Bon je l'avais raté cet article
Heureusement que je m'en suis aperçue car j'aurai manqué qq chose . Dillon … le pt camping sauvage … le parc et les photos superbes !!!!!!!
Bisous à vous deux
Direction l'océan indien pour notre plus grand bien!
Vendredi 6 Septembre
Ce matin nous avons RDV avec Dillon, le chef de la communauté aborigène Biridu avec lequel nous devons partir en volontariat quelques jours. Il doit nous dire si nous pouvons y aller avec notre véhicule ou si nous devons le laisser sur Fitzroy. Nous préparons donc nos affaires en conséquence : un sac et de la nourriture au cas où nous devons abandonner le van quelques jours. Dillon est au RDV, et nous accrochons tout de suite avec ce personnage. Il nous explique que malheureusement, il a cassé sa voiture 4X4 récemment, qu'il doit la laisser au garage, et que nous ne pouvons pas partir aujourd'hui mais plutôt demain, avec un autre gars qui doit arriver en provenance de Broome. On reparle rapidement de nos compétences pour voir en quoi on peut l'aider au sein de la communauté. Il aurait besoin de Joël pour construire une barrière autour du camp pour la protéger des vaches (la communauté se trouve en plein milieu d'une « cattle station » (=ranch d'élevage de bétail), et de moi pour l'aider dans son business plan. En effet, Dillon opère des tours guidés dans les environs de sa communauté pour partager avec les touristes les histoires de ses ancêtres qui se sont déroulées à Tunnel Creek ou a Windjana Gorge. Mais le fonctionnement de son affaire est en dents de scie, il voudrait se développer durablement pour donner envie aux jeunes de sa communauté de rester et de ne pas partir vivre en ville.
Il nous fait une très bonne impression, nous avions un peu peur d'être laissés à nous mêmes pendant la volontariat, mais on sent qu'il n'est pas du tout comme ça, qu'il a envie de partager avec nous, et qu'il est vraiment très content qu'on vienne l'aider. Il nous remercie plusieurs fois, et s'excuse également de devoir nous laisser aujourd'hui mais nous promet que nous partirons demain. Nous ne réalisons pas vraiment encore les conséquences de la casse du 4X4, et pour le moment nous sommes juste ravis de notre rencontre avec lui (même si nous ne savons toujours pas à la fin de la conversation si nous allons prendre notre van ou pas!).
On décide pour occuper notre journée d'aller visiter « Geikie Gorge », mais on est prévenus par le camping qu'un feu de forêt bloque actuellement la route, et que nous serons mis au courant dès que les routes seront dégagées. On retourne donc à notre emplacement, et on décide de prendre notre temps ce matin et de profiter de cette très belle journée en faisant un tour dans la piscine pour moi, et en glandouillant au soleil pour Joël. Puis en début d'aprem, la route est de nouveau ouverte, nous partons donc en direction de Geikie Gorge, une gorge créée par la rivière Fitzroy et que les aborigènes de la région, les Bunanas, souhaiteraient faire appeler par son nom aborigène: Damgku.
Le meilleur moyen d'apprécier la gorge est de faire une petite croisière en bateau dessus. En effet, les chemins de randos ne permettent pas une vue bien dégagée. Alors c'est parti ! Le bateau est rempli de personnes agées, seuls quelques jeunes comme nous font partis du lot.
Le ciel est d'un bleu magnifique, et les roches de différentes couleurs sont splendides. Le guide a la tchatche, et ne s'arrête JAMAIS une seule seconde de parler. Forcément, il raconte pleins d'idioties, fait des blagues un peu pourries, et parfois nous donne quelques infos intéressantes sur la culture aborigène, mais bon, faut faire le tri !
Enfin, Joël voit ses premiers crocos australiens. Il rigole forcément, car ils sont assez petits, il s'agit de freshwater crocodiles qui atteignent rarement les 3 mètres, et non de saltwater qui peuvent aller jusqu'à 6 mètres. Mais bon, ils ont de bonnes dents quand même.
Après la croisière, on passe faire quelques courses pour notre semaine de volontariat puis on poste quelques cartes postales à la poste. Arrivés au camping, je profite d'internet pour bloguer et Joël pour skyper avec sa famille. La journée est passée vite, on se couche tôt en prévision de notre départ de demain, on ne sait pas combien de temps, ni ou, ni pourquoi faire, mais on est impatients !
Samedi 7 Septembre
Ce matin comme hier, nous préparons nos affaires en prévision du départ avec ou sans le van. En fait, la question a été brièvement abordée hier avec Dillon, et nous avons compris que nous pouvions y aller avec, mais en passant à l'office du tourisme hier dans l'aprem, la dame nous a dit que la route jusqu'à Tunnel Creek était très difficile et qu'il fallait un 4X4. Bref, on est un peu soucieux, 1-parce qu'il va peut-être falloir laisser le van tout seul quelque part on ne sait pas où pendant quelques jours, 2-parce que sinon, il faudra le prendre sur une route chaotique avec gros risque de crevaison ou de pare-brise éclaté. Notre RDV avec Dillon et l'autre gars est en début d'aprem, donc on prend notre temps ce matin au camping, encore une fois. Nous sommes supposés faire le check-out à 10h, mais à 11h30, nous y sommes encore ! Comme il n'y a pas grand monde, ça ne gène personne.
On part en fin de matinée, et on se pose en face de l'office du tourisme pour pique-niquer. On s'ennuie un peu, on commence à en avoir marre d'attendre, mais bon ya pas trop le choix. On doit attendre l'appel de Dillon. En mangeant, on regarde les nombreux rapaces qui tournent au dessus de nos têtes, et qui se posent parfois à quelques mètres de nous.
En début d'aprem, on a enfin des nouvelles de Dillon qui nous rejoint avec Rick Murray sur le parking. C'est un consultant en business développement qui est venu l'aider à développer son business (ah...je devais pas faire ça moi aussi?). Le ton est beaucoup moins enjoué que la veille, Dillon est inquiet car il a contacté un ami pour savoir si on pouvait laisser notre van chez lui, mais cet ami n'est pas là (cette fois c'est sûr, on va devoir le laisser notre petit Apollo!). Mais ce qui l'inquiète surtout, c'est qu'il ne sait pas comment on va revenir de la communauté. En effet, on part avec la voiture de Rick aujourd'hui, mais celui-ci doit rentrer demain, alors soit on rentre avec lui demain et bye-bye le volontariat, soit on reste et on rentrera en avion. Ah bon, en avion ? Ben oui, la communauté est tellement isolée qu'ils ont construit une petite piste pour que des avions privés puissent s'y poser...ok, pourquoi pas, mais qui va payer pour ce vol de 8minutes à 250$ ? Dillon nous dit que ça sera la communauté qui paiera pour nous...bon, en tous cas pour le moment, nous on a vraiment envie d'y aller, d'y rester, de l'aider et on avisera pour le retour. On décide d'aller poser notre van au camping, on demande l'autorisation, et les gens de l'accueil acceptent que nous le laissions sur le parking gratuit, merci !
Après cette bonne nouvelle, le ton redevient positif, Dillon nous demande si nous avons toujours envie de l'aider et de rester avec lui plusieurs jours, ben oui bien-sûr ! On monte tous en voiture et c'est parti pour 2h de route. La première ½ h est facile car se fait sur la route principale en direction de Broome, puis nous bifurquons sur une gravel road à droite, puis sur une autre gravel road encore plus pourrie à droite. Finalement, nous longeons la route que nous venons de prendre dans l'autre sens, et par des routes en très mauvais état. C'est sûr, cela aurait été très risqué de prendre notre van !
La fin du trajet est vraiment très difficile, et uniquement réservé aux véhicule 4X4. A chaque kilomètre supplémentaire, on se dit avec Joël que c'était juste IMPOSSIBLE de venir avec notre Apollo ! La route est très accidentée, remplie de trous et d'énormes cailloux. Elle est tellement accidentée que ce qui devait arriver arriva, un pneu éclate ! Nous sommes très près de la communauté maintenant, nous sommes au niveau de la piste d'atterrissage/décollage. Cette piste rouge au milieu du bush est incroyable, je prends quelques photos pendant que les 3 hommes changent la roue.
Nous repartons ensuite en direction du camp où nous allons passer la nuit. Il a été construit à environ 1 kilomètre ou 2 de la communauté aborigène pour accueillir les groupes et les touristes qui souhaitent participer aux tours guidés de Dillon. On ne savait pas trop à quoi s'attendre, mais on est agréablement surpris, c'est super chouette ! Il y a une grande cuisine/salle principale, les toilettes/salles de bain, et des cahutes ouvertes pour dormir.
Dillon nous fournit des matelas, des tentes, et nous nous installons dans une des cahutes. On est très contents, surtout moi, ca yeh on y est ! Je vais enfin pouvoir exaucer un de mes rêves, et en plus on est super bien installés. Le soleil se couche sur le camp, c'est magnifique.
Dillon retourne à la communauté pendant que nous prenons une douche et mangeons un petit bout. Nous faisons connaissance avec Rick que l'on trouve lui aussi super sympa. Nous en profitons également avant qu'il ne fasse complètement nuit pour aller chercher du bois et faire un feu de camp. Sur les coups de 19h, Rick retourne chercher Dillon en voiture (à pied c'est assez loin), et le ramène sur notre camp car il souhaite partager avec nous l'histoire de ses ancêtres. Nous nous installons tous les 4 autour du feu, et l'écoutons pendant plus d'une heure nous raconter l'histoire de Jandamarra, un aborigène du temps des colons anglais partagé entre deux cultures. Il parle dans un anglais parfait, mais avec un accent particulier, typique des aborigènes et qui rend la compréhension parfois difficile. Malgré tout, je bois ses paroles, nous sommes entrain de vivre un moment magique. Cet homme a définitivement envie de PARTAGER avec les autres sa culture, et cela me touche profondément car les aborigènes sont plutôt secrêts et mystérieux et mettent normalement beaucoup de temps à se livrer.
Après l'histoire de son ancêtre, Dillon nous explique les lieux sacrés qui entourent la communauté, il explique à quel point il aime vivre ici car il y a beaucoup d'esprits, de gentils esprits, qui habitent également les lieux. Il nous explique toutes les difficultés que les colons ont dû affronter après avoir voulu détourner une rivière, ou utiliser sans la préserver l'eau des cascades. Ensuite, il nous joue de la musique avec un instrument traditionnel, des bâtons qu'il tape entre eux qui s'appellent « clapsticks », et il nous chante ces lieux « sacrés » : un chant pour les esprits de la rivière, un chant pour ceux de la cascade, et un chant pour ceux de la grotte. Ces chants sont une façon de transmettre la culture aux descendants, et de la faire perdurer dans le temps. Ils ont une très grande importance spirituelle et culturelle. J'ai l'impression d'être comme dans un rêve quand je l'écoute, et je réalise la chance qu'on a tous les 3 de partager ce moment avec lui, ce soir au coin du feu.
Après cet instant magique hors du temps, Dillon repart avec Rick et nous allons nous coucher dans notre tente. Je me sens bien ici, reposée et détendue, je suis sure que je vais bien dormir.
Dimanche 8 Septembre
Nous nous levons aux aurores, et pas de surprise, j'ai super bien dormi. C'est certainement grâce aux gentils esprits dont Dillon nous a parlé et qui sont venus nous rendre visite dans la nuit. Nous petit-déjeunons puis nous faisons tous les 3 le tour du propriétaire. Il y a une maison accolée au camp qui est complètement abandonnée. Rick qui connait Dillon depuis longtemps nous explique qu'un blanc qui avait précédemment aidé les aborigènes de la communauté Biridu a été accueilli ici pour y finir ses jours car il n'avait plus de famille. Les aborigènes lui ont construit cette maison, et l'ont laissé vide depuis sa mort car il y a un délai pendant lequel les lieux doivent se « décharger » de tous les esprits et de toutes les énergies qui l'habitent. Ce « délai » aide les aborigènes à accomplir leur « sorry business », c'est-à-dire à faire leur deuil en procédant à diverses cérémonies et rituels. Rick nout dit que ce délai doit surement être déjà dépassé, mais qu'ils ont dû oublier de faire autre chose avec la maison. Du coup, Joël s'imagine entrain de remettre à neuf la maison, elle est en très bon état, elle a juste besoin d'un bon coup de nettoyage et d'un peu de bricolage.
En début de matinée, Rick va chercher Dillon car ils doivent discuter tous les deux de ce qui a amené Rick ici, c'est-à-dire le business de Dillon. A son arrivée, Dillon nous dit qu'il a peut-être une première mission pour nous : faire marcher internet sur le pc de la communauté. Bon, on ne s'y connait pas trop bien en antenne satellite, mais entre Joël qui bosse Darty, et moi l'accro d'internet, ya peut-être moyen qu'on y arrive. En plus, on va enfin pouvoir approcher de plus près les maisons en pré-fabriqué de la communauté. On part tous les 4, et on rentre dans une des maisons où des jeunes sont entrain de regarder la tv. Les lieux ne sont pas en super bon état et ne sont pas entretenus non plus. Il n'y a pas grand monde tout autour, on dirait que la communauté a été désertée. On rentre dans une seconde pièce où se trouvent deux ordinateurs, l'un vieux, l'autre récent. Joël essaie déjà d'en faire marcher un en inversant les écrans, puis les claviers, ça fonctionne, un premier ordi reprend vie. Puis on essaie par tous les moyens de faire fonctionner internet, pas moyen. Dommage, on aurait aimé les « connecter » au reste du monde, surtout pour Dillon, cela aurait été pratique de suivre ses emails pour le bon fonctionnement de sa société.
Ensuite on retourne au camp, Dillon et Rick s'isolent pour pouvoir discuter et nous partons nous promener dans les coins. Bon ya pas grand chose à voir tout près du camp, il fait très chaud, et on ne veut pas trop s'éloigner. On part dans le lit asséché de la rivière juste à côté et on se pose un peu pour réfléchir à la situation. En effet, on est en plein doute. D'un côté on a très envie de rester pour aider Dillon, surtout moi. Mais de l'autre côté, on a un peu peur d'être bloqués ici lorsqu'on voudra rentrer, on devra surement attendre que plusieurs personnes veuillent partager l'avion avec nous ou le payer plein pot tous seuls (on ne veut pas que la communauté paie pour ça), mais surtout, on a peur de ne pas vraiment pouvoir aider Dillon ces prochaines jours. Le trajet entre le camp et la communauté est relativement long, et il n'y a aucun véhicule qui fonctionne ici, seulement un tracteur, et nous ne pourrons rien visiter avec lui ni transporter des matériaux d'un point A à un point B. En plus, concernant ma « mission », il est déjà entrain de voir tout ça avec Rick qui est un professionnel...et il n'y a pas internet qui fonctionne ici, j'aurai pu l'aider à s'en servir pour suivre ses mails par exemple. Bref, que fait-on, reste t-on ou rentre t-on tout à l'heure avec Rick? On décide de parler à Dillon de nos doutes pour voir ce qu'il en pense.
A notre retour, ils ont fini de discuter et j'amène le sujet. Dillon nous dit qu'il serait plus sage de rentrer aujourd'hui, qu'il est super déçu de ne pas pouvoir nous amener à Tunnel Creek ou à Windjana Gorge, et que notre travail serait vraiment trop compliqué sans véhicule, bref, il confirme nos doutes et nous confirme que ça serait mieux pour nous de rentrer tout à l'heure avec Rick. Une grande peine m'envahit, je suis très déçue, mais il faut me rendre à l'évidence, les circonstances ne sont pas de notre côté. Je suis d'autant plus déçue que je ressens également la peine de Dillon, sa déception alimente la mienne et réciproquement. Ca me fait mal d'avoir touché de si près un de mes rêves et de ne pas pouvoir aller jusqu'au bout...Rick souhaiterait ne pas partir trop tard, et comme il est midi, nous décidons de partir tous les 3 après manger. Je m'occupe de plier la tente et de ranger nos affaires pendant que Joël prépare quelques pâtes pour ce midi. Nous partageons tous ensemble ce modeste repas avant notre départ.
C'est l'heure des au revoirs, nous ramenons Dillon à la communauté et nous lui souhaitons tout le meilleur pour la suite. Nous le remercions sincèrement pour son accueil et la soirée d'hier, et lui nous remercie d'avoir fait tout ce voyage pour venir à sa rencontre. Nous espérons pouvoir revenir un jour ici et voir l'évolution de son activité. Puis nous repartons sur les routes de l'outback en direction de Fitzroy, en espérant ne pas crever de nouveau car il n'y a plus de roue de secours dans la voiture de location de Rick (il y en deux normalement sur tous les 4X4).
Tout se déroule bien, nous sommes à Fitzroy en milieu d'après-midi, Rick nous dépose au camping et nous reprenons le van. Nous roulons environ 1h jusqu'au prochain rest area où nous passons la nuit. Je suis inconsolable toute la soirée, mais j'essaie quand même de voir le positif dans toute cette histoire, nous avons beaucoup plus de temps pour profiter de l'Australie, et aucune pression pour arriver jusqu'à Perth dans les temps. Et surtout, nous avons passé une soirée magique hier soir que rien ni personne ne pourra nous enlever. Demain, nous sommes prêts pour la découverte de nouveaux paysages, à bientôt Dillon, nous reviendrons.
Lundi 9 Septembre
Ce matin, nous partons après le petit-déj en direction de Derby, une petite ville sur une péninsule au nord de Broome. L' « attraction » principale à voir là-bas est le « baobab-prison », qui comme son nom l'indique, est un babobab si grand et creux que les colons l'ont utilisé comme prison, pour enfermer notamment des aborigènes. Ironie du sort, cet arbre était sacré pour les aborigènes...sordide.
Le baobab est situé à l'entrée de la ville. Aux alentours il y a également de nombreuses termitières, dont certaines ont été « déguisées », c'est rigolo mais c'est un délit passible d'une très forte amende, les termitières sont protégées au même titre que certaines espèces animales ou végétales, elles peuvent avoir plusieurs centaines d'années.
Puis nous rentrons dans la ville et partons comme d'hab à l'information center, immense et climatisé, avec 3 employées à l'intérieur, qui nous confirment qu'à l'exception du baobab, il n'y a pas grand chose à voir ou à faire à Derby ! Mort de rires ! Heureusement que vous êtes 3 pour nous le dire ! On part quand même faire un mini tour dans la ville, on va jusqu'à la jetée pour voir enfin l'océan qu'on n'a pas vu depuis 10 jours, et on confirme, à part ça (et encore) et le baobab, ya rien à voir d'autre à Derby !
Nous reprenons donc la route en direction de Broome mais sans vouloir s'y arrêter. En effet, nous ne voulons pas aller dès ce soir dans un camping payant, et le camping sauvage est strictement réglementé dans la ville (et lourdement puni). Nous voulons donc nous rapprocher pour être dans la ville à la première heure demain sauf qu'il n'y a pas de rest area tout proche de la ville, il n'y en a que dans le bush. On compte donc sur notre livre magique qui répertorie tous les emplacements gratuits, et parfois secrets, où il est permis de passer une nuit. Je ne sais pas si je vous ai déjà parlé de ce livre, mais si ce n'est pas le cas, j'aurai dû ! Nous l'avons acheté avant de partir de Darwin dans une bibliothèque d'occasion, et il nous a sauvé la vie quelques fois déjà quand il n'y avait pas de rest area officiel dans les parages. Les lieux sont parfois difficiles à trouver, et desfois, on a cherché en vain, mais quand on trouve, on sait qu'on peut se reposer l'esprit tranquille sans avoir peur d'être réveillé par un ranger qui nous dit qu'on n'a rien à faire là.
Et ce soir encore, le livre fait des merveilles. Nous sommes très proches de Broome, à une 30aine de kilomètres maximum, et il est indiqué sur le livre qu'il faut prendre une petite route derrière une aire d'autoroute. Nous trouvons l'aire en question et la petite route aussi, nous nous avançons et arrivons sur un grand emplacement caché derrière les buissons où sont déjà stationnés 2 caravanes et un van. Que faisons-nous, restons-nous ici, avons-nous la place suffisante? Les gens de la première caravane nous font signe et nous indiquent comment nous garer au mieux pour que tout le monde ait de la place. On dirait que ce sont les chefs de l'emplacement! Ils ont l'air d'être là depuis plusieurs jours, ils ont sortis tout l'équipement, et l'autre caravane d'à côté c'est pareil. On a l'impression d'être arrivés sur un mini camping privé ! Dès qu'on sort du van, on nous pose pleins de questions : d'où venez-vous, où allez-vous, etc. « Ah super, nous on est kiwis, eux ce sont des australiens et le jeune couple dans le van ce sont des allemands ! Bienvenue ! ». Au début, je suis pas super fan de cette proximité, j'aime bien avoir mon intimité, surtout pour prendre une douche à la douche solaire! Mais au bout du compte, on finit par les trouver tous super sympas, ils nous invitent à leur table, on boit l'apéro avec eux, puis ils commencent à préparer à manger et nous invitent à faire cuire notre viande sur leur barbecue. Au final, on se retrouve à manger tous ensemble autour d'une grande tablée où chacun a préparé une salade de pâtes ou de patates qu'il partage avec les autres et mange sa viande cuite au barbecue. On refait le monde, c'est un grand moment improvisé dont on se rappellera longtemps !
Le repas se termine par un délicieux dessert « ossie style », appelé « pavlova nests ». Il s'agit d'un support en meringue sur lequel sont déposés des fruits, de la chantilly, du coulis aux fruits et à peu près tout ce qu'on veut tant que c'est sucré et que c'est bon !!! On apprendra plus tard qu'il s'agit en fait d'un dessert néo-zélandais que les australiens ont remis à leur sauce.
La « maitresse de maison » prend nos couverts et nos assiettes en fin de repas car elle ne veut même pas qu'on fasse notre vaisselle. Quel accueil ! Si on avait imaginé ça lorsqu'on avançait doucement sur cette petite route perdue et cachée dans le bush...c'est ça la magie du voyage !
Mardi 10 Septembre
Ce matin on retrouve nos compatriotes pour petit-déjeuner avec eux puis on file en direction de Broome pour découvrir la ville. Comme on a décidé de rester deux jours sur place, on souhaite prendre une nuit en camping à l'intérieur de la ville plutôt que d'en ressortir et de faire 60 bornes aller-retour jusqu'à notre camping gratuit caché. Donc ce matin, on recherche un camping avec wi-fi, piscine et machine à laver, tant qu'à faire ! Yen a qu'un qui remplit tous les critères, donc c'est vite réglé, on prend notre emplacement et on lance une machine que l'on étend ensuite comme on peut !
Puis on mange un bout et on part à la piscine histoire de profiter de ce grand ciel bleu. On y reste une bonne partie de l'aprem, comme on a entendu un peu tout et n'importe quoi sur Broome, on n'est pas pressés de visiter la ville et on prend notre temps.
En fin de journée, on se motive pour bouger et voir THE attraction de Broome, le coucher de soleil sur Cable Beach. Après quelques courses et le plein d'essence (encore), on file à la plage. Normalement, le MUST c'est de remonter la plage à dos de dromadaires à ce moment de la journée car les ombres ainsi créées sont fantastiques. Nous on préfère juste regarder le coucher de soleil assis dans le sable, et on s'amuse à faire des cœurs avec nos ombres, ça rend plutôt bien, les dromadaires peuvent aller se rhabiller !
Puis on rentre au camping, on profite des barbecues et on termine la journée tranquillement comme elle avait commencé
Mercredi 11 Septembre
Toujours aussi pressés d'aller visiter Broome, on prend notre temps au camping et je profite de l'internet pour vous publier un nouvel article sur le blog. Après ça, on part manger un bout au Mc Do (histoire de finir de publier l'article avec l'internet gratuit du Mc Do), et on se ballade rapido dans la ville...ouais bof, c'est une ville quoi.
Ya quelques musées sympas à faire, mais on ne se renseigne pas vraiment pour savoir où ils sont, ni s'ils peuvent nous intéresser ou pas. On décide d'aller à Gantheaume Point, un coin de Broome recommandé par le gars de l'hôtel avant de partir de la ville, histoire de dire qu'on a quand même un peu visité. On ne sait pas bien si ça va nous plaire, mais on le tente. Et on fait bien, dès l'arrivée, on est éblouis par les couleurs, le rouge de la terre s'associe au bleu turquoise de l'océan, c'est vraiment magnifique. C'est bien ici que la terre et la mer se rejoignent...
A cet endroit ont été retrouvées des empruntes de dinosaures, reconstituées à l'entrée du site pour éviter toute chute proche des falaises où elles sont en réalité (et visibles uniquement à marée basse). Ce site est également un lieu important pour les aborigènes bref, un lieu que nous ne regrettons pas d'être venus voir avant de partir de Broome.
Je trouve que cet endroit représente bien le tournant de notre voyage en Australie. Ca yeh, nous avons quitté l'intérieur des terres et nous rejoignons l'océan pour ne plus le quitter jusqu'à la fin du road trip, à une exception près (nous devons rentrer de nouveau dans les terres pour voir le parc national Karijini). D'ailleurs, il nous faut reprendre la route, nous devons sortir de la ville pour trouver le prochain rest area où nous passerons la nuit. Le cadre de la route a bien changé, il n'y a plus de gros caillou rouge, de termitières ou de baobabs mais seulement de l'herbe asséchées à perte de vue...c'est plus ennuyeux pour conduire, mais ça a le mérite de changer de tout ce qu'on a vu jusqu'à présent !
Jeudi 12 Septembre
Aujourd'hui, une longue journée de conduite nous attend. Nous devons relier Broome que nous avons dépassé d'une petite centaine de kilomètres hier soir, à Port Hedland, soit environ 600 kms. Entre les deux : RIEN ! C'est une portion très connue de tous les chauffeurs routiers car elle fût longtemps synonyme de danger. Il ne fallait pas avoir de panne d'essence, de panne d'eau ou de casse moteur entre les deux, sinon ça pouvait être mortel, au sens propre et au sens figuré du terme. Aujourd'hui, c'est moins le cas bien-sûr, il y a plus de passage (tout est relatif), et surtout il y a un road house exactement au milieu de cette portion pour refaire le plein d'essence, le plein de denrées alimentaire et d'eau bien-sûr. Ce road house est bien sympa d'ailleurs, on en profite pour le « visiter » et aussi pour charger l'ordi dans les toilettes !
Ensuite, on continue la route et aux alentours de midi, on bifurque sur la droite en direction de l'océan. On roule sur une gravel road de 7kms qui nous mène à « 80 mile beach », une plage longue d'environ 220 kilomètres, connue des pêcheurs qui peuvent y descendre en 4X4 et pêcher du saumon.
La vue à l'arrivée sur cette plage est saisissante, le sable est blanc avec beaucoup de pierres et de coquillages, et il y a un pêcheur tous les 10 mètres au bord de l'eau. On est loin de la plage de cocotiers ou de surfeurs typiquement australienne ! Et pourtant, c'est super chouette. Je vais me baigner malgré les cannes à pêche, il fait 40 degrés à cette heure-ci, ça fait du bien de se rafraichir un peu. L'eau est d'une couleur étrange, comme mélangée à de l'argile, elle est super douce sur la peau. Cette pause inattendue au milieu de nulle part fait du bien.
On termine notre grosse journée route à une cinquantaine de kms de Port Hedland dans un rest area très joli au bord de l'eau, et très bien ombragé. Les retraités australiens sont toujours à l'affût des nouveaux arrivants, et viennent nous taper la tchatche ou nous donner des conseils pour mieux nous garer (face au soleil, pas trop près de la route d'entrée, etc).
Vendredi 13 Septembre
Ce matin, c'est direction Port Hedland pour voir ce qu'il y a de beau à faire là-bas. On s'attend à une ville minière...c'est pire ! Dès notre approche de la ville, on assiste à un défilé de road trains. On passe devant des cités dortoirs en pré-fabriqué où les travailleurs passent leur semaine à bosser à la mine.
Ici et aux alentours, on extrait plusieurs types de minéraux, mais surtout le fer. La terre est creusée de toute part, ça ne fait vraiment pas rêver.
Dès notre arrivée dans la ville, on est dans l'ambiance. Il y a un énorme tas de sel que les enfants appellent « snow mountain »...c'est impressionnant certes, mais on est loin d'une jolie montagne enneigée...
La ville a quand même quelques points positifs : d'abord, l'essence n'y coûte pas cher du tout. Le prix au litre est le moins cher trouvé jusque là, on a bien fait d'attendre un peu avant de refaire le plein. La première explication c'est que Port Hedland est avant tout un port par lequel arrive notamment les bateaux pétroliers. La deuxième, c'est qu'il y a beaucoup de road trains à alimenter...no comment. L'autre point positif de la ville, c'est que Joël y a trouvé une guitare !Ah oui, je crois qu'on avait oublié de vous dire que la première achetée en Indonésie avait été abandonnée dans une chambre d'hôtel...elle était trop nulle. Il n'avait plus rien pour s'amuser et s'entraîner depuis Bajawa en Indonésie, alors on est bien contents d'en retrouver une nouvelle ici, et une vraie qui fait un joli son.
Après le centre commercial, on file à l'information center pour se renseigner sur les activités environnantes. Au choix:voir le tas de sel (déjà vu) ou visiter des mines...fallait s'y attendre. Allez, soyons honnêtes, ça pourrait être intéressant, mais on n'a pas plus envie que ça d'en apprendre plus sur comment les hommes détruisent leur environnement pour en extraire une grosse source de revenus...Finalement, comme ya rien d'autre à « fer » (ahah!), on reste à l'information center et on surfe sur le net. En repartant, on assiste au bord de la route à la plus loooooongue traversée d'un train de marchandises. J'ai regardé ma montre, plus de deux minutes...incroyable.
On reprend la route en début d'aprem en direction du parc national Karijini à l'intérieur des terres. Le défilé de road train continue, et je tremble tout comme la van à chaque croisement avec ces géants des routes au bruit d'hélicoptère. En chemin, on passe à côté d'un feu de bush qui déborde dangereusement sur la route, on flippe un peu mais on n'a pas trop le choix, alors on fonce, tout se passe bien mais c'est super impressionnant, heureusement qu'un road train rempli d'explosifs n'est pas lui aussi passé par là !
Au plus on rentre dans les terres, au plus le décor change. On retrouve de nouveau des paysages de bush australien, avec ses couleurs et ses cailloux. J'adore toujours autant ça !
On essaie de se rapprocher un maximum du parc national de Karijini, mais la route nous paraît extrêmement longue. En plus, il n'y a pas beaucoup de rest area, on est obligés de rester éloignés du parc pour passer la nuit. On arrive sur le rest area en question, le dernier sur la carte avant le parc, et il n'y a personne d'autre que nous...c'est une première ! Ca nous fait assez bizarre, mais on s'habitue vite. Joël se lance dans un feu de camp (réussi), inaugure sa guitare, et je prépare à manger (une fois n'est pas coutume). Ce soir, les gipsy kings sont dans la place !
Samedi 14 Septembre
Ce matin au réveil, nous sommes toujours seuls sur le rest area. Pourtant cette nuit, ce n'était pas le cas...des vaches sont venues brouter juste à côté du van dans un boucan d'enfer ! Ca fait un peu flipper au début quand on ne sait pas de quoi il s'agit, puis après on s'y fait. Très tôt, on part en direction du parc national de Kariini, il y a encore une petite trotte à faire et le temps passe vite, heureusement, le décor est toujours aussi magnifique.
On fait le plein à la seule station essence du coin, au Auski Roadhouse où on pense également passer la nuit ce soir car ils font camping. Ce qu'on ne sait pas encore, c'est que les routes sont longues et chaotiques dans le parc, et que nous ne pourrons pas revenir jusqu'ici ce soir. On poursuit notre route pour finalement arriver à l'entrée du parc vers 10h30. On espère avoir pleins d'infos à l'information center du parc, mais la dame pas très sympathique ne nous aide pas beaucoup. On voulait savoir si on pouvait faire les parties du parc où il n'y a que des gravel roads, ou si c'était trop risqué. Bon, on va se débrouiller tous seuls, et pour le moment, on va faire les parties du parc où les routes sont goudronnées, à savoir Dales Gorge, Circular Pool, Fern Pool et Fortescue Falls. On se gare sur le parking et en quelques minutes de marche, on peut déjà apercevoir la gorge avec le bassin « Circular Pool » au fond, c'est chouette.
Puis on attaque la petite rando en haut de la gorge et on la longe, les lézards, les oiseaux et les eucalyptus sont au RDV, ça fait plaisir.
On se rend rapidement compte que toutes les randos autour de Dales Gorge peuvent être faites sous forme de boucle, chouette, on enchaine donc avec les Fortescue Falls qui sont des chutes d'eau au fond de la gorge. On descend les quelques marches qui nous y amènent et là, c'est toujours magnifique, on est ravis!
En plus, on peut se baigner dans le bassin, et il commence à faire bien beau et chaud (ce matin c'était tout grisouillou et froid), ça tombe pile poil ! Je ne résiste pas à me jeter à l'eau et Joël ne tarde pas non plus à me rejoindre. Mais il ne reste pas longtemps, l'eau est fraiche ! Moi j'adore ça, alors je reste là à barboter encore un peu.
Puis on continue la ballade par l'intérieur de la gorge, on re-longe tout le chemin que l'on vient de faire tout en haut, mais dans l'autre sens et tout en bas. On passe juste à côté des roches et de quelques autres bassins, « on se la régale »! En plus, la rando est un peu acrobatique, il faut sauter des petits cours d'eau, passer au meilleur endroit parmi les diverses possibilités, bref on se croit dans un petit parcours aventure avec à la clé des paysages magnifiques, que demander de mieux?!
On termine la petite rando par la remontée ardue de la gorge puis on mange un bout sur le parking, il est déjà 13h. Ensuite, on hésite, s'engage t-on à l'intérieur du parc sur des routes pourries ou ressort-on maintenant ? Franchement, ce parc est magnifique, on a envie d'en voir plus, alors on décide de tenter le coup avec notre Appolo sur les gravel roads du parc, on verra bien, au pire on fera demi-tour, et au mieux, on dormira dans le parc au campsite « eco retreat » qui est de l'autre côté. Environ 40 kms nous sépare de ce lieu, on croise les doigts.
Dès le début de la gravel road, on se dit que « c'est pas si pire ». On a déjà fait pas mal de routes comme ça avant, et heureusement car du coup on sait comment conduire dessus. On ne dépasse pas les 20 kms/h donc à ce rythme, on sera au camping dans 2h, et surtout on sera tous prêts d'une autre gorge pour d'autres randos demain, chouette. Et puis, la route est désagréable mais loin d'être moche, alors ça passe.
Au bout d'une heure, on fait une petite pause, la gravel road ça fatigue ! Puis on repart, on fait le plein d'eau en chemin, et on finit par arriver comme prévu au bout de 2h au camping qui se la joue écolo. Je dis « se la joue » car il y a pleins de consignes écologiques à l'entrée mais certains indices me font dire qu'ils ne les respectent pas trop eux-mêmes...comme par exemple le gars de l'entrée très sympa qui me propose de jeter toute l'eau non potable de nos bidons et de la remplacer par la leur...euh oui c'est gentil merci, mais ya 50 litres dans le van quand même, on va pas tout jeter, faut pas exagérer ! On fera la vaisselle avec l'eau non potable, c'est pas grave. A part le côté écolo du camping à revoir, le lieu est très sympa. Malheureusement il est payant car situé dans un parc national mais il ne fournit pas d'électricité, ce n'est pas encore pour ce soir qu'on pourra se recharger, ça commence à être difficile de tenir. J'arrive à faire recharger mon appareil photo par le gars toujours aussi sympa de l'accueil, et pour le reste on verra plus tard.
On s'installe sur notre emplacement, on prend une petite douche puis on se fait la popotte avant d'aller rapidement se coucher. Toute cette route aujourd'hui nous a crevé, demain une grosse et belle journée nous attend alors bonne nuit les petits !
Dimanche 15 Septembre
Ce matin, on est debouts à l'aube, comme d'habitude depuis le début de ce road trip australien. L'avantage, c'est qu'on a une grande journée devant nous ! Après le petit-déj et un habillage rapide, on part voir une des gorges directement accessible à pied depuis le camping, on laisse le van à sa place et on cherche le petit chemin qui nous y emmène. Ils l'ont indiqué comme s'il s'agissait d'une rue, pourtant ce n'est qu'un petit sentier à travers le bush !
On arrive en haut de Joffre Gorge et encore une fois, on est ravis, c'est bien différent d'hier mais tout aussi joli. Il y a des chutes d'eau qui coulent le long des parois de la gorge, on tourne tout autour du point de vue pour voir le mieux possible, et l'air de rien, le temps passe, il est déjà 8h30 alors que nous sommes partis du camping à 7h.
On rejoint rapidement notre van car le check out est à 9h, et il nous reste encore un des plus beaux coins du parc à faire, à environ 10 kms de gravel road du camping. C'est reparti ! Le matin, ça passe mieux mais vraiment, ça fatigue ces routes toutes striées ! On arrive sur le parking et on analyse les chemins de rando, malheureusement, on ne peut pas faire de boucle comme hier, et il faut toujours revenir au point de départ. C'est pas grave, on va quand même essayer d'en faire un maximum. On commence par la rando de Weano Gorge qui nous fait passer par le haut de la gorge puis par l'intérieur comme hier...sauf que c'est beaucoup moins beau qu'hier, dommage. Enfin, on fait les difficiles, c'est quand même très joli.
Ensuite, on retourne à la case départ pour démarrer la balade en direction du « Junction lookout ». Pourquoi ça s'appelle comme ça ? Tout simplement parce que 4 gorges se rencontrent à cet endroit là, c'est magnifique.
Ensuite, on retourne au point de départ pour terminer par la rando de « Handrail pool ». On se change car on sait qu'elle se fait en partie les pieds dans l'eau, voir même plus. On met nos chaussures à scratch qui s'enlèvent facilement et aussi qui peuvent être mouillées sans problème. On enfile nos maillots de bain en dessous du T-shirt et c'est parti ! Là, on est en plein parcours aventure encore une fois, car dès le début, il faut marcher au bord de la roche et trouver les meilleurs appuis pour se mouiller le moins possible, c'est rigolo. Puis on continue sur le parcours mi rando-mi canyoning et franchement on se régale, c'est super beau et ludique. Il y a des cordes à certains endroits pour aider les randonneurs.
A la fin, on arrive à Handrail Pool, un bassin caché au milieu des gorges, splendide. L'eau est glaciale, il faut le dire, mais grâce à la chaleur du jour, on supporte bien la baignade.
Après tout ça, il nous reste encore une randonnée, mais on se demande si on a le temps et l'énergie pour la faire ? Il paraît qu'elle est super, elle mène encore à un magnifique bassin, Kermits Pool, mais il nous reste encore de la gravel road à faire pour sortir du parc, alors on préfère rebrousser chemin en direction de la sortie. On passe en réalité par une autre route qui mène directement à la ville de Tom Price où l'on souhaite passer la nuit. On s'attend à encore 30 kms de gravel road mais finalement, ça sera beaucoup moins car ils ont commencé le goudronnage d'une partie de la route. Ouf, ça fait du bien quand les roues se posent enfin sur un sol plat !
On arrive à Tom Price et on file au seul camping de la ville, assez basique. L'essentiel, c'est qu'on peut enfin se recharger en électricité et qu'on peut aussi prendre une bonne grosse douche bien chaude ! Comme d'hab, ce soir c'est repos, diner et dodo. On a bien profité du parc aujourd'hui encore, on est super contents, peut-être que si on a la motivation demain matin, on repartira à l'intérieur du parc pour faire de nouvelles randos. Affaire à suivre, pour le moment, c'est extinction des feux !
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Date: 23/01/2014