L'Indonésie, c'est parti mon kiki!

06/08/2013 14:36

Mardi 9 Juillet

C’est aujourd’hui le départ pour l’Indonésie. Notre vol n’est qu’à 17h cet aprem, donc on prend notre temps ce matin. On regarde où on souhaite aller après notre arrivée à Jakarta. Bandung peut-être? En effet, on souhaite ne pas rester à Jakarta, même une seule nuit, car c’est une très grande ville à forte densité, et où il n’y a apparemment pas grand-chose à visiter à part les magasins (notre passion!), alors autant l’éviter. On aimerait partir le soir même de notre arrivée mais on n’est pas encore surs de où aller. On s’est déjà posé la question, mais il fera déjà nuit quand on arrivera, et les transports possibles indiqués sur le Lonely sont incomplets. On décide d’improviser à l’arrivée en fonction des transports proposés au départ de l’aéroport, sans passer par la case centre-ville de Jakarta.

 

En début d’après-midi, on part en direction de l’aéroport avec beaucoup d’avance comme à notre habitude. On préfère anticiper d’éventuels bouchons à la sortie de KK car à notre arrivée, on avait quand même mis une heure et demi pour rentrer dans la ville. Finalement, le trajet en taxi (qu’on a aussi pris le temps de négocier pour la peine) se passe sans encombre, on est très en avance, on bouquine (pour moi) et on joue aux jeux vidéo (pour lui) en attendant. On a juste une petite inquiétude, c’est d’avoir un problème avec mon passeport parce qu’on l’avait déclaré volé aux autorités malaisiennes, mais à l’enregistrement et à la douane, aucune question, tout se passe nickel. On a une autre petite inquiétude, que le vol soit décalé ou annulé, car nos visas de 60 jours pour entrer en Indonésie (que nous avons fait faire en France avant de partir et qui n’étaient valables que 3 mois) ne sont valables plus qu’aujourd’hui! Autrement dit, nous n’avons plus que quelques heures pour rentrer sur le territoire indonésien avec ce visa, sinon c’est foutu, il va falloir repayer + galérer à faire rallonger le visa de 30 jours une fois en Indonésie.

 

                                           

 

Il pleut beaucoup, mais on décolle quand même à l’heure, ou presque. Le vol se passe nickel, avec Air Asia forcément comme on n’a pas changé les billets d’avion. A l’arrivée, les agents de l’immigration s’étonnent un peu de notre entrée si tardive en Indonésie, mais nous laissent quand même passer (que peuvent-ils dire de toute façon, il est toujours valable notre visa, et toc!). Une fois les contrôles passés, et les sacs récupérés, on part retirer des sous en roupies indonésiennes, notre nouvelle devise. Attention, le cours est assez inhabituel, 1€ = 12 754rp, ce qui veut dire que nous devons retirer plusieurs millions de roupies, nous sommes donc…millionnaires! Youpi!

 

      

 

Ensuite, on part se renseigner à l’accueil de l’aéroport, car nous n'avons toujours pas de réponse à la question: on va où maintenant?! Lol. On demande d’abord s’il y a des bus pour aller directement à Bandung, réponse: oui et il y a des départs jusqu’à 2h du mat’. Super, déjà ça fait un peu avancer le schmilblik. On sait qu’on n’a pas besoin d’aller à l’hôtel ce soir et qu’on peut attendre le dernier bus de 2h du matin pour arriver au petit matin à Bandung. Ensuite, on regarde si Bandung ça nous intéresse vraiment…euh, ben non en fait! C’est une très grosse ville aussi, la deuxième sur Java après Jakarta, et en plus on y arrive au petit matin…finalement bof comme idée! Je fais quelques recherches sur internet (enfin un WIFI gratuit et sans mot de passe dans un aéroport), et j’ai une autre idée, on va prendre un deuxième bus depuis Bandung pour nous amener dans une région volcanique de Java du côté de Garut, plus exactement dans le village de Cipanas qui est un village thermal. On veut avoir encore quelques infos à l'accueil, mais la dame nous dit d’aller directement à la compagnie de bus, dehors (on a dû la saouler!). J’ai un peu peur que ça fasse comme en Inde (car à première vue, ca se ressemble), et qu’on soit bloqués dehors une fois sortis de l’aéroport (en Inde une fois sortis de l'aéroport, c’est la croix et la bannière si on veut RE rentrer, il faut un billet d'avion pour avoir le droit). On tente quand même la sortie de l'aéroport, et effectivement, on peut aller à Garut après Bandung, et effectivement aussi, on est bloqués dehors! Mince!

 

                                      

 

On doit passer une partie de la nuit à l'aéroport, il faut absolument qu’on puisse re rentrer. Heureusement, ça ressemble à l’Inde mais pas trop, on peut re rentrer par une petite astuce facile. Finalement, on commence à attendre notre bus assis comme des clodos sur une rambarde en ferraille à l'intérieur de l'aéroport, et ce n’est qu’après quelques heures qu’on se rend compte qu’il y avait des sièges super confortables au 1er étage du terminal!

 

Mercredi 10 Juillet

Le bus est à l’heure, le trajet jusqu'à Bandung dure 3h, on a quelques heures pour dormir «pour de vrai» sur des sièges, et pas juste somnoler comme on fait depuis notre arrivée à l'aéroport. A 5h du matin, on est déposés à Bandung dans une station qui n’en est pas vraiment une. On sait que le bus pour Garut ne pourra pas être pris ici, il faut aller dans une autre gare routière, mais on fait comme si on ne savait pas en se renseignant. Du coup le gars de l’accueil s’occupe de nous, réveille un gars dans son taxi, négocie le prix, et lui dit exactement où nous déposer pour que nous soyons dans le bon bus. Après 20 minutes de taxi, celui-ci s’exécute, demande à tous les bus où ils vont (car là encore, ça ressemble pas à une gare routière mais plus à une rue en bordel avec des bus le long de la route!) et nous met dans le bon bus direction Garut! On est crevés après cette nuit blanche, et on se force à ne pas s’endormir tous les deux en même temps pour ne pas rater l’arrêt.

 

Depuis la fenêtre du bus, je retrouve dès le début des points communs avec l’Inde. Les rues sont surpeuplées, et tous les genres de véhicules circulent sur la voie, dans l'anarchie la plus totale. Le bus où on se trouve me fait lui aussi penser à l'Inde: c'est un bus pourri, sans clim et sans vitre, que les chauffeurs cherchent à remplir au maximum pour les rentabiliser. Enfin, tout le monde nous observe comme si nous étions des extra-terrestres...c'est bon, on a bien changé de pays, on n'est plus en Malaisie mais bien en Indonésie! Au bout d’une heure, à un croisement, un homme nous demande si on va à Cipanas, on dit oui, il nous dit que c’est maintenant qu’il faut descendre! Heureusement qu’il était là le Monsieur! Ensuite, des gens dans la rue nous demande où on va, et nous disent de prendre ce minibus-là, qu’on appelle ici un «angkot», et qui est une sorte de bus local.

 

                                                 

 

Il prend une rue perpendiculaire à la nationale d’où nous venons, et monte jusqu’au petit village de Cipanas. Il est 7h du matin, il n’y a personne dans les rues. En plus, c’est le début du Ramadan, et à cette période les gens vivent plus la nuit que le jour, comme ils ne peuvent pas manger pendant la journée, on sent qu'on va galérer à trouver un hôtel!

 

                                      

 

On commence les visites. Le premier hôtel n’est pas super, avec une salle de bains un peu sale. Le deuxième est mieux, avec une salle de bains nickel, mais le prix est trop cher. Finalement on se posera dans le 3ème, où tout est sympa à part la salle de bains. C’est un peu dommage car dans tous les hôtels de la ville, il y a une sorte de petite baignoire avec de l’eau chaude provenant des volcans. Ca aurait pu être sympa d’en profiter mais la baignoire ne nous donne pas trop envie. On ira balader plutôt que de traîner à l’hôtel, en même temps, on est venus pour ça. Et puis la chambre et la vue sur le jardin sont sympas, alors ça compense.

 

                  

 

Après cette arrivée rocambolesque en Indonésie, on fait une grosse sieste pour se remettre de notre nuit blanche, puis on part en début d’après-midi visiter un temple hindou décrit dans le Lonely, le «Candi Cangkuang». On prend un ankgot pour nous descendre à Garut, puis un autre angkot pour pour nous mener à Leles à 10kms et enfin un «dilman» (charrette tirée par un cheval) pour nous mener jusqu’au temple. Rien que le trajet pour aller là-bas est dépaysant. Les gens dans les bus et dans les rues sont très souriants, et nous saluent tous d’un «Hello» ou d'un «Hello Mister». Les paysages sont magiques aussi, on est entourés de rizières, de palmiers et de volcans. Bref, on est complètement dépaysés dès la première sortie, et on est touchés par autant de partage avec la population même sans parler leur langue, mais juste avec les regards et les sourires.

 

 

Après notre petite heure de transport qu’on n’a pas vu passer, on arrive à l’entrée du temple qui est payant. En fait, il faut payer l’entrée du temple et la traversée du lac sur des bateaux entièrement construits en bambou. Encore un autre moyen de transport tout-à-fait étonnant, décidément l’Indonésie nous réserve bien des surprises! Au bord du lac, il y a un petit village qui se reflète dans l’eau, le Lonely n’avait pas menti, le décor est superbe.

 

                                  

                                  

                                  

 

On part visiter le temple. Il est assez ancien, et il n’y a pas beaucoup d’informations à son sujet. Il est joli mais finalement, on préfère largement tout le trajet qu’on a fait pour venir que le temple en lui-même! Après la visite, on repart en direction de notre hôtel, de la même façon qu’on est venus, avec autant de sourires et de regards bienveillants qu’à l’aller, et quelques larmes de joie et de fatigue pour moi. On s'arrête faire quelques courses à Garut, on achète notamment des Dodol, une confiserie typique du coin à base, entre autres, de riz et de sucre de palme.

 

                                                 

 

Ensuite, toujours pas motivés pour rester à l’hôtel, je propose à Joël d’aller essayer la grande piscine de l’hôtel de luxe qui se trouve dans notre village, pour un 1€ on a le droit d’y accéder même sans y dormir. Devant l’hôtel, on fait la connaissance d’un couple de français, qui comme nous est intéressé par la visite du volcan Papandayan aux alentours. Le problème de ce volcan, c’est qu’il est difficilement accessible, et en tour organisé, il peut revenir assez cher. Un gars d'une agence de tourisme dans le village nous avait proposé un prix à 600 000rp pour deux, mais on trouvait ça trop cher. Par contre à 4 pour le même prix, ça peut être intéressant, on décide donc de retourner négocier avec lui tous les 4 pour une visite demain (et on abandonne la piscine du coup!). Au début, le gars ne veut presque rien lâcher, il nous dit qu’il nous fait un prix à 100 000 pour 4, alors que les frais sont exactement les mêmes (un guide, une voiture et un peu d’essence). Après ¾ d’heure, on finit par avoir un prix de 700 000 pour 4, l’alliance fait la force, on a bien négocié car on a atteint le prix minimum conseillé par le Lonely.

 

On repart ensuite dans nos hôtels respectifs. On est bien contents avec Joël d'aller visiter notre premier volcan demain, et en plus en compagnie du couple de français avec lequel on a bien accroché, malgré la différence d’âge (ils ont des enfants qui ont notre âge). On se sent à l’aise pour discuter avec eux comme si nous les connaissions depuis bien plus longtemps, ça fait plaisir. A notre hôtel, on se fait la popotte car il y a quelques ustensiles dans la cuisine, et on aime bien se faire à manger depuis KK en Malaisie. Au menu de ce soir: spaguettis bolognaises! Avec une sauce toute faite et des spaguettis trouvées à l’Indomaret (une petite superette indonésienne) on se régale!

 

                                      

 

Jeudi 11 Juillet

La nuit a été terrible car à 3h du matin, nous avons été réveillés par les muezzins des mosquées alentour. Ils ont appelé à la prière, ou autre chose (car normalement l'appel à la prière c'est vers 5h du matin) pendant plusieurs heures...3 Muezzins différents s'exprimaient bruyamment en même temps, si fort qu'on avait l'impression que les hauts-parleurs des mosquées étaient dans notre chambre!!! c'était tout simplement impossible de se rendormir, nous qui avions besoin de récupérer, c'est raté!

 

Nous avons RDV à 7h avec notre guide et notre chauffeur, c’est-à-dire ceux qui nous ont vendu le tour hier (le boss et son apprenti), et le couple de français, Catherine et Jean-Luc. On y va avec la grosse voiture du boss, on fait une bonne heure de route dont 20-30 minutes sur une route complètement défoncée. On ne peut plus parler de nids de poule à ce niveau là mais plus de nids d’autruche! Un 4/4 aurait été plus adapté pour faire l’ascension, mais apparemment tout le monde y va avec sa grosse voiture, ça ne gène personne. Arrivés tout en haut, le parking est désert, nous sommes les premiers. Il faut dire que sur cette partie de Java (ouest et centre), les touristes occidentaux ne sont pas nombreux. L’explication donnée par les locaux est la multiplication des liaisons aériennes domestiques à bas coût. Tous les touristes occidentaux vont à Yogyakarta directement depuis KL, Singapour ou Jakarta, et ne s’arrêtent plus sur cette partie de l’île. Dommage pour eux, tant mieux pour nous, ça nous fait plaisir de profiter de cette région volcanique tranquillement. Quand on arrive, on aperçoit déjà les premiers fumerolles du Papandayan, dont la dernière éruption date de 2002. Pour en savoir plus sur l’ascension de notre premier volcan, je vous laisse lire ici le récit de Joël (oui oui, c'est lui qui va écrire toute la partie sur les volcans!).

 

                                       

 

Après l’ascension qu’on a trouvé un peu courte (on nous avait promis 3h, on est restés 1h30), on repart avec nos deux chauffeurs-arnaqueurs en direction de l’hôtel. Il est beaucoup plus tôt que ce que nous pensions, nous avons le temps de déjeuner à l’hôtel et de repartir pour une nouvelle visite. Catherine et Jean-Luc préfèrent se reposer, moi je ne supporterai pas de rester à l’hôtel cet aprem alors je préfère ressortir pour une nouvelle visite. Après un repas de rois dans notre hôtel que nous avons acheté comme hier à la petite supérette (maïs, sardines et nouilles déshydratées), on repart sur Garut pour essayer de choper un bus en direction de Kampung Naga (=village du dragon), un petit village sundanais traditionnel aux toits de chaume (sundanais = en pays Sunda, où l'on parle la langue soundanaise, c'est-à-dire sur une grande partie de Java ouest). Un policier nous aide à arrêter le bon bus, car il n’y a pas toujours écrit la bonne direction dessus, et encore moins les arrêts intermédiaires. On monte dans un grand bus qui nous demande un prix modique pour une heure de route. Le trajet commence plutôt bien, on a droit à des guitaristes qui viennent gagner quelques sous en chantant dans le bus, et même un magicien, du jamais vu !

 

                                               

 

Par contre, le trajet devient de moins en moins sympa. On est au milieu des rizières en terrasse, c’est magnifique, mais il y a beaucoup de virages, et le chauffeur roule à 3000 à l’heure. Il conduit tellement mal qu’on entend dans le bus plusieurs personnes vomir…sympa. Nous avons nous-mêmes très mal au cœur, et on languis d’arriver pour respirer. Quand on sort enfin du bus, on est sous le charme, c'est trop beau! Ca valait le déplacement, aussi horrible soit-il! On descend des escaliers au milieu des rizières en terrasse, et on voit de loin le petit village typique. Le cadre est absolument magnifique, toute la vallée sculptée par l'homme est à couper le souffle.

 

 

Certaines personnes ont pris un guide mais pas nous, nous préférons naviguer dans les rues du village à la recherche de quelques rencontres ou de quelques scènes de vie. Et c’est ce que nous trouvons: des enfants qui jouent de la musique, des femmes qui étendent le linge et le chef du village à l’entrée qui nous regarde de son air intimidant… On prend du plaisir à se balader dans les ruelles de ce tout petit village très charmant.

 

                                              

 

Après la visite du village, nous rentrons à Cipanas par les moyens d'un angkot, qui nous coûte certes un peu plus cher, mais au moins personne n'est malade pendant le trajet. Le minibus est bondé de monde, je suis à l'avant, une fesse en l'air, à côté d'une vielle dame et de son petit fils. Joël est derrière au milieu de nombreuses personnes qu'il n'arrive même pas à compter! Le minibus nous dépose au Terminal de Garut, et nous galérons un peu avant de trouver un autre angkot qui nous ramène à Cipanas. Arrivés dans le village, nous nous arrêtons à l'hôtel de Jean-Luc et Catherine pour nous organiser pour demain, car nous souhaitons visiter un autre volcan tous ensemble. Ensuite, nous allons manger un bout au resto avec Joël (nous n'avons pas pu faire les courses à Garut), et nous retournons à leur hôtel après pour que je puisse prendre un petit bain dans leur super baignoire. Ils m'ont gentiment proposé de le faire quand je leur ai expliqué que la nôtre me dégoûtait. Après le petit bain, je motive Joël pour que nous changions d'hôtel pour notre dernière nuit, car c'est vraiment trop bien cette petite piscine à domicile!

 

Vendredi 12 Juillet

La nuit a été moins pire que la nuit d'avant (avec mes boules Quies enfoncées jusqu'au cerveau), mais toujours aussi agitée quand même. A 8h, nous changeons d'hôtel et prenons une chambre dans le même hôtel que Jean-Luc et Catherine, puis on part tous les 4 en direction du volcan Telagabodas. Il est écrit dans le Lonely que ce volcan est facilement accessible, c'est pour ça qu'on l'a choisit, et que l'on peut y voir un lac de cratère vert bouillonnant. Alors c'est parti! Tout d'abord, on prend un angkot depuis Cipanas qui nous amène au terminal de Garut. De là, on prend un autre angkot qui nous amène en direction de Wanaraja. Le trafic dans la rue principale est impressionnant, tout ce qui peut marcher ou rouler se trouve ici! On est déposés en bas de la route qui mène au volcan où se trouve une station d'ojek, c'est-à-dire des taxis moto, le seul moyen de monter tout en haut. 

 

                                 

 

Un gars nous donne le prix du trajet, qui correspond à peu de chose près au prix indiqué dans le Lonely. Mais après discussion avec ses potes, il essait de nous embrouiller en nous donnant un autre prix (60 000 au lieu de 16 000, en anglais la prononciation de ces deux chiffres est proche). Nous leur faisons comprendre que nous paierons bien 16 et pas 60, ensuite on met les casques, on grimpe sur leurs motos, et c'est parti mon kiki! Cheveux aux vent, nous grimpons la route défoncée qui nous mène au cratère du volcan. La route est plutôt longue, on met bien 20 minutes-1/2 heure à grimper tout en haut. Les paysages sont sublimes, il y a des cultures de fruits et légumes un peu partout sur les flancs du volcan.

 

  

 

Arrivés en haut, ça ne loupe pas, les conducteurs des ojeks nous demandent 60 000 chacun au lieu de 16 000. Nous refusons de payer cette somme, car nous avions tous les 4 bien compris 16 000 et pas 60 000. Après 5 minutes de discussion stérile, nous finissons par leur donner 16 000 chacun et partons en direction du cratère. Nous savons qu'ils ne vont pas nous attendre pour faire la redescente, normal on n'est pas assez pigeons pour eux, on redescendra donc à pied. A l'approche du chemin, on tombe sur une grosse barrière qui nous empêche d'aller plus loin. Ca n'a pas l'air de gêner Jean-Luc et Joël qu passent quand même à travers les barrières. Après tout, on n'est pas venus jusqu'ici pour faire demi-tour! On marche une dizaine de minutes avant d'arriver devant le lac de cratère dans une ambiance brumeuse complètement surréaliste. Pour la suite de la visite, je vous laisse lire le récit de Joël ici.

 

                                              

 

Après notre super visite, on attaque la redescente. On estime grosso modo avoir fait une dizaine de kilomètres à la montée, ça ne devrait donc pas prendre plus de 2h pour tout redesendre. On marche, on discute, on marche, on discute, on profite des paysages, on marche et on discute. Au bout de 2h, on est encore loin de la fin, on se dit qu'on a dû faire beaucoup plus de 10 kms ce matin. Certains comme moi commencent à fatiguer, mais comme les paysages sont beaux et qu'on commence à croiser du monde parce qu'on a atteint le village, on tient encore le coup. Des enfants se laissent prendre en photo et de nombreuses personnes nous saluent. 

 

                                    

 

On observe les gens, les maisons et tout ce qui sèche à l'extérieur : maïs, feuilles de tabac, briques, etc. 

 

            

 

Au bout de 3h, et voyant qu'on est encore un peu loin, je commence vraiment à fatiguer (3h de marche autour du cratère ce matin + 3h de descente c'est déjà beaucoup sans avoir vraiment déjeuner aujourd'hui, ni dormi depuis 3 jours!). Une voiture s'arrête pour nous proposer de nous ramener jusqu'à Garut, c'est la deuxième depuis tout à l'heure mais cette fois je craque et je propose aux autres qui sont tous d'accord, même si Jean-Luc aurait bien fini à pied. On trouve le gars super sympa, et on se dit qu'on va lui donner un peu d'argent pour le remercier, même s'il n'a rien demandé. A l'arrivée à Cipanas (il a poussé un peu encore pour nous rapprocher), on lui donne ce sur quoi on s'était mis d'accord tous les 4, mais il nous réclame plus d'argent (et des chaussures si on en a!). On n'est un peu déçus, on croyait qu'il faisait ça gratuitement, mais non...il nous a rendu service pour se faire un peu de blé. On lui donne l'équivalent de la course en taxi, mais il en réclame encore...nous n'acceptons pas, déjà qu'on croyait qu'il faisait ça gentiment!

 

Catherine et Jean-Luc rentrent à l'hôtel, et Joël et moi nous filons à la piscine du grand hôtel pour nous rafraîchir. Enfin, on va pouvoir la tester cette piscine! A l'entrée dans l'eau, surprise (mais à tout bien y réfléchir, il fallait s'y attendre), l'eau n'est pas froide mais brûlante! Et oui, eux aussi profitent des sources d'eau chaude que leur offrent les volcans! 

 

                                            

 

On se détend quand même quelques temps dans cette eau relaxante, puis on rentre à l'hôtel pour se changer. Ensuite, on part au restaurant tous les 4 pour notre dernière soirée ensemble. On passe un très bon moment, demain chacun reprend la route de son côté, eux venaient de l'est et repartent vers l'ouest, et nous faisons l'inverse. Ils nous conseillent la ville de Pangandaran avant d'aller à Yogyakarta, et un hôtel en particulier avec piscine. Comme nous n'avons pas de programme en particulier, on se laisse séduire par la destination, et on se prépare à s'y rendre demain. En fin de soirée, tout le monde rentre se coucher en espérant ne pas être réveillés comme les nuits précédentes.

 

Samedi 13 Juillet

Aujourd'hui c'est le départ. Ouf, la nuit a été relativement plus calme que les précédentes, et nous avons bien dormi grâce au petit bain chaud que nous avons pris en rentrant du resto, mais dans notre piscine privée cette fois, c'est-à-dire la baignoire de l'hôtel! 

 

                                    

 

Nous disons au revoir à Jean-Luc et Catherine dont nous sommes ravis d'avoir fait la connaissance, nous espérons aller les voir en Bretagne ou les accueillir chez nous à Grenoble à notre retour en France. Puis nous nous postons à l'arrêt de bus et attendons un gros bus du genre que nous avions pris pour aller au village sundanais, car ils sont moins chers, et vont directement à Tasikmalaya sans s'arrêter tout le temps. A Tasikmalaya, nous devrons faire un changement de bus pour Pangandaran. Nous attendons un peu, les gens autour nous disent qu'ils vont nous prévenir quand le bon bus arrive.

 

                                            

 

Mais quand un minibus débarque, ils nous disent tous de prendre celui-ci. On ne sait pas quoi faire, doit-on le prendre ou attendre un bus plus grand? Nous prenons celui-ci car nous ne savons pas quand un autre peut passer. On a surement fait un mauvais choix... Le bus se dirige vers le terminal de Garut, et attend une éternité avant de repartir (les bus en Indonésie attendent toujours d'être remplis avant de partir). En plus, il est minuscule, et c'est la galère pour mettre nos gros sacs. Au bout d'une bonne demi-heure si ce n'est plus, on repart enfin, avec plus de monde en direction de Tasik. Peu de temps avant d'arriver, le bus nous fait descendre pour que nous montions dans un deuxième minibus, nous avons définitivement fait le mauvais choix en écoutant les gens tout à l'heure! Nous devons descendre toutes nos affaires, et laisser le gars les charger sur le toit, car cette fois-ci il n'y a pas de place dans le coffre. On n'est pas très confiants mais on n'a pas bien le choix si on veut arriver à destination. 

 

Après une demi-heure dans les bouchons, on est déposés encore une fois au milieu de nulle part, mais à Taskimalaya, c'est déjà ça. Les gars d'un gros bus nous demandent si nous allons à Pangandaran, et nous montons avec eux, enfin un gros bus! Nous sommes les seuls, en fait ils allaient à la gare routière et nous ont chopé en route. Ce sont deux jeunes, pleins de sourires et super serviables qui gèrent le bus. On arrive donc à la gare routière, où d'autres bus partent pour Pangandaran, mais comme on est déjà dans celui-là, et que les gars sont sympas, on y reste. L'un des deux part acheter à manger et nous donne la moitié, merci beaucoup! L'un des deux va même m'aider à payer un peu moins cher les toilettes de la gare routière où je viens d'aller. Ils installent nos affaires correctement dans le bus, on les trouve vraiment très sympas, peut-être un peu trop même...une fois le bus un peu rempli, on démarre. Le conducteur prend son temps sur la route pour trouver d'autres gens à faire monter (ça s'appelle le keliling = errer dans une ville sans fin à la recherche de passagers!). Leur objectif c'est vraiment de remplir le bus un max, même s'il déborde.

 

Une fois qu'on a bien avancé, le gars du bus parcourt les rangées pour faire payer les passagers (ça se passe toujours comme ça) mais là mauvaise surprise, il demande le double du prix à Joël. On leur avait demandé au début combien c'était, ils avaient dit 60 000 pour deux. Mais là, ils demandent 60 000 par personne. On aurait dû se méfier, ils étaient trop gentils ces deux-là, c'était pour mieux nous prendre après pour des pigeons! Malheureusement, on n'a plus de monnaie pour leur donner l'exact montant qu'ils nous avaient dit au début, on est contraints de donner au gars un gros billet, sur lequel il ne nous rend même pas le bon montant! Il a encore essayer de gratter! On lui demande de nous rendre au moins la monnaie correctement, et on récupère quelques sous. Lors d'un arrêt pipi, je lui fait remarquer que nous n'avons pas payer le bon prix et que nous le savons très bien, mais que ce n'est vraiment pas cool. Je lui montre le prix indiqué dans le Lonely, il me sourit et s'en va. Comme par hasard, toute la fin de trajet, le gars évitera notre regard, ce qui pour nous confirmera l'arnaque.  On est déçus, et tout le reste du trajet on ruminera l'histoire. Encore une fois, c'est pas le montant qui compte, mais c'est d'avoir été pris pour des jambons...La première arnaque, ça fait jamais plaisir, même si on s'attend à ce qu'il y en ait bien d'autres en venant dans un pays comme celui-là. C'est le jeu ma pauv' Lucette!

 

Enfin arrivés à Pangandaran sur les coups de 17h, nous découvrons encore un nouveau mode de transport, les Becak. Il s'agit d'un rickshaw indien, sauf que le gars n'est pas à moto mais en vélo, et que la partie de l'engin qui contient les passagers n'est pas derrière le vélo mais devant! 

 

                                   

 

Sur les conseils de Catherine et Jean-Luc, on négocie donc deux Becak, un chacun avec notre gros sac pour aller jusqu'à l'hôtel. On traverse presque toute la ville dans nos Becak, tous les gens sont dehors et on trouve la ville super animée pour voir que c'est Ramadan. En fait, c'est justement parce qu'une nouvelle journée de Ramadan se termine que c'est autant la fête dans les rues. Les gens sortent en fin d'après-midi pour se montrer au volant de leur moto, et les enfants font brûler des pétards.

 

On arrive à l'hôtel conseillée par les Bretons et ouf, l'hôtel est loin d'être plein, il est même vide! (on avait un peu peur car c'est le week-end, et normalement la ville est envahie de touristes indonésiens). C'est donc sans difficulté qu'on a notre chambre dans ce super hôtel, l'un des meilleurs depuis notre départ! La piscine est grande et super clean, la chambre aussi, on va être bien ici!

 

                                  

 

On part manger au resto le plus proche de l'hôtel (qui est quand même à 10 minutes de marche), puis on rentre se coucher, cramés encore par cette journée de transport.

 

Dimanche 14 Juillet
Bonne fête la France! Ah mince, on n'est pas en France là...! Ya des feux d'artifice aussi, mais pas pour les mêmes raisons! 

 

Comme c'est jour férié (oui on a décidé de suivre le rythme français!), on fait une petite grasse matinée, puis on sort acheter nos cartes sim indonésiennes en fin de matinée. Mais comme c'est dimanche, beaucoup de magasins sont fermés (c'est étonnant d'ailleurs, pourquoi le dimanche et pas le vendredi?). On part donc manger un bout dans un resto au bord de la plage, et on se fait accoster par une dame qui propose des massages. Elle nous fait un «échantillon gratuit», c'est très énergique sa façon de masser, très loin des massages balinais (en même temps on est sur Java!), mais on se laisse tenter car Joël trouve qu'elle sait appuyer là où il a un peu mal desfois...on se donne RDV quelques heures plus tard, et nous voilà sur la plage à nous faire torturer par la masseuse, à qui finalement Joël regrettera d'avoir fait confiance quand il verra qu'il a eu plus mal après qu'avant! Heureusement que le bruit des vagues et le soleil sont là pour nous détendre un peu plus...

 

 

Le reste de la journée, nous le passons à profiter de la piscine de l'hôtel et à nous reposer, ça nous fait du bien. Nous regardons aussi quelques vidéos sur le net au sujet des tsunamis, car nous nous trouvons au bord de la mer, pour la première fois depuis notre arrivée en Indonésie, et nous ne pouvons nous empêcher de penser aux tsunamis qui ont touché la région en 2004 et en 2006 (Pangandaran a beaucoup été touché en 2006, même si on a moins parlé de ce tsunami que celui de 2004).

 

                                               

 

Nous finissons la journée comme elle a commencé, tranquillement, et allons manger un bout toujours au même resto. On n'arrive pas à aller plus loin, les distances sont assez grandes dans cette ville, et comme on attend toujours le dernier moment pour aller manger, on a trop faim, et on va au plus près!

 

Lundi 15 Juillet
Aujourd'hui on part à la découverte de la ville. On marche longtemps, on est toujours aussi impressionnés par les distances, sur la carte on dirait que tout est à côté mais c'est faux! Les rues ne sont pas en super bon état, rien n'est construit "en dur", tous les magasins sont des petits cabanons, et ça me fait beaucoup penser à l'Inde, encore plus que d'habitude. Joël lui n'est pas super fan, il trouve qu'on dirait des bidonvilles...(c'est certainement le cas pour certains cabanons qui servent aussi d'habitation). En chemin, on trouve quand même quelques magasins d'ouvert, et on achète nos cartes sim indonésiennes. 

 

                                        

 

Je cherche aussi un pantalon souple dans un tissu qui ne colle pas du tout à la peau, histoire de couvrir mes jambes dans ce pays musulman mais sans non plus mourir de chaud. J'en trouve un super sympa qui me plait, et quand je demande le prix, on me dit 25 000. Super je le prends! Mais après, la dame revient sur le prix et me dit 60 000...! Ah ben là, non, je le prends plus, j'aime pas qu'on m'embrouille! J'essaie de négocier, mais elle ne veut rien savoir et ne descend pas le prix en dessous de 50 000...c'est fou! Même en nous voyant partir, elle ne nous retient pas (en Chine, les marchands ne nous auraient jamais laissé partir sans essayer de trouver un accord pour nous le vendre quand même). On reste incrédules : ils préfèrent ne pas vendre du tout, plutôt que de vendre au prix indonésien à des étrangers! On est dégoûtés. Ce n'est pas la première fois qu'on voit ça d'ailleurs, mais on trouve cela très décevant. Un peu plus loin, on tombe sur de nombreux autres magasins vendant à peu près la même chose. On trouve le même pantalon, et dans au moins une dizaine de magasins, on me le propose à 60 000 ou 50 000...je me fais une raison sur le prix du début, je ne l'aurai pas à ce prix-là... Je trouve un vendeur qui accepte un peu le jeu de la négo et qui me baisse le prix, finalement je l'aurai à 45 000rp. Une fois les emplettes terminées, on se rapproche de la plage. Mais on ne peut pas se baigner dans les coins car il y a beaucoup trop de bâteaux (sur la plage et dans l'eau). 

 

                                          

 

Juste à côté se trouve l'entrée du parc national de Pangandaran, où se trouve notamment la plus belle plage de la ville, une plage de sable blanc qu'on appelle « Pasir Putih », ainsi qu'une petite jungle qu'il faut traverser pour rejoindre la plage On s'acquitte des droits d'entrée du parc, et on s'arme chacun d'un bâton pour chasser les singes, comme conseillé par le ranger à l'entrée. En effet dans la jungle se trouvent quelques animaux, mais surtout des singes qui n'hésitent pas à vous piquer tout ce qu'ils peuvent. On atteint la plage sans difficulté, et on tente un petit snorkelling sans grand intérêt. Finalement on finit comme des loques sur la plage à bronzer et à admirer le paysage.

 

 

Après quelques heures de bronzette, on part se balader un peu plus loin sur la plage. On y fait une rencontre surprenante : on tombe nez-à-nez avec Bambi ! Mais qu'est ce qu'il fait là ?! Ben il mange des feuilles des arbres, tout simplement...normal, on est à côté de la jungle où il y a des animaux, donc il fallait s'y attendre, mais tout de même, on est sur la plage et voir des cerfs sur le sable, ça fait bizarre !

 

                                               

 

On voit aussi d'autres personnes se faire fouiller les vêtements restés sur la plage par des singes. Joël tente de les faire fuir avec son bâton, mais le singe pas du tout effrayé s'approche et lui montre les dents pour lui faire peur...ça marche plutôt bien, Joël recule vers l'eau et laisse tomber, il laisse les gens se faire piller les affaires par les singes, tant pis pour eux après tout ils avaient qu'à faire attention!!! Lol.

 

                                          

 

Comme nous sommes proches du restaurant conseillé par Jean-Luc et Catherine, le Mama Cilacap, mais qu'il n'est que 17h, nous allons y manger notre gouter. Le chef est français, et j'aimerais bien le rencontrer pour discuter avec lui mais il n'est là cet aprem. Nous prenons donc une petite crêpe Suzette (très indonésien comme dessert!) et un banana pancake, puis nous rentrons à l'hôtel. 

 

Mardi 16 Juillet
Aujourd'hui, nous louons le scooter de l'hôtel pour aller nous balader dans les environs de Pangandaran. Il y a plusieurs choses à voir dans les parages, nous décidons d'aller voir ce que donne le Green Canyon, que certains hôtels proposent d'aller visiter en tour guidé. Mais les tours guidés c'est pas trop notre truc, et financièrement c'est plus interressant aussi d'y aller tous seuls. En plus, il n'y a pas grand monde la journée sur les routes en période de Ramadan, alors profitons-en pour retrouver nos sensations en deux roues. D'abord, on fait le plein d'essence dans des petites stations de rue, qui vendent l'essence dans des bouteilles plastique d'un litre...!

 

 

Ensuite, on met les voiles! Enfin les gaz! Le Green Canyon n'est qu'à 25kms de la ville, mais la dame de l'hôtel nous dit que nous en avons bien pour une heure et demi à rejoindre le site...quoi?! Mais pourquoi? Nous le comprendrons très rapidement pourquoi...parce que la route est explosée ! On roule à gauche en Indonésie, mais les rares scooters et voitures qui sont sur la voie avec nous roulent à droite pour éviter les nids de poule ! Encore une fois, peut-on vraiment parler de nids de poule à ce niveau là ?!

 

                                   

 

A part ça, la route est très agréable. On roule au milieu des maisons de campagne, des palmiers et des petits commerces, le paysage est magnifique.

 

 

Au bout de 2h, on arrive enfin au Green Canyon. Nos fessiers sont douloureux après toutes ces secousses ! Il faut prendre le bâteau pour rejoindre le Green Canyon a proprement parlé car il n'est pas visible depuis la route. Mais c'est la location du bâteau complet qu'il faut payer, et nous ça nous fait trop cher. On attend donc que des « indépendants » comme nous débarquent pour qu'on puisse partager le bâteau à plusieurs. En attendant, on déjeune discrètement comme à notre habitude pour ne pas déranger les musulmans autour de nous qui jeûnent, période de Ramadan oblige (c'est très mal vu de manger devant eux pendant cette période, c'est pour ça que tous les restaurants mettent des rideaux à leurs fenêtres ou autre, tout en précisant que c'est "ouvert"!).

 

                                            

 

Au bout d'1/2 heure, un couple sur un scooter arrive enfin ! Ce sont des anglais, ils acceptent de partager la course avec nous, et nous voilà partis sur une petite embarcation sur la rivière qui nous mène au Green Canyon. 

 

                                   

 

En chemin, on voit un petit crocodile (ou un gros varan), et des oiseaux aux couleurs magnifiques. Le décor est joli, mais pas non plus à tomber par terre. C'est une activité qu'on aurait tout-à-fait pu faire chez nous. Au bout d'un ¼ d'heure, on arrive à l'intérieur d'une cavité rocheuse. Tous les bateaux s'arrêtent pour laisser les touristes prendre des photos. Normalement la baignade est autorisée, mais comme la saison humide met du temps à s'arrêter (il pleut quasi tous les jours en fin de journée, normalement on devrait être en pleine saison sèche), les eaux sont trop hautes.

 

 

Ensuite on repart, et les anglais nous proposent de les suivre jusqu'à Batu Karas. C'est un petit village de pêcheurs, où parait-il les vagues sont impressionnantes. On fait le chemin avec eux, qu'est ce qu'ils tracent les anglais ! Ils vont beaucoup plus vite que nous, on comprend pourquoi on a mis 2h pour venir au lieu de 1h30, en fait il faudrait rouler aussi vite que les Indonésiens, mais c'est pas notre truc. On arrive sur la plage de Batu Karas, c'est très joli et complètement désert. Mais les vagues sont presque inexistantes, elles sont finalement beaucoup plus impressionnantes sur la plage de Pangandaran.

 

                                     

 

L'anglais se jette à l'eau, puis ils repartent tous les deux un peu plus loin dans le village, nous, nous préférons faire demi-tour et rentrer à l'hôtel, nous avons encore 2h de tape-cul devant nous ! Arrivés à l'hôtel après un trajet aussi cahotique que l'aller, et avec un peu plus de monde sur les routes, nous sommes crevés ! Nous avons mal aux fesses, et Joël a mal aux bras, pour lui le trajet a été encore plus fatiguant car l'attention est à son maximum tout le temps sur ce genre de route. Nous allons au petit resto habituel, ce n'est pas ce soir que nous allons tester un nouveau truc à l'autre bout de la ville, sauf que nous profitons d'avoir loué un scooter à la journée pour y aller en scooter pour une fois ! Oui les flemmards, on aurait pu pousser plus loin, mais comme d'hab, la fatigue et la faim ont guidé notre choix !

 

Mercredi 17 Juillet
Aujourd'hui, nous aurions dû partir vers de nouvelle aventures à Yogyakarta, mais nous avons préféré rester une nuit supplémentaire pour profiter de l'hôtel et pour nous reposer. Ben oui, c'est aussi ça les vacances ! Et puis c'est chouette de se dire qu'on peut rester où on veut quand on veut, c'est notre programme et on peut le gérer comme bon nous semble, la liberté quoi ! 

 

                                   

 

Du coup aujourd'hui, c'est farniente, blog, jeux vidéos et piscine. La seule activité de la journée sera d'aller ENFIN manger ailleurs pour le repas du soir! On prend un becak qui nous emmène en ville, au Mama Cilcap. Peut-être pourra t-on enfin rencontrer le chef français et manger des bons fruits de mer ? A notre arrivée, une table d'occidentaux attendent leur plat, et on a l'impression que ça fait un moment qu'ils sont là...Effectivement, on attendra, montre en main, 50 minutes avant d'être servis!!! En période de Ramadan, ce n'est pas la première fois qu'on est servis tardivement, mais là, ça bat des records!!! On se dit que finalement, on a bien fait de ne pas venir avant, on l'aurait regretté je pense. En plus, le chef français n'est toujours pas là ce soir, décidément il ne doit pas avoir envie de nous rencontrer !

 

Notre séjour à Pangandaran s'est bien passé, nous avons adoré notre hôtel et nous avons aussi aimé le fait d'être dans une ville où les touristes occidentaux se font rares (comme à Garut). Mais nous avons aussi trouvé que la ville était trop calme pendant le Ramadan, ça donnait vraiment une sensation de hors saison, un peu embétante, surtout quand on doit attendre les plats au resto pendant 3h ! En tous cas, nous savons que c'est terminé, demain nous rejoignons une ville très touristique qui est le point de départ des excursions vers les volcans Bromo et Ijen, ça va nous changer, en bien ou en mal on verra...en tous cas on a hâte de visiter tout ça !

 

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Date: 29/08/2013

Par: Ghislaine

Sujet: À la bourre

coucou,
ben comme je suis à la bourre pour vous lire ( vacances .. ) mon commentaire n'a pas été supprimé hihiii !!
Comme d'hab je viens de passer un bon moment à vous lire, et vous avez raison vous êtes en vacances, profitez en aussi pour vous reposer !!!!
Bisous à vous deux

Date: 15/08/2013

Par: Allaoui

Sujet: com

J' espère que mon comm ne sera pas effacé!!!lol

Date: 15/08/2013

Par: Allaoui

Sujet: Rien du tout!!!LOL

Mes loulous, je viens de m' émerveiller en lisant vos aventures!!j' étais comme ds un film; d' un coté envahi par un sentiment d ' émerveillement avec les fabuleux récits accompagnés de belles photos et d' un autre un peu stressé par les quelques mésaventures qui vous sont arrivées!!!!

Je reviendrai régulièrement à présent jusqu' à mon départ dans mon nouveau chez moi entre le 24 et le 26 aout prochain!!Je cherche d' ailleurs à avoir vite internet là-bas!!Je me renseigne sur les offres du marché!

bisous à vous deux et bonne aventure!

Date: 14/08/2013

Par: Christelle

Sujet: Ooops

Mauvaise manip, j'ai supprimé vos commentaires, snif snif! Vous avez plus qu'à recommencer :-)

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