe ensuite à côté du lac Paringa pour finalement arriver sur la côte ouest à Haast. Rien de très intéressant dans cette ville alors on continue notre chemin vers le nord, l'objectif étant d'arriver à Monro beach pour y voir des manchots assez rares (des gorfous huppés). En effet, c'est la fin de journée et donc le bon moment pour les voir. Sauf qu'on râte l'embranchement et que très fatigués par la journée, on continue de tracer jusqu'au prochain camping.

 

 

On roule, on roule encore et toujours mais il n'y a jamais de camping dans les petits bleds qu'on traverse. Seule solution, arriver jusqu'au Fox Glacier, là c'est sûr, il y aura de quoi dormir. Effectivement, il y a un camping de la chaine « Top 10 Holiday Park », mais c'est le plus cher qu'on ait jamais payé, on est placés à l'autre bout du camping et la vaisselle est en location ! Génial...Pour couronner le tout, il se met à pleuvioter. Quel temps de merde en NZ ! Je suis vraiment naze, Joël prend le relai et monte la tente tout seul pendant que je me détends sous la douche...quel amour:-) Ensuite, on prépare à manger et on se boit un petit verre de chartreuse histoire de se remonter le moral, que ça fait du bien ! On part se coucher, il s'est arrêté de pleuvoir, c'est déjà ça.

 

Mardi 10 Décembre

Ce matin, comme tout le temps depuis notre départ, il ne pleut plus du tout au lever! En fait, à chaque fois, on a un temps pourri le soir à notre arrivée au camping, mais à chaque fois aussi, ça se dégage pour nos visites matinales...Comme on est quand même dans une région très pluvieuse, on se dit qu'on a de la chance et qu'il faut vite en profiter pour aller voir le glacier Fox. On se dépêche et on arrive très tôt au départ de la marche.

 

                        

 

En moins d'une heure de montée, on arrive au pied du terminal du glacier (terminal=bas du glacier) et on est très impressionnés, c'est la première fois qu'on voit ça. On sait que beaucoup de touristes sont déçus quand ils arrivent car on ne peut pas marcher sur le glacier sans tour guidé. Mais nous, ça nous fait déjà quelque chose d'être là, dans l'un des seuls endroits au monde où l'on peut voir un glacier à basse altitude (300 mètres au dessus de la mer). Certes, ça doit être beau de le voir en hélico, certes, ça doit être chouette de marcher dessus, mais nous, on est déjà aux anges de le voir de si près.

 

 

On prend pleins de photos, on discute avec d'autres français puis on repart en direction du deuxième glacier, le Franz Josef, à quelques kilomètres de là. En chemin, on s'arrête devant un lac aux couleurs incroyables.

 

                                 

 

On ne passe pas par la case « Lake Matheson » sur lequel se reflète le Mt Cook (étant donné que la brume cache tous les sommets alentour) et on arrive directement au deuxième glacier. Rebelotte, on grimpe une petite heure en direction du terminal. On est moins impressionnés qu'au premier glacier, déjà parce que ce n'est plus le premier, mais aussi parce que le glacier a beaucoup plus reculé que l'autre, et on ne peut pas l'approcher d'aussi près. La balade est quand même très agréable, et on ne regrette pas d'être venus, ça en valait la peine.

 

 

Comme il est déjà midi, on décide d'aller manger un bout dans le village avant de reprendre la route. C'est l'occasion pour moi d'enfin gouter la « blanchaille » (« whitebait » en anglais), un petit poisson que l'on trouve sur la côte ouest, et cuisiné d'une façon très particulière. On s'arrête à un camion qui propose la blanchaille en sandwichs, le poisson est cuit en omelette, c'est très bizarre d'apparence mais super bon! Joël goute le fish and chips du coin, on se régale tous les deux.

 

                      

 

Après, c'est reparti mon kiki. On doit arriver aux Pancake Rocks ce soir de préférence, ou en tous cas y être demain matin. Sur la route, on s'arrête à Hokitika, la ville du jade (« greenstone » en anglais, ou « Pounamu » en maori).

 

                                          

 

Cette pierre verte issu d'un mélange de fer et de minéraux peut se trouver en Chine mais aussi en NZ, et est très prisée des maoris. Chaque forme, chaque couleur de jade a une signification pour eux, et c'est un joli cadeau qu'on peut se ramener de NZ. Je me fais ce petit plaisir, et je prends le temps de choisir un pendentif qui me plait, ça sera mon cadeau de Noël:-)

 

 

Ensuite, on avance sans s'arrêter et en fin de journée, on atteint Punaikaiki, la ville où se trouvent les pancake rocks, une autre formation géologique que l'on va voir demain. Ils font partis du Paparoa National Park mais nous ne sommes pas intéressés pour voir le reste du parc. On va au camping et on se rend compte qu'il y a une offre sur les bungalows simples, et pour quelques $ de plus par rapport à un emplacement pour tente, on peut dormir au chaud. Alors, on se laisse tenter! En plus, le temps est bien nuageux, donc aucun risque d'être mouillés ce soir, chouette!

 

                             

 

Les bungalows sont basiques mais ça nous va parfaitement, une petite bouffe, puis on se cale bien au chaud dans nos lits jumeaux.

 

Mercredi 11 Décembre

Ce matin, nous sommes juste à côté des pancake rocks et il fait beau donc pas de stress, on prend notre temps. Après s'être préparés, on part voir ces formations géologiques qui ressemblent à une superposition de pancakes (mais le nom viendrait surtout de la ressemblance entre le nom maori et américain). La mer vient fouetter les roches, c'est très joli et le moment que l'on passe à les observer est très plaisant.

 

 

Le prochain stop est le parc national d'Abel Tasman. Comme pour le Milford Sound, la dernière route qui y mène est la seule route, et nous ne le savons pas encore, mais elle est horrible ! On roule toute la journée et les stops se font rares, que le temps est long en voiture! Il y a quand même quelques photos sympas à faire en chemin.

 

                                                  

 

Certaines parcelles du trajet ont quelques virages, mais ce n'est rien en comparaison de la dernière route. On fait un stop à Motueka, une petite ville non loin du parc. On prend quelques infos et cartes pour choisir une rando mais on ne reste pas dans la ville pour la nuit car il n'y a qu'un camping de la chaine Top 10 que l'on fuit désormais. On attaque donc la route qui nous mène vraiment à l'entrée du parc, à Takaka. Et là, c'est parti, ça monte, ça descend, ca tourne, ça retourne, ça remonte et ça redescend, que du bonheur ! On arrive sur les nerfs à Takaka, et on décide de ne pas aller à Pohara conseillé pour les campeurs mais de rester dans cette ville un peu baba cool. On ne comprend pas pourquoi il nous a été deux fois déconseillé de rester camper ici car on trouve le camping de la ville très bien. Petit, familial et qui va à l'essentiel, c'est ce qu'on aime. En plus, pour la première fois depuis le début de notre trip dans le sud, on a du beau temps en fin de journée! Pourvu que cela ne nous porte pas la poisse demain matin, et qu'il fasse toujours aussi beau pendant notre grosse rando...

 

 

Jeudi 12 Décembre

Au réveil vers 6h du matin, le beau temps est toujours de la partie, mais il s'en va à mesure que la matinée avance. Mince ! Finalement, on préférait quand il faisait moche le soir, et beau le matin ! On décide quand même de s'approcher de l'entrée du parc Abel Tasman vers Wainui, et de voir comment le temps évolue. On prend la route, mais celle-ci est toujours aussi sinueuse qu'hier, un vrai calvaire. Et le temps ne s'arrange pas...toute la motivation qu'on avait pour faire la rando de « separation point » est entrain de s'envoler dans la brume !

 

Ne trouvant pas l'embranchement, on décide de rebrousser chemin et d'attendre le beau temps. Histoire de joindre l'utile à l'agréable, on va aller voir les « Pupu Springs », des sources d'eau parmi les plus claires du monde...et c'est vrai que c'est joli, mais par temps clair, ça doit être bien plus beau. Les fonds ressemblent à des coraux mais il n'en est rien bien-sûr, ce ne sont que des plantes d'eau douce. Ca nous distrait 40 minutes, mais le temps ne s'est pas amélioré, que fait-on maintenant ?

 

                       

 

Dégoutés d'avoir fait autant de route pour rien (entre hier et aujourd'hui), on décide de ne pas renoncer au parc Abel Tasman mais toujours d'attendre que ça se découvre un peu. On fait demi-tour pour se rapprocher de l'entrée sud du parc, vers Marahau. De toute façon, on est obligés de repasser pas loin, on espère juste qu'il fera meilleur dans une heure et demi/2h. C'est moi qui conduis pour refaire la route sinueuse d'hier dans l'autre sens, histoire de ne plus subir la route. Joël fait moins le malin qu'hier, forcément, mais le temps passe plus vite. Faire de la route en début de journée ou en fin, ça fait une grosse différence. Notre stratégie s'avère payante car le ciel est bien plus dégagé dans le sud que dans le nord. En se rapprochant de Marahau, on tombe sur des panneaux indiquant « split apple rock », on tourne pour aller voir de quoi il s'agit. Après une courte marche dans le bush, on arrive sur une des plages orangées du parc où au milieu de la mer se trouve un gros caillou comme coupé en deux à la façon d'une pomme.

 

 

En reprenant la route, on a une jolie vue sur Sandy Bay et on est contents car après tout, c'était ce qu'on était venus voir dans le parc, de belles baies dégagées au sable orangé, typiques du parc Abel Tasman.

 

                            

 

Certes, on est loin de la grosse rando que l'on était motivés à faire, mais c'est mieux que rien. On part quand même voir à l'entrée s'il n'y aurait pas une petite rando pour le début d'aprem. Malheureusement, il n'y a que le départ de la « Great Walk » qui se fait sur plusieurs jours. Certes, on pourrait ne faire qu'un petit bout de celle-ci, mais il est déjà 11h30, la première portion de la rando est dans le bush (ouais...bof) et la motivation s'est envolée. En plus, il ne nous reste plus que quelques jours avant de rendre la voiture, on ne peut pas trainer ici un jour de plus. Dommage, ce parc est très beau et nous n'en avons eu qu'un tout petit aperçu, mais quand ça veut pas (surtout le temps), ça veut pas...

 

 

Après le pique nique habituel du midi, on remonte dans la voiture direction le nord est de l'île du sud. On traverse toute une région viticole pour atteindre la ville de Nelson où on décide de s'arrêter pour visiter (histoire de sortir le cul de la voiture, quand même!!!). Et on n'est pas déçus. Il y a comme un air de vacances d'été dans cette ville où les gens sirotent un verre en terrasse sous le grand soleil de ce début d'aprem (salaud de soleil, c'est ce matin qu'il fallait sortir!!!).

 

                               

 

On arpente les charmantes petites rues du centre-ville à la recherche de la bijouterie qui a créé «l'anneau » du « Seigneur des Anneaux ». Mais en y réfléchissant bien, on se dit qu'on s'en fout de le (ou les) voir, on préfère se balader au grès de nos envies et on tombe sur une petite église toute jolie située en hauteur.

 

                

 

On continue en direction d'un parc où le premier match de rugby de NZ a été joué. Une plaque commémore l'événement, c'était un match entre le Nelson Football Club et le Nelson College en 1870.

 

 

Frustrée de ne pas avoir beaucoup marché aujourd'hui, je décide de monter voir le « centre de la NZ » tout en haut de la colline tandis que Joël m'attend en bas dans le parc (lui n'est pas frustré, il s'en porte très bien !lol). Il s'agit du centre géographique du pays symbolisé par une pancarte, après avoir vu le nord, et le sud, je pourrai dire que j'ai vu le centre de la NZ (ça sert à rien mais bon, ça occupe)! Le haut de la colline jouit d'un beau panorama sur la ville et sur la mer.

 

 

Ensuite, on se retrouve au parking et on reprend la voiture pour aller aux Sounds, cette région des Marlborough où la mer rentre dans les terres (un peu comme les fjords sauf que là, il ne s'agit pas d'anciens glaciers) et où le ferry en provenance de Wellington débarque. La ville s'appelle Picton, et pour y aller, la dernière portion de route n'est pas triste...encore une fois ! La route est magnifique, mais TRES sinueuse. Je pense que le pire reste la route d'hier pour aller à Abel Tasman NP, mais j'hésite quand même avec la Queen Charlotte Scenic Drive. Comment la décrire? Imaginez une route où aucune ligne droite ne fait plus de 500 mètres...et où tous les virages font entre 50° et 160°... et vous y êtes! Ca fait un peu circuit automobile, et Joël joue au pilote, au grand désarroi de mon estomac. Il me dit, vas-y essaie, tu vas voir c'est rigolo ! Et effectivement, quand on est volant, c'est beaucoup plus drôle, on se croirait dans un jeu vidéo. On s'arrête à de nombreux points de vue pour admirer le panorama, c'est chouette.

 

                             

                             

                    

 

Mais bon, on est quand même contents d'arriver enfin à Picton, la ville d'arrivée des ferry. Le centre-ville que l'on traverse est tout mimi, et on imagine très bien ce que ça doit donner par beau temps (on est encore obligés d'imaginer, flûte). On prend un emplacement au camping familial du coin, et non au Top 10 comme à notre habitude maintenant. Le camping est sympa, presque uniquement rempli de retraités néo-zélandais, tous plus gentils les uns que les autres. On adore l'ambiance et on passe la soirée au camping.

 

Vendredi 13 Décembre

Demain avant 14h, on doit rendre la voiture à Christchurch. Une longue journée de route nous attend. On voulait faire la Queen Charlotte track ou une autre rando ce matin, mais le temps n'est toujours pas à la fête et puis, on se dit qu'on a déjà vu pas mal du panorama sur les Sounds hier aprem. On prend donc notre temps ce matin, surtout moi sur internet avec le blog. On décolle en fin de matinée, direction la péninsule des Banks à côté de Christchurch. On traverse d'abord la région des Marlborough connue pour ses vignobles, c'est magnifique.

 

 

On s'arrête sur une aire d'autoroute pour manger, puis on rejoint la côte est et ses plages d'eau turquoise. Ya pas à dire, les paysages kiwis sont vraiment splendides.

 

                           

 

Puis on se rapproche de Christchurch et la circultation s'intensifie. On se fraye un chemin en direction de la péninsule des Banks, une ancienne île d'origine volcanique mais dont l'écart avec le continent s'est comblé par l'érosion des Alpes du Sud, formant ainsi une péninsule. Ce qu'il y a de sympa à voir là-bas, outre les paysages, c'est la ville d'Akaroa où les français ont débarqué dans les années 1830 pour coloniser le pays. C'est d'ailleurs leur arrivée sur les terres qui aurait précipité les britanniques à faire signer le traité de Waitangi par les maoris pour achever la colonisation. Mais bon, pour le moment, on n'est pas encore arrivés, il nous reste une bonne heure et demi de route sinueuse à travers la péninsule.

 

 

Crevés par cette journée de route, et de façon générale, par ces 10 jours de camping dans le sud, on s'arrête avant Akaroa pour dormir au camping de Duvauchelle. La vue sur la plage est plutôt chouette, mais il y a beaucoup de vent, on a intérêt à bien attacher la tente, sinon on va s'envoler cette nuit ! Le camping est sympa mais le coup des douches payantes, on ne s'y fait pas...bref, on se cale dans la cuisine du camping et on regarde le soleil se coucher petit à petit sur la baie, puis on part se coucher, demain notre trip dans l'île du sud s'achève, c'est passé super vite !

 

                              

 

Samedi 14 Décembre

Il nous reste une dizaine de kilomètres jusqu'à Akaroa, mais avant de prendre la route, il faut tout ranger : la tente, nos backpacks, etc, car tout à l'heure, on sera de nouveau piétons, et pour de bon ! On arrive vers 9h30 dans la petite ville d'Akaroa, et on découvre l'héritage laissé par les colons français déchus : des rues aux noms français, des traductions en français de certaines administrations et surtout, beaucoup de magasins qui profitent de ce passé pour ajouter une « french touch » à leur boutique, c'est plus vendeur !

 

 

On parcourt les petites rues, on flâne sur le port, c'est agréable, et la ville est déjà bien remplie tôt ce matin. On s'arrête dans un snack/resto qui propose des baguettes, des pains au chocolat et du bon café. On se laisse tenter, et même si on attend 15ans l'expresso de Joël, on trouve la petite pause « presque » française bien sympathique.

 

                           

 

En fin de matinée, on repart en direction de Christchurch. Le temps passe beaucoup plus vite qu'hier et sur les coups de midi, on est dans la ville non loin de l'aéroport. On s'arrête dans un parc pour manger notre dernier pique-nique tout en y observant un match amateur de criquet.

 

 

Avant 14h, nous rendons la voiture à l'agence de location qui ne trouve rien à redire, forcément, on a bien pris soin de leur voiture. On annule la réservation pour le we prochain qu'on avait faite pour visiter le Mont Cook car les virages et la route, on n'en peut plus ! Et on fait bien car le we prochain, on ne le sait pas encore, mais on va travailler, alors c'est tant mieux. On repart piétons vers l'arrêt de bus juste en face de l'agence de location, et le seul bus qui passe ici nous mène directement...à l'hôtel que nous avons réservé pour ce soir, parfait !

 

                                          

 

Le « Haka lodge » ne se trouve pas dans le centre-ville de Christchurch mais en périphérie. Il faut tout de même passer par le centre-ville pour y arriver. On découvre en chemin quelques bâtiments détruits par le tremblement de terre de 2011, mais on est loin d'imaginer l'ampleur du phénomène sans sortir du bus. On arrive au Haka Lodge et on découvre un petit établissement tout mignon et une jolie chambre, chouette.

 

                               

 

On passe toute l'aprem à se reposer et on se remet de nos émotions. 10 jours de voyage à un rythme effréné et 10 nuits humides et froides en camping sur des matelas pneumatiques, ça crève ! En fin d'aprem, on part chercher un endroit pour manger, on a envie de se trouver un petit resto sympa pour fêter la fin de notre trip NZ. Moi j'ai bien envie de manger des moules car j'en ai vu des énormes dans les supermarchés et je veux gouter ! On se trouve un petit pub qui sert à manger, typique et rempli de locaux, chouette. L'ambiance est sympa, et il y a des moules au menu, nickel. Joël prend un gros hamburger et des « wedges » faites maison, on se régale !

 

 

Ensuite, on rentre à pied à notre hôtel pour une bonne nuit de sommeil, on en a bien besoin!

 

Dimanche 15 Décembre

Ce matin, nous sommes censés rejoindre la ferme où nous allons passer deux semaines en woofing (=travail quelques heures par jour en échange du logis et du couvert). Nous appelons mais personne ne nous répond, super. Nous essayons les 3 numéros de tel que nous avons : celui de la ferme, le portable de la femme à qui appartient la ferme, et le portable de sa mère qui vit avec elle. Seule sa mère nous répond par texto et nous informe de plutôt venir ce soir. Super. On n'avait pas prévu ça, mais bon on s'adapte, on va visiter Christchurch aujourd'hui, ça sera ça de moins à faire pendant nos jours de congés à la ferme.

 

On prend le bus qui nous mène en ville, et là, le constat est pire que celui d'hier en bus, la ville a été dévastée par le tremblement de terre de 2011. La dame de l'hôtel nous a dit hier qu'on avait bien fait de réserver avant de venir car 80% des logements avaient été détruits et les quelques restants affichaient vite complets. Maintenant, on comprend pourquoi. Les murs des bâtiments sont contenus par des conteneurs en attendant d'être pris en charge.

 

                

 

Les conteneurs ont une autre utilité dans la ville, ils servent carrément de bâtiment à eux tous seuls! Le « Re Start-up city center » (=centre-ville du nouveau départ) comme ils l'appellent est rempli de conteneurs servant de Cafés, banques ou magasins. C'est super original, mais super triste à la fois.

 

 

On est en période de fêtes et la joie se mélange à la peine des habitants qui ressort indéniablement de ce spectacle. Se retrouver dans cette ville saccagée à cette période de l'année laisse une sensation bizarre. On fait un tour sur le marché de Noël, mais comment oublier ce qu'il s'est passé dans cette ville quand même les marchants vous vendent des aimants en forme de cathédrales coupées en deux ?!

 

                                

 

En effet, le clocher de la cathédrale anglicane de Christchurch s'est écroulé pendant le tremblement de terre, et l'ouverture béante qu'il a laissé est toujours visible, il y a même un espace protégé pour la voir.

 

 

Au détour de chaque rue, on va de surprise en surprise : un magasin de cosmétiques laissé à l'abandon avec les vernis à ongles au sol comme si le tremblement de terre avait eu lieu hier, une place de concert construite avec des palettes, une rue « ancienne flambant neuve » ou encore un tram rouge qui parcourt les rues désolées de la ville remplis de touristes curieux...

 

                   

                

                

 

La ville connait plusieurs tremblements de terre par jour, la plupart à peine perceptibles. Mais bon, quand même ! Et nous en faisons l'expérience lorsque nous allons nous renseigner à l'office du tourisme. La dame qui nous parle s'accroche soudainement à son écran d'ordinateur qui tremble...le sol tremble lui aussi sous nos pieds, quelques secondes, et c'est fini. Impressionnant ! Son collègue va tout de suite voir de quelle magnitude était le tremblement de terre, en direct sur un site internet ! Les habitants vivent avec cela au quotidien, et sont assez rodés, mais la menace d'un gros tremblement de terre plane toujours au-dessus de leur tête.

 

                                      

 

Après une pause internet dans un parc qui capte le wifi (!), on file au jardin botanique. C'est beaucoup plus gai : pas de trace du tremblement de terre et beaucoup de gamins qui braillent dans les jardins d'enfants. On s'achète une petite glace comme des grands gamins que nous sommes aussi, puis on retourne à l'hôtel récupérer nos affaires.

 

 

On a RDV aux alentours de 19h au supermarché New World de Halswell pour être récupérés. En effet, il n'y a pas de bus qui va jusque dans la Old Tai Tapu Road où se trouve la ferme. A 17h, on attend le bus devant l'hôtel qui met plus d'une heure à arriver car on est dimanche...celui-ci nous amène à la centrale des bus où nous devons attendre un deuxième bus qui lui aussi tarde à arriver...que cette fin de journée est passionnante ! Finalement, il est 19h15 quand on arrive là-bas, et deux jeunes nous récupèrent en voiture direction le woofing ! Le premier est anglais, le deuxième espagnol, et ils nous annoncent que nous sommes les 10è et 11è woofers ! Ah ouais, quand même ! On se doutait qu'on allait pas être les seuls, mais pas à ce point là ! A notre arrivée, on fait connaissance avec tout le monde et avec Julia, la propriétaire de la ferme. On mange tous ensemble dehors et on en apprend un peu plus sur le fonctionnement du woofing ici. On dort ce soir dans la chambre des enfants de Julia, et pour en savoir plus sur nos activités pendant les deux semaines qui suivent (les deux dernières en NZ) c'est par !

 

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Date: 23/01/2014

Par: Ghislaine

Sujet: NZ

Fabuleuse NZ quels paysages magnifiques !!!!
Bon on sent aussi quelles routes …. sinueuses et longues ms un grand pays c'est un grand pays !!!
Je vous souhaite une bonne année 2014 avec tout ce que vous désirez !! Plein de bisous et .. Merci pour ces belles photos !!

Date: 27/01/2014

Par: YVK

Sujet: Re: NZ

Merci à toi Ghislaine pour tous tes commentaires qui nous font à chaque fois bien plaisir! On t'embrasse et on te dit à très bientôt!

Date: 06/01/2014

Par: Bernadette et Jean-Marie / Clermont-Ferrand

Sujet: Quel beau voyage...

En ce début d'année, nous vous souhaitons nos meilleurs vœux de bonne et heureuse année 2014.
Nous vous remercions pour votre site qui est super. Tous les sites sont magnifiques. Vos valises vont-être pleines de souvenirs et vos cœurs seront remplis de bonheur. Bonheur de la beauté des paysages, bonheur de découvrir tous les jours des paysages nouveaux, bonheur de faire connaissance avec la population et de passer quelques jours en sa compagnie. Nous vous souhaitons bonne continuation, ouvrez bien vos yeux, profitez bien des semaines à venir. Une nouvelle fois, nous vous disons : BRAVO.

Date: 08/01/2014

Par: Christelle

Sujet: Re: Quel beau voyage...

Merci pour votre message qui me fait bien plaisir, nous avons déjà le coeur et la tête remplis de souvenirs, et heureusement qu'on fait partir régulièrement des colis vers la France, sinon nos valises seraient également bien pleines à l'heure actuelle!! Dans l'attente de vous rencontrer à Clermont! A bientôt

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