Ouf !!!... en vous voyant avec les masques, nous avons cru que vous vous lanciez dans un apprentissage pour être infirmiers !!! mais ce n'était qu'une illusion.
Bon à part çà, vous vous éclatez toujours, j'ai vu de belles photos sur facebook dans de grandes robes mauves, vous êtes vraiment superbes tous les deux. Sinon nous sommes toujours scotchés et accros à votre blog. Gros bisous à vous deux des deux anciens
De Malacca à Singapour, la cité-Etat
Lundi 17 Juin
Ce matin nous avons RDV à 10h avec le « bus des touristes » (qu’on avait réservé avec la dame de l’agence à notre arrivée) pour nous emmener à la gare ferroviaire. Pour une fois on ne part pas à l’aube, chouette ! Aujourd’hui encore, on ne sait pas complètement comment arriver à notre future destination, Malacca. On sait qu’on va arriver à la gare vers 11h et que le train n’est qu’à 13h45. On sait aussi que le train ne va pas nous déposer à Malacca mais à Gemas, qui n’est pas très loin de Malacca, et ce dans environ 4h. Mais après comment arriver à Malacca ? Va-t-on y arriver ce soir ou sera-t-on obligés de dormir à Gemas ? On ne le sait pas encore.
Le « train de la jungle » comme il est appelé ici arrive avec un peu de retard. Il est appelé comme ça car il traverse tout le pays en diagonale, en passant notamment par une grande partie du pays recouverte par la jungle. A cause de son nom et de ce que j’avais entendu dire à son sujet (chauves-souris dans le train, etc), je m’attendais à quelque chose de spécial, c’est d’ailleurs pour ça que je voulais prendre le train plutôt qu’un autre car pour touristes. Dès notre entrée dans le train, je comprends qu’il n’a de jungle que le nom : ce n’est ni plus ni moins qu’un simple train genre TER français, avec un look basique et sans quelconque animal de la jungle qui s’y serait incrusté ! C’est pas grave, au moins on voyagera tranquilles, et surtout local, car les gens autour de nous sont tous du coin, et ça, ça change un peu par rapport au reste des trajets que nous avons fait en Malaisie.
Une fois arrivés à Gemas aux alentours de 17h30, on apprend qu’il n’y aucun bus direct qui part à Malacca, et qu’il faut d’abord passer par la ville de Tempin. OK, sauf qu’il n’y plus de bus à cette heure-ci qui part dans cette ville. Et un train ? Oui il y en a un, et il est en retard donc on a de la chance, vite vite, on prend un billet pour Tempin ! Cool. Nous voilà repartis pour ¾ d’heure de train supplémentaire, ça passe vite, on arrive dans la gare de Tempin et on demande au guichet comment se rendre à Malacca. Encore une fois, la dame nous fait peur en nous disant qu’il y a bien des bus publics mais qu’ils ne circulent plus à cette heure-ci, qu’il faut attendre demain. Mince. On décide quand même d’aller à la gare routière pour se renseigner. Celle-ci se trouve en ville, il nous faut marcher un bon 20 minutes pour y aller et en chemin, une personne nous confirme qu’il y a bien des bus qui vont jusqu’à Malacca et qui circulent jusqu’à 20h. Ouf ! En plus, nous avons le temps de manger un bout avant. En chemin vers la gare routière, on trouve la ville très sympa. On se sent dans une ville absolument pas touristique, mais qui pourrait l’être beaucoup plus car elle a gardé de jolies traces de son passé colonial. On trouve un petit snack en chemin, ça ressemble à des mini beignets et ça a le gout de cannelés, avec en plus de la confiture dedans. Miam !
Finalement, le bus arrive enfin, il nous annonce une heure de trajet encore, il est 20h, on est partis à 10h, et on ne sera pas à l’hôtel avant au moins 21h30, quelle journée ! Tout ça pour prendre le train de la jungle ! Ah ah ! Arrivés à la gare centrale de Malacca, il nous faut encore attendre un autre bus pour nous emmener dans le centre-ville relativement loin de la gare routière. On pourrait prendre un taxi nous direz-vous ?! Oui, mais non ! Jusqu’au bout, on fait des économies ! A croire qu’il nous reste encore de l’énergie après tout ça ! On attend encore le bus quelques temps avant qu’il n’arrive enfin, et nous mène dans le centre de Malacca, à Chinatown plus exactement où nous avons réservé une auberge (voyant qu’on allait arriver tard, on a préféré réserver). Arrivés dans la ville, on est tout de suite charmés par les rues toutes éclairées du centre et aussi par les Trishaws, ces véhicules triporteurs qui ressemblent aux rickshaws indiens ou tuc tuc thailandais, sauf qu’ils sont super kitchs ici !
On rejoint notre auberge, ouf, on y est enfin ! Une moustiquaire est installée sur les lits jumeaux (y’avait plus que des lits jumeaux en stock), et on comprend rapidement pourquoi, il y a plus de moustiques ici que dans la jungle d’où on vient ! Pas grave pour ce soir, nous on veut juste dormir, bonne nuit les petits !
Mardi 18 Juin
Ce matin, on rejoint un centre commercial dans le but de me trouver une nouvelle paire de lunettes de soleil, (j’ai perdu les miennes sur les Perhentian Islands) que je souhaite acheter chez un opticien et non sur un marché. Les prix ne sont pas si intéressants que ça, même après négociation, tant pis, on prend quand même une paire sur laquelle j’ai eu un coup de cœur.
Après, on commence la visite de la ville en revenant sur nos pas. On tombe sur l’église St Paul perchée en haut d’un escalier bien raide, elle abrite des tombes de nobles hollandais (qui ont colonisé Malacca après les portugais et avant les anglais). Du haut, la vue est superbe sur le front de mer et sur la ville.
Ensuite on rejoint le point central de la ville, Town square, où se trouve le monument hollandais le plus vieux d’Asie, le Stadthuys (= hôtel de ville et résidence du gouverneur). Il est de couleur rose, comme d’autres bâtiments sur la place, on ne peut pas le rater ! C’est également sur cette place que l’on peut prendre un trishaw, ils attendent tous ici les touristes de passage.
Après ça, on fait un tour dans Chinatown que l’on connait un peu car notre auberge s’y trouve. A l’entrée du quartier se trouve une drôle de structure qui fait office de rond-point (que vous verrez en photo de nuit un peu plus loin). Il y a 3 grandes rues principales, mais c’est surtout Junk Street que l’on remonte entièrement à la recherche de jolis temples et de mosquées.
On rejoint ensuite le long de la rivière Sungai Melaka qui se jette dans le célèbre détroit du même nom. Il y a des fresques sur tous les murs, de toutes les couleurs, qui représentent essentiellement le mélange des cultures, certainement parce que le coin est bondé d’auberges de jeunesse.
Pour le kiff de Joël qui a vu de loin un grand bâteau, on part faire un tour au musée maritime. Celui-ci est en effet installé dans une immense reconstitution d’un vaisseau portugais, le Flora de la Mar. On y trouve beaucoup d’informations sur l’histoire de Malacca, les différentes vagues de colonisation et aussi des reconstitutions miniatures de tous les bateaux d’époque.
Après une bonne bouffe à diner (avec plein de fromage fondu dessus, miam miam), on finit la journée par un tour en ville la nuit, avec les mêmes lumières qu’hier quand on est arrivés sauf qu’on a le temps d’en profiter.
Mercredi 19 Juin
Ce matin, après le petit déj dehors, une petite péripétie nous retarde un peu de retour à l’hôtel : Joël a oublié les clés du cadenas à l’intérieur ! (pour une fois que ca n’arrive à moi ce genre de truc !). Du coup, on met du temps à trouver une solution sans péter le cadenas (et même pour ça il fallait attendre que le gars de l’auberge revienne avec le bon outil) : on démonte avec le couteau suisse (merci les Suisses) le fermeture de la porte, et ça marche. Ouf ! Bien-sûr on remontre le tout discretos avant que le gars de l’auberge ne revienne, sinon suis pas sure qu’il aurait apprécié notre façon d’ouvrir les portes !
Le programme de cet aprem est incertain, car on a déjà fait tout ce qui nous intéressait en ville et la ville est petite. Va-t-on à la piscine ? A la plage ? (mais a priori elle est loin) ou au cimetière (oui c’est mon idée, j’aime bien aller voir à quoi ressemblent les cimetières à l’étranger et on l’a pas encore fait en Asie)? On part se renseigner à l’office du tourisme : la plage c’est trop loin, le cimetière aussi, on va aller à la piscine c’est à côté ! Avant ça, on part manger un bout dans Litlle India. On trouve un super resto indien où l’on mange avec les mains, et qui d’après des expat rencontrés à l’intérieur, serait le meilleur de la ville. On a bien fait de prendre notre temps pour choisir. On se régale, on mange la même chose que tout le monde (plat unique), la nourriture est servie dans des grandes feuilles de bananier, c’est typique et délicieux.
Comme on est dans Little India, on se balade dans le quartier, et on trouve qu’il a une bien meilleure ambiance que celui de KL. On se croit vraiment plus en Inde, les avantages sans les inconvénients (comprenne qui pourra ;-)). Comme on fait les boutiques, je craque sur un souvenir mais il est un peu encombrant…oui mais je le veux vraiment…et si on faisait un colis maintenant plutôt qu’à la fin de la Malaisie ? Allez c’est parti ! On achète le souvenir en question (vous rigolerez quand vous le verrez dans notre futur appart) et on file à la poste. Finalement ça sera notre occupation de l’aprem au lieu de la piscine ! Faire un colis ici c’est beaucoup plus simple qu’en Chine, elle ne contrôle pas tout et on peut mettre tout ce qu’on veut dedans. On rentre à l’auberge pour le préparer. Et tant qu’à faire, autant le remplir à fond, du coup on part acheter pleins de souvenirs dans un petit magasin qui nous fait une ristourne. Après-midi shopping quoi !
En revenant de la poste, on tombe sur un magasin où les bières sont à un prix tout-à-fait abordable. On craque et on se prend 3 bières pour deux qu’on part boire dans un coin au bord de l’eau à l’abri des regards (on a un doute sur la consommation d’alcool en public, on préfère ne pas prendre de risque). En deux gorgées, on est déjà « pompet » et « pompette », après un mois sans une goutte d’alcool, ça monte vite à la tête ! lol.
On finit la journée par un resto chinois qui fait du canard laqué, ça nous a manqué depuis Pékin, et on goute le célèbre dessert malaisien, le cendol. Il s’agit de glace pilée, de vermicelles à la farine et de haricots mungos nappés de lait de coco frais et de sirop de palme. Le résultat est joli c’est sûr, mais le gout…bof. On n’est pas fans, surtout qu’à vu d’œil, la glace pilée a fondu puis a été recongelée…on n’a pas été malades jusque-là, et on voudrait bien continuer sur cette lancée, alors on préfère en rester là avec ce dessert étrange.
Jeudi 20 Juin
Ce matin, on se lève tôt pour tenter de prendre un des rares bus qui mène à la gare routière de Malacca. On se décourage rapidement (1/2h d’attente quand même) et on cède auprès d’un taxi qui nous fait un bon prix, à peine plus cher que le prix de nos deux tickets de bus réunis. Là-bas on a le temps de petit déjeuner tranquilles et de jouer au rami en attendant notre bus qui nous amène à Singapour. On part aux alentours de 11h, il est prévu moins de 4h de route. A l’approche de Singapour, dans la ville frontière de Johor Bahru, on voit à travers les vitres une épaisse couche de brume…mince, que se passe t-il ? On pense à une brume passagère, la journée d’aujourd’hui sera gachée pour les photos mais peut-être que demain ça ira mieux. On est déposés dans un grand bâtiment par le bus pour les démarches douanières, (et oui, Singapour est un Etat indépendant), et on doit sortir TOUTES nos affaires du bus, gros sac à dos compris. C’est super bizarre, on se croirait à l’aéroport, on doit faire scanner nos bagages, tamponner nos passeports, puis on reprend le bus qui nous attendait plus loin comme si de rien n’était ! On traverse le pont qui nous mène sur l’île de Singapour, et plus on avance, plus la brume de pollution s’intensifie, on est dégoutés. A la sortie du bus, c’est encore pire, l’air est à peine respirable, on ne voit pas le haut des buildings et le soleil est voilé comme à Pékin dans les pires moments de pollution que l’on a eu là-bas.
On apprendra quelques heures plus tard grâce à un ami et à des recherches sur le net à quoi est due cette pollution: c’est une brûme sèche (« haze » en anglais) causée par les cultures sur brulis et les feux de forêt volontaires sur l’île de Sumatra en Indonésie (les agriculteurs et industriels cherchent à augmenter leur surface exploitable), et qui dérive sur Singapour à cause des vents. Ce problème est récurrent, il revient chaque année à la même époque et cause de nombreuses tensions entre les deux Etats. Mais cette année, les taux de pollution à Singapour (et plus tard dans d’autres villes en Malaisie) sont records et la pollution engendrée met en danger la santé des habitants, c’est pourquoi des réunions au sommet ont été organisées pour régler le problème. Quelle solution ? Et ben, on a lu un truc fou sur internet : comme ils n’arrivaient pas à éteindre les feux avec les canadairs et autres lances à incendies, ils ont décidé d’ensemencer les nuages, c’est-à-dire de leur injecter des produits chimiques pour qu’il se mette à pleuvoir…lutter contre la pollution en polluant, géniale comme idée non ?!
Bref, on sait d’avance que nos deux jours ici vont être difficiles avec cet air, mais on essaie quand même d’en profiter. On rejoint l'hôtel pour poser nos affaires, et au passage, on retire des dollars de Singapour. Ensuite on ressort et on part manger un ptit bout en ville. Après le délicieux mourtabak (si vous avez lu les autres articles, vous savez ce que c’est) qu'on a mangé, on file en direction du Merlion, la masquotte de Singapour qui représente une créature mi-lion mi-poisson crachant de l’eau, et qui se trouve sur Marina Bay. Pour cela, on traverse le colonial district et on tombe sur de nombreux bâtiments dignes d’intérêt, mélangeant architecture coloniale et ultra-moderne.
Il y aussi dans ce quartier et sur la Marina Bay des bâtiments plus extravagants comme notamment ce complexe hôtelier, le Marina Bay Sands, en forme de bâteau suspendu sur 3 tours…un peu bling bling quand même !
La vue sur Marina Bay et le Merlion en lui-même sont très sympas à voir, même s’il y a beaucoup de monde tout autour du Merlion, et qu’on se sent encore plus étouffés à cause de l’air ambiant. La nuit tombe petit à petit et la vue devient un peu plus jolie car on voit un peu moins la pollution, forcément.
Sur le retour, on passe par d’autres rues du quartier colonial où se trouvent de nouveaux bâtiments ou monuments à voir, comme le magnifique pont Anderson ou l’hôtel Raffles. On en prend plein les yeux niveau architecture.
On rentre se coucher, un peu tristes à cause de cette brume, mais contents de notre première visite dans la ville-Etat de Singapour.
Vendredi 21 Juin
On a du mal à partir de l’hôtel ce matin car on voit à travers les fenêtres que l’air est toujours aussi pollué, voir même encore plus qu’hier. On finit par se motiver à sortir, et la première chose qu’on fait, c’est qu’on file acheter des masques. On n’a pas bien le choix si on veut un peu protéger nos poumons tout en profitant de notre seule journée complète à Singapour. On tombe sur une clinique en ville qui vend tous ses stocks, c’est bon on est parés !
Après ça on cherche à rejoindre le Fort Canning Park. Un fort a été construit par les colons sur cette colline, et aujourd’hui il a été transformé en parc. Mais la visite nous laisse perplexes. Il n’y a personne (les Singapouriens préfèrent faire du shopping plutôt que d’aller dans les parcs !), des parties sont encore en construction, et à vrai dire, on ne sait pas bien ce qu’il y a à voir ou non, à part de très beaux arbres.
On redescend de la colline pour arriver non loin de là à Clarke Quay, au bord de l’eau. Ce quartier de restaurants, bars et magasins a été repeint dans des couleurs flashy, et modelé par des architectes un peu barrés qui ont pensé à créer des parasols en forme de feuilles de nénuphar !
On finit notre après-midi en rentrant dans la cathédrale St Andrews, qui dénote un peu avec son environnement urbain. A l’intérieur c’est plutôt classique, si ce n’est le choix de couleur pour les murs peints en bleu.
On rentre à l’hôtel pas trop tard, car on souhaite ressortir vers 19h pour le night safari au zoo de Singapour. Ce zoo est très réputé, c’est l’un des plus grands et beaux du monde. Du coup le prix s’en ressent un peu, mais on a vraiment envie de voir en quoi consiste ce « night safari » qui permet la visite nocturne du parc. Après une heure de trajet, on arrive à temps pour voir les cracheurs de feu à l’entrée. Ils sont plutôt doués, et mettent bien l’ambiance.
Ensuite, on est invités à voir un spectacle « creatures of the night show » dans l’amphithéatre du zoo. On ne sait pas vraiment en quoi ça va consister. Une présentatrice arrive et nous explique toutes les règles à respecter : pas de photo avec flash, pas de blocage des escaliers, et pas toucher aux animaux. En effet, les animaux vont passer dans les escaliers, tout près de nous ! Le principe du spectacle est simple : faire venir les animaux et les mettre en scène pendant quelques minutes, voire quelques secondes pour les plus dangereux. Puis la présentatrice met l’ambiance, genre gros show à l’américaine, tout en rabâchant dans toutes les langues (anglais, malais, chinois, filipino (Philippines) et hindi) qu’il ne faut pas prendre de photo avec flash. C’est plutôt sympa, on se laisse prendre au jeu, l’amphithéâtre est plein, et la mayonnaise prend. Les premiers animaux débarquent sur la scène : des loups, des hyènes, des loutres qui traversent tout un bassin avant de venir s’amuser sur la scène, etc. Il y a aussi des jeux avec les animaux dans le public, bref on passe un bon moment. Et surtout, on trouve que la façon de gérer le spectacle est très respectueuse des animaux, et en plus, quelques messages sont passés sur le recyclage des déchets. Bravo.
Finalement, on arrive devant les minibus qui vont nous faire traverser le zoo de nuit. Ca ressemble un peu à Jurassic Parc, ça nous amuse avant même d’être dedans. Même consigne que tout à l’heure, pas de flash, avec rappel à l’ordre à chaque fois qu’une personne du train flashouille un animal. On traverse différentes zones : les lions, les hyènes, les buffles, les tigres, avec à chaque fois la même impression : mais où sont les protections ? La fosse qui, nous imaginons, nous sépare des lions est invisible, la vitre devant les tigres est tellement propre qu’on la voit à peine, sans parler des animaux qui ne sont pas dangereux et qui donc se baladent juste à côté du bus (biches, tapirs, etc.) ! Bref, on adore, on trouve le concept génial, et surtout, le respect donné aux animaux semble être la priorité de ce zoo, ça fait plaisir.
On rentre ravis par la visite de ce zoo qu’on conseille à tout le monde, surtout sous forme de safari nocturne. On a l’impression de voir des animaux en liberté, tout en se sentant en parfaite sécurité, c’est vraiment génial pour les grands comme pour les petits.
Samedi 22 Juin
Ce matin, on prépare nos affaires et on les laisse à l’hôtel, comme d’habitude, pour finir de visiter Singapour avant notre départ de la ville. On a décidé de ne rester que deux nuits ici car les prix sont horriblement chers en comparaison de la si proche Malaisie.
Au programme de la matinée : le quartier arabe et Little India. Le quartier arabe comme on l’appelle ici est situé tout autour de la Mosquée du Sultan. On aime beaucoup flâner dans les rues de ce quartier, et comme d’habitude, on est autorisés à rentrer dans la Mosquée, où un mariage se prépare. Les rues sont colorées et les restaurants tout autour servent des shawarmas, des falafels et autres plats orientaux, chouette ça va nous changer du chicken rice !
Après le quartier arabe, nous nous dirigeons vers Little India. L’ambiance est bien là entre la musique bollywood à chaque coin de rues, les senteurs de jasmin près des temples et les restaurants indiens. On a bien apprécié l’ambiance très différente de chacun de ces quartiers.
Puis on rentre à l’hôtel, on récupère nos sacs et on s’en va prendre le bus pour sortir de Singapour. Même démarche que l’avant-veille, on doit sortir toutes nos affaires pour passer les contrôles de l’immigration. Sauf que cette fois-ci, nous ne reprenons pas le bus pour aller plus loin, nous nous arrêtons à Johor Bahru la ville frontière. En effet, nous devons trouver dans cette ville un autre bus qui nous amène à Skudai, un bled proche de l’aéroport. Comme les hôtels à Johor étaient presque aussi chers qu’à Singapour et qu’à côté de l’aéroport c’était hors de prix, on a coupé la poire en deux ! On galère pas mal à trouver un bus pour nous amener là-bas, mais on finit par trouver. Le bus prend l’autoroute et s’éloigne vraiment de la ville, puis il nous dépose au milieu de nulle part sur l’autoroute, à un arrêt de bus quand même, mais il n’y a presque rien à part quelques hôtels miteux et quelques échoppes, elles aussi miteuses ! Chouette, quelle bonne idée on a eu de venir dormir là ! En plus, on commence à se renseigner pour demain, y a-t-il bien un bus qui va à l’aéroport demain ? Tout le monde nous dit que non ! C’est très étrange, nous sommes seulement à 7kms de l’aéroport, il y a dix bus qui passent à la minute sur cette autoroute et qui s’arrête à cet arrêt, mais il n’y a pas de bus qui va à l’aéroport?!! On demande au moins à 5 personnes différentes, jusqu’à ce qu’une personne nous dise que oui, il y en a bien un ! Ouf ! Dans le doute demain, on viendra très tôt à l’arrêt de bus (il ne doit pas y en avoir souvent si personne ne le connait ce bus), et au bout d’une heure, on prendra un taxi. On trouve facilement notre hôtel, il n’y a pas grand-chose autour de nous en même temps ! On arrive à la réception, la dame nous attendait, forcément des touristes qui viennent se perdre à Skudai, il n’y en a pas beaucoup ! L’entrée de l’hôtel est pourrie, on a un peu peur, pourtant les photos sur internet étaient bien.
La dame finit par nous emmener dans notre chambre, dans un autre bâtiment juste à côté, qui lui est tout neuf et tout propre, ouf ! Enfin tout propre…on ne sait pas trop vu ce qui va se passer après. Mais on y reviendra plus tard… La chambre sent très fort l’humidité et le renfermé, dès qu’on arrive on ouvre tout puis on fait tourner la clim à fond pour faire partir l’odeur. A part ça, la chambre est correcte, pour une nuit, on s’en contentera. Après une bonne douche, on part manger un bout dans le village juste à côté qu’on n’avait pas vu depuis l’arrêt de bus au bord de l’autoroute. Il y a des trucs beaucoup plus sympas à manger, on va au petit chinois du coin qui a l’air clean, et on mange pour changer un chicken rice. On rentre se coucher, en espérant trouver un bus qui nous amène à l’aéroport demain.
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Date: 10/07/2013
Sujet: Masque
Date: 09/07/2013
Sujet: Dommage la pollution !!!
Hello vous deux,
Pas cool la pollution ms belle ville cependant !!!
Alors vous l'avez trouvé ce bus pour aller à l'aéroport ????
Bisous à vous deux
Date: 15/07/2013
Sujet: Re: Dommage la pollution !!!
Ah ah, bientôt la réponse pour le bus! Bisous